Roger Poupon — Wikipédia
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Roger Poupon, né le à Clermont-Ferrand et mort le à Nice[1], est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale. Ayant remporté huit victoires, il finit la guerre avec le grade de capitaine[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Roger Poupon est né dans une famille aisée de bijoutier du Puy-de-Dôme. Il reçoit une éducation qui lui permet d’obtenir une très bonne maîtrise de l’anglais, l’allemand et l’italien[3].
De 1909 à 1911, il effectue son service militaire au 10e régiment de chasseurs à cheval à Moulins où il est nommé maréchal des logis[3],[4].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il se bat avec son régiment en Lorraine puis participe à la bataille de la Marne[3].
Le , il est nommé sous-lieutenant et muté au 3e régiment de chasseurs à cheval. Au sein de ce dernier, il se bat dans le secteur de Verdun et dans la Somme[3],[4].
En , il demande son intégration dans l’armée d’active et demande à être affecté dans l’aviation. Sa demande est acceptée et en il rejoint une école de pilotage dont il sort breveté en . Il est affecté à l'escadrille SPA 37[3].
Il réalise ses premières missions de combat pendant la bataille du Chemin des Dames puis dans la région de Verdun sans remporter de victoire. À l'automne 1917, il est nommé lieutenant[3].
Au début de l’année 1918 son unité est intégrée à la Division Aérienne du général Marie Charles Duval. Le lieutenant Roger Poupon remporte ses premières victoires lors de missions de mitraillage des troupes allemandes. Le , il abat un ballon captif Drachen. Quatre jours plus tard il détruit un chasseur Albatros D[3].
Le , il est nommé à la tête de son unité et obtient trois nouvelles victoires puis deux autres en août. Le , il remporte son 8e succès[3].
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Après l'armistice, il est affecté avec son unité en Allemagne avec les troupes françaises d'occupation[3].
En 1920, il est muté au 1er régiment d’aviation de chasse à Thionville. Grâce à sa connaissance des langues étrangères, il est affecté à la mission de contrôle aéronautique de Bulgarie. En 1921, il est nommé capitaine et muté à l'état major du maréchal Ferdinand Foch jusqu'en 1929[3].
En 1930, il est nommé commandant et lieutenant-colonel en 1933. En 1935, il est attaché de l’air à l’ambassade de France en Italie. À ce poste, en 1937, il est promu colonel[3].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le , pendant la drôle de guerre, il rentre en France. Le , il est détaché à la commission aéronautique du Sénat où il assistera à l’effondrement du pays[3].
Après l'armistice, il est mis en congé et refuse de servir le gouvernement de Vichy. Il se retire au Mont Dore[3].
Le , à Monaco, Geneviève Grojean[3].
Pendant les combats de la Libération, il se met à la disposition des Forces françaises de l'intérieur (FFI) du Mont-Dore, mais ces dernières le trouvent trop âgé. Fin 1944, il propose ses services au ministère de l'air mais sa demande est rejetée.
Le , il est admis à la retraite[3].
Liste des victoires
[modifier | modifier le code]N° | Date | Revendiqué | Lieu | Notes |
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1 | Drachen | Avec Sgt Louis Marot | ||
2 | Albatros D | Rollot | Avec Lt Barny de Romanet, MdL Coupillaud - Jasta 63, Vfw Friedrich Neubauer tué | |
3 | Biplace | NE. Ambleny | Avec Sgt Morin, Sgt Francisquet | |
4 | Fokker D.VII | Chouy | Avec S/Lt Barny de Romanet | |
5 | Fokker | Avec Sgt Morin | ||
6 | Avion | Mortemer | Avec Lt Barny de Romanet, Lt Fernand Guyou, Sgt Coupillaud | |
7 | Biplace | Soissons | Avec S/Lt Barny de Romanet | |
8 | Avion | Champagne | Avec MdL Léon Daniel, Sgt Augustin Lecomte |
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur ( ) avec la citation[5] :
« Officier d’élite ayant servi au début de la guerre avec la cavalerie où il a agi avec brio. Un commandant d’escadrille remarquable, donnant un exemple de courage rare et de l’esprit le plus élevé. Risquant le danger en menant toujours ses patrouilles, il a créé chez ses pilotes une camaraderie au combat qui assure que sa patrouille d’escadrille est une arme offensive puissante qui permet d’obtenir un maximum de résultats. Il a récemment abattu successivement deux avions ennemis, ce qui a porté à cinq le nombre de ses victoires. Six citations. »
- Croix de guerre – : 5 palmes ; 2 étoiles vermeil ; 2 étoiles d'argent ; 1 étoile de bronze[3],[4].
Références
[modifier | modifier le code]- Archives départementales du Puy-de-Dôme, commune de Clermont-Ferrand, année 1888, acte de naissance no 835, avec mention marginale de décès
- « Roger Poupon », sur theaerodrome.com (consulté le ).
- « Roger Poupon », sur www.as14-18.net (consulté le )
- « Base des Personnels de l'aéronautique militaire - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Roger Poupon », sur www.theaerodrome.com (consulté le )
Voir aussi
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Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
« Roger Poupon », sur as14-18.net (consulté le ).