Rosemary Brown (spirite) — Wikipédia

Rosemary Brown
Rosemary Brown en 1980.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Rosemary Isabel DickesonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Rosa Bassett School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Genre artistique

Rosemary Isabel Brown, née Rosemary Dickeson le à Stockwell dans la banlieue sud-ouest de Londres[1] et morte le dans cette même ville[2], est une compositrice, pianiste et médium spiritualiste britannique qui, de son vivant, prétendait entrer en communication post mortem avec nombre de compositeurs décédés qui l’auraient expressément sollicitée depuis l’au-delà à dessein présomptif de prouver l’existence d’une vie après la mort. À cet effet, ils lui auraient demandé de retranscrire toute une série de nouvelles œuvres musicales de leur cru, à caractère inédit. Elle fait l’objet d’un certain buzz médiatique au cours des années 1970 en présentant publiquement des compositions qui, selon elle, lui auraient été dictées par Claude Debussy, Edvard Grieg, Franz Liszt, Franz Schubert, Frédéric Chopin, Igor Stravinsky, Jean-Sébastien Bach, Johannes Brahms, Ludwig van Beethoven, Robert Schumann et Sergueï Rachmaninov[3].

Premières années

[modifier | modifier le code]

Rosemary Isabel Dickeson naît à Londres en 1916[R 1]. À l’âge de 15 ans, elle est d’abord embauchée par les services postaux britanniques avant de travailler pour une cantine scolaire[R 2]. En 1948, elle acquiert un piano droit d’occasion et prend des cours pendant trois ans[2]. En 1952, elle épouse Charles Philip Brown[H 1], un scientifique œuvrant pour le compte du gouvernement. L’union donne naissance à un fils — Tom Brown[R 3] — et une fille. En 1961, elle perd à tour de rôle sa mère, puis son mari[H 1],[2]. Elle commence dès lors à s’investir davantage dans le « spiritualisme » dont la pensée émergente tend désormais à prévaloir au sein de quelque mouvement assimilable au New Age[2].

Émergence d’alléguées facultés médiumniques

[modifier | modifier le code]

Plusieurs membres de l’environnement familial de Rosemary Brown auraient développé des dispositions spiritualistes. Baignée de cette ambiance, c’est à partir de l’âge de sept ans que la jeune fille commence, elle aussi, à communiquer avec le monde des esprits et, plus particulièrement, ceux émanant de musiciens disparus. Elle raconte qu’un jour un être aux longs cheveux blancs affublé d’une longue soutane noire tombant en cascade lui apparaît en lui confiant être compositeur. Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard, relate-t-elle, qu’elle y reconnaîtra Franz Liszt à la faveur d’une photographie. Elle se remémore alors le fait que le compositeur lui avait confié, en son temps, qu’il ferait d’elle une musicienne accomplie[R 1].

Franz Liszt, l’un des musiciens d’outre-tombe avec qui Rosemary Brown prétend avoir réussi à établir une communication post mortem.
Frédéric Chopin qui, lors de ses nombreuses prétendues visites depuis l’autre monde, aurait également dicté à Rosemary Brown un certain nombre d’œuvres post mortem, dont plusieurs mazurkas et études ainsi qu’une Fantaisie-Impromptu.

En 1964, Liszt aurait repris contact avec Rosemary Brown pour lui demander de bien vouloir s’attacher à retranscrire le fruit de compositions originales qui lui seraient dictées par l’entremise post mortem émanant de célèbres musiciens disparus. Dans son livre Look beyond today, Rosemary Brown rapporte que Liszt lui aurait alors confié que le but desdits compositeurs viserait à lui insuffler — par voie de médiumnité — des œuvres musicales « à la signature stylistique aisément identifiable » à dessein d’attester l’existence d’une hypothétique vie après la mort[H 2]. C’est ainsi qu’au cours des six années suivantes, elle « retranscrit » plus de 400 pièces qu’elle prétend réceptionner d’outre-tombe[H 3]. Elle « restitue » dès lors par ce biais des œuvres inédites virtuellement signées par Johannes Brahms, Jean-Sébastien Bach, Sergueï Rachmaninov, Franz Schubert[H 4], Edvard Grieg, Claude Debussy, Frédéric Chopin, Robert Schumann, Ludwig van Beethoven[H 5], Wolfgang Amadeus Mozart et Franz Liszt[4]. Parmi ce florilège figurent notamment une sonate de 40 pages attribuée à Franz Schubert, une Fantaisie-Impromptu en trois mouvements imputée à Frédéric Chopin ainsi que 12 Lieder — qui lui auraient conjointement été insufflés par Schubert — auxquels s’ajoutent deux sonates et deux symphonies imparties à Ludwig van Beethoven.

Elle précise que chaque compositeur adopte une manière de procéder qui lui est propre :

  • Liszt prend le contrôle de ses mains[V 1] durant quelques mesures, puis lui demande de retranscrire après-coup le résultat exécuté sur partition[R 4].
  • Quant à Chopin, il lui « inocule » chaque note en articulant ses doigts sur les touches ad hoc du clavier[R 4].
  • La technique utilisée par Schubert diffère de celles mises en œuvre par ses confrères puisqu’il se contente de « chantonner » sa musique.
  • Beethoven et Bach, eux, énoncent oralement le nom de chaque note[R 5], à l’instar d’un processus mathématique[H 6].

Rosemary Brown précise que chaque compositeur s’adresse à elle systématiquement en anglais[3].

Publications

[modifier | modifier le code]

Rosemary Brown est l’auteur de trois ouvrages parmi lesquels figure le titre Unfinished Symphonies, au sujet duquel l’évêque anglican de Southwark, en la personne d’Arthur Mervyn Stockwood (en), rédige une partie de son avant-propos comme suit :

« À une époque où l’esprit des hommes se retrouve prisonnier d’un matérialisme ambiant induit par l’environnement dans lequel il baigne, là même où l’Église peine tellement à les orienter vers la beauté d’une existence plus noble, les expériences de Rosemary Brown représentent à la fois un défi et un signe bienvenus destinés à celles et ceux qui réussiront à y entrevoir une ouverture vers d’autres hémisphères. Il existe en effet un monde invisible qui prévaut bien au-delà du nôtre. Si une telle certitude pouvait nous imprégner, notre vie sur terre s’écoulerait à l’aune d’une éternité radieuse[5],[V 2]. »

L’un des autres titres, Look beyond today, paru en 1982, rédigé en collaboration avec Sandra White, se voit annexé, quelques années plus tard, en 1989, de 5 cassette-audio distribuées par Kay Oakland. L’une d’entre elles se pare d’une chanson au demeurant inconnue du palmarès de John Lennon puisque revendiquée comme inédite par Rosemary Brown qui affirme avoir réussi à en capter la musique et les paroles depuis l’outre-tombe.

À ce jour, la majeure partie des centaines d’œuvres musicales « composées » par Rosemay Brown demeure à l’état latent de partitions manuscrites « retranscrites » mais jamais publiées[V 3]. Néanmoins, une vingtaine d’entre elles est éditée en Allemagne par Keturi Musikverlag[M 1] dont le catalogue inclut notamment la pièce pour piano solo intitulée Lyric que Rosemary Brown attribue à Sergueï Rachmaninov[M 2] et dont les premières mesures, interprétées par Howard Shelley, illustrent le préambule du film Music from the beyond?[V 4].

Des pianistes-concertistes tels que Peter Katin[6],[M 3], Mary Firth[7],[H 7], Claus Jørgensens[M 4], Philip Gammon, Howard Shelley, Cristina Ortiz (en), John Lill (en) et Leslie Howard ont enregistré quelques-unes des compositions de Brown pour le disque, et les programment, en outre, dans leurs récitals[1].

Recensions critiques

[modifier | modifier le code]

Les affirmations irrationnelles de Brown — au regard des facettes médiumniques qu’elle revendique et dont les alléguées facultés paranormales lui permettraient, selon elle, de réussir à entrer en communication avec des esprits désincarnés — se voient contestées par les sceptiques[8],[9].

En effet, après s’être davantage penché sur les fondements présidant à l’élaboration des « œuvres » concernées, nombre de musicologues et psychologues en arrivent à la conclusion commune selon laquelle les soi-disant « créations inédites » allusivement revendiquées par Rosemary Brown comme provenant, selon elle, d’un « autre monde » sont, en réalité, beaucoup plus vraisemblablement imputables à de simples imitations musicales issues des sphères inconscientes dont la compositrice en herbe ne réaliserait même pas formellement l’évidence.

Dans leur livre Anomalistic Psychology : A Study of Magical Thinking publié en 1989, Leonard Zusne et Warren H. Jones relèvent que même si « Brown a écrit des centaines de pièces de musique soi-disant dictées par divers compositeurs, il ne s’agit en réalité que d’œuvres de modeste facture tout juste « passables » voire de qualité franchement « médiocres », certes élaborées peu ou prou dans le style desdits compositeurs, mais calquées et remaniées à la lumière de morceaux préexistants[10]. »

Dans le même ordre d’idée, le professeur de psychologie John Sloboda (en) argue que la musique de Brown offre « le cas le plus convaincant de composition inconsciente à grande échelle[11]. ». Il formule son diagnostic de la manière suivante :

« Le cas le plus convaincant de la « composition inconsciente » à grande échelle est celui de Rosemary Brown qui affirme recevoir sous forme de dictée des compositions émanant de compositeurs disparus. Les œuvres ainsi produites, principalement pour le piano, sont assurément cohérentes et caractéristiques des divers compositeurs qu’elle nomme. Bien qu’elle soit une pianiste raisonnablement compétente, coutumière du répertoire pianistique classique et romantique, elle ne possède aucune formation formelle à la composition. Ses récits oraux et sa technique d’écriture sont compatibles avec un processus de dictée littérale note par note. Aussi, à moins qu’elle ne soit l’auteur d’un canular élaboré qui perdure depuis plusieurs années, ses compositions fournissent-elles la preuve irréfutable de la possibilité de composer inconsciemment à large spectre[12]. »

Le musicologue Denis Matthews (en) compare la musique de Brown à de « sympathiques pastiches » tout en laissant implicitement entendre que Rosemary Brown se borne à « recréer » des compositions « à la manière de[13] ».

Alan Rich, critique musical au magazine New York, conclut, après écoute d’un enregistrement privé de pièces pour piano de Brown, qu’il s’agit tout bonnement de reprises — de niveau inférieur — puisées et remaniées à partir de compositions rendues publiques bien avant elle.

Le psychologue Robert Kastenbaum, après analyse des compositions musicales de Brown, en vient même à douter que leur contenu puisse être dicté à celle-ci par la moindre incarnation émanant de quelque compositeur reconnu :

« Il n’y a aucun thème fondateur, aucune structure complexe, aucune profondeur de sentiment et encore moins d’innovation harmonique, tonale ou rythmique. Au cours de leur séjour sur terre, les compositeurs ont non seulement écrit de la musique, mais ils ont en outre contribué au développement magistral d’innovations destinées à magnifier l’art du clavier. L’une des caractéristiques qui, de leur vivant, les rendaient remarquables résidait essentiellement dans leur imprévisibilité. En effet, chacune de leurs créations augurait un nouveau champ d’exploration encore inexploité dans le domaine de la sensibilité ou de la technique musicale dont ils offraient la démonstration. Inversement, dans le présent cas de figure, les talents originels qu’ils essaimaient jadis semblent s’être littéralement volatilisés dans le néant au risque de tomber en désuétude. Chez Rosemary Brown, rien de nouveau sous le soleil, rien d’inattendu qui, de près ou de loin, ne parviendrait, ne fût-ce que symboliquement, à enrichir le palmarès d’antan. En somme, rien de surprenant ne parvient à se greffer post-mortem sur la trame des génies de jadis, si ce n’est assurément le manque consternant de surprises dont les prétendues « compositions » de Rosemary Brown font état[14]. »

Le même Kastenbaum suggère en outre une hypothèse selon laquelle les compositeurs allusivement évoqués correspondraient plus vraisemblablement à des personnalités secondaires directement issues du subconscient de Rosemary Brown[14].

L’ensemble de ces paramètres se voit cependant contredit par Wilhelm Tenhaeff, psychologue et professeur de parapsychologie à l’université d'Utrecht qui, ayant supervisé un protocole diagnostique et psychiatrique effectué sur la personne de Rosemary Brown, en arrive à la conclusion que le sujet examiné présente toutes les caractéristiques d’une personne mentalement saine et émotionnellement équilibrée[V 5]. Il déclare en outre :

« Quand bien même je ne suis pas quelqu’un que l’on pourrait qualifier de particulièrement compétent en matière de musique, les experts avec lesquels je me suis entretenu à cet égard suggèrent que les ébauches que Rosemary Brow retranscrirait ne résulteraient pas du fruit de son inconscient. D’autres musicologues postulent qu’il ne s’agirait non plus pas d’« imitations » et que, par extension, Mme Brown ne saurait donc avoir composé ces œuvres elle-même, leur teneur revêtant d’autant moins de chances de provenir de son propre chef que les caractéristiques qui en découlent ne reflètent en rien son individualité intrinsèque tout en fournissant paradoxalement un ensemble d’indices pluriels imputables à un florilège de personnalités toutes différentes les unes des autres. Un tel constat amène donc à s’interroger sur l’émergence d’hypothèses connexes[V 6]. »

Assomptions

[modifier | modifier le code]

« On est intrigués de voir une personne comme ça recevant des messages, mais on peut se demander ce qui se passe. Je crois qu’il ne s’agit pas de supercherie... c’est trop difficile à écrire... la musique[V 7]. [...] Le cas de Rosemary Brown, ça m’a conforté dans l’idée d’une inspiration qui est au-dessus de toutes les techniques, elle en apporte les témoignages, c’est plus ou moins convaincant, mais ça veut bien dire qu’il y a quand même quelque chose ailleurs[V 8]. »

— William Sheller

« Eh bien moi, j’ai une autre hypothèse — et c’est peut-être le seul être humain à propos duquel on peut émettre cette hypothèse — et on va dire qu’elle est audacieuse, mais ça ne me pose pas problème, les hypothèses audacieuses, pour peu qu’on soit rigoureux quand on les étudie : ce n’est pas de la voyance, c’est peut-être une mutation de personnalité, c’est-à-dire qu’à certains moments, Madame Brown — Mrs. Brown — devenait Liszt, devenait Bach et donc, par conséquent, s’il y avait une mutation dans sa personnalité, si elle devenait Liszt, quoi d’étonnant à ce qu’elle ait écrit du Liszt ? Moi, je m’en tiens à cette hypothèse-là[R 6]. »

— Yves Lignon

Conjectures

[modifier | modifier le code]

Quand bien même Brown aurait originellement affirmé n’avoir jamais bénéficié de la moindre formation musicale, hormis quelques leçons de piano, l’enquêteur voué au paranormal Harry Edwards récuse, lui, carrément de telles assertions en soutenant diamétralement leur contraire. Il émet en outre le constat suivant : « Ce n’est pas parce qu’une œuvre musicale est écrite et interprétée conformément au style d’un compositeur en particulier que celui-ci s’en avérerait pour autant à l’origine de sa création[15]. »

Idem pour la presse consacrée à Rosemary Brown qui met en exergue un certain nombre de renseignements contredisant son prétendu manque d’éducation musicale. À l’origine, elle déclare n’avoir bénéficié d’aucun enseignement à cet égard ; plus tard, on rapporte qu’elle n’aurait suivi que quelques années de cours de musique... puis elle reconnaît enfin appartenir à une lignée de musiciens qui ont fait d’elle une pianiste et musicienne relativement qualifiée.

Le psychologue Andrew Neher écrit qu’« enfant, elle appréciait la musique [et qu’]il y avait un piano dans la maison familiale. Sa mère jouait du piano et la petite Rosemary prenait elle-même des leçons en conséquence. Ces éléments contextuels — joint aux fréquents accroissements de facultés sensorielles développées par certains états modifiés de conscience — pourrait contribuer à mieux comprendre les fondements de son aptitude accrue envers la composition musicale[16] ».

Le Dr Keith Parsons — qui tente de décrypter la controverse par le biais d’une étude documentaire consacrée Rosemary Brown assortie de plusieurs extraits musicaux associés aux « compositions » en question — écrit :

« Rosemary, à la fois médium reconnue par les uns, contestée par les autres, voire l’une des femmes les plus étranges que le XXe siècle ait connu. Elle prétend canaliser la musique émanant de plus d’une douzaine de compositeurs classiques décédés et mondialement connus. Elle est l’auteur de plus de 1000 œuvres musicales qu’elle leur attribue à eux seuls et non à elle-même. Le but poursuivi par ces disparus viserait, selon elle, à prouver leur survivance dans une autre dimension, postulant ainsi qu’il existerait une alléguée vie après la mort. Plusieurs interrogations demeurent néanmoins en suspens : qui est véritablement à l’origine de cette musique ? l’a-elle vraiment composée elle-même ? »

  • (en) Unfinished Symphonies : Voices from the Beyond [« Symphonies inachevées : voix de l’au-delà »], New York, William Morrow, , avant-propos d’Arthur Mervyn Stockwood (en), évêque de Southwark ; le livre est concomitamment publié la même année à Londres chez Souvenir Press (LCCN 75880539) (ISBN 978-0-688-02697-4, LCCN 78151911)
    • Version française : Rosemary Brown (trad. de l'anglais par Florent B Peiré), En communication avec l’au-delà [« Unfinished symphonies, voices from the beyond »], Paris, éd. J’ai lu, coll. « L’Aventure mystérieuse » (no 293), , 187 p. (OCLC 462142443, BNF 35150750)
  • (en) Immortals at My Elbow [« Les immortels à mon chevet »], Londres, Bachman & Turner, (réimpr. 1975, c1974 à Chicago, c/o H. Regnery Co. sous le titre Immortals by my side (LCCN 75013248) (OCLC 1735316)) (1re éd. 1974), 239 p. (ISBN 978-0-85974-019-7, LCCN 75305549) [présentation en ligne] [lire en ligne]
    Le fichier — encrypté au format DAISY et contenant l’entièreté de l’ouvrage — peut être téléchargé à partir d’une archive [zip] puis, après décompression, un logiciel permettant de lire le format SMIL est alors implicitement requis.
  • (en) Look Beyond Today [« Par-delà l’horizon »], New York, Bantam Press, , ouvrage rédigé en collaboration avec Sandra White (ISBN 0-593-01041-8, EAN 9780593010419, OCLC 925692893)
    • Complément audio : Look Beyond Today [audio], Sydney, Australian Listening Library, , distribution : Kay Oakland, contient 5 audiocassettes, dont une chanson inédite que Rosemary Brown revendique lui avoir été insufflée d’outre-tombe par John Lennon en personne, 1 7/8 ips, 2 track, mono (OCLC 219810124)

Compositions musicales prétendument attribuées à...

[modifier | modifier le code]
Frédéric Chopin
Franz Liszt
  • Grüberlei[M 8] (FdièseM)
  • Jesus walking on the water[M 9]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Vidéographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) « Nationwide profiled composer and spiritualist Rosemary Brown, who channelled her music from dead composers » [« Nationwide dresse le portrait de la compositrice spirite Rosemary Brown qui retranscrit de la musique émanant de compositeurs disparus par voie de canal médiumnique »] (publié par BBC Archives (en)), Nationwide, BBC News,‎ (lire en ligne [vidéo])
  • (en) David Frost, The David Frost Show, Aired Weekdays 12:00 AM Sep 23, 1971 on CBS, , saison 4, épisode 4 (présentation en ligne, lire en ligne), TV Guide Kentucky Edition, WLKY Ch. 32 Louisville (ABC), pp. 381, 387
    « David’s guests are actor Arthur Hill, comedian David Brenner, sportscaster Jim McKay (en), English pianist Rosemary Brown—a woman who claims she has communicated with Mozart and other spirits of dead composers, Major General Jeanne Marjorie Holm—the first female General in the U.S. Air Force, and John Stokey and D.W. Bennett who recently completed a canoe trip around New York City. »
  • (en) Klaus Keil (réalisation), Berhnard Raimond (co-réalisateur & directeur de la photographie), Peter Hilbich (ingénieur du son), Howard Shelley (piano), Peter Andreas (commentaires & conduite des entretiens), Music from the Beyond? – medial music by Rosemary Brown [« Musiques de l’au-delà dictées à Rosemary Brown par voie médiumnique »], Londres, Parafilm, , ce reportage comporte divers entretiens incluant — outre Rosemary Brown — des personnalités telles que le professeur Dr W. H. C. Tenhaeff de l’Institut de parapsychologie affilié à l’université d'Utrecht ainsi que le professeur Ian Parrott de l’université d'Aberystwyth (lire en ligne [vidéo]), autre lien alternatif permettant d’accéder à la version originale en langue allemande : (de) ITK - Rosemary Brown : Musik aus dem Jenseits, (lire en ligne [vidéo]).
  • Les 30 histoires les plus mystérieuses, TF1, , émission présentée par Carole Rousseau et Jacques Legros ; avec la participation de William Sheller ; réalisation : Franck Broqua (présentation en ligne, lire en ligne [vidéo]), « Rosemary Brown : la pianiste médium »
  • (en) Dr Keith Parsons, The Rosemary Brown Mystery [« Un mystère nommé Rosemary Brown »] (documentaire), Plausible Pictures, iDigitalMedium Team, (lire en ligne [vidéo]), durée : 29:15

Radiophonie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Références vidéographiques

[modifier | modifier le code]
  1. Keil, Raimond et al., cf. minutage 05:38 à 05:47 → [écouter en ligne]
    « [...] and then suddenly my hands were controlled by Liszt and began to play most beautiful music, very difficult music. »
  2. Parsons 2018, cf. minutage 25:08 à 29:13 → [écouter en ligne]
  3. Keil, Raimond et al., cf. minutage 03:48 à 04:07 → [écouter en ligne]
  4. Keil, Raimond et al., cf. minutage 00:00 à 04:29 → [écouter en ligne]
  5. Parsons 2018, cf. minutage 22:58 à 23:34 → [écouter en ligne]
  6. Keil, Raimond et al., cf. minutage 07:37 à 09:30 → [écouter en ligne]
    « I am no musical expert but I have spoken to experts and we agreed that it is it is not a case of subconscious reproducing melodies without the person in question knowing that she is reproducing. Musicologists are also convinced that there’s no imitation and that Mrs Brown herself is no composer. The melodies aren’t her own: they do not mirror her personality but give characteristics of quite different personalities. We must therefore find another hypothesis. »
  7. Broqua et Sheller 2007 cf. minutage 01:41 à 01:55 → [lire en ligne]
  8. Broqua et Sheller 2007 cf. minutage 02:28 à 02:47 → [lire en ligne]
  9. Kreskin 1972, cf. minutage 13:36 à 17:17 → [lire en ligne]
    Rosemary Brown — à l’occasion de sa participation télévisée à l’émission intitulée The Amazing World of Kreskin (en) en janvier 1972 — interprète au piano une alléguée Polonaise qu’elle revendique comme lui ayant été dictée de manière médiumnique par Frédéric Chopin en personne depuis d’autres sphères, cf. minutage 13:36 à 17:17 → [lire en ligne]
  10. Parsons 2018, cf. minutage 21:46 à 22:07 → [écouter en ligne]

Références radiophoniques

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Pradel, Van Cauwelaert et al. 2014, cf minutage 01:51 à 02:08 → [écouter en ligne]
  2. Pradel, Van Cauwelaert et al. 2014, cf minutage 01:36 à 01:50 → [écouter en ligne]
  3. Murray et Starkey 2017
    À partir du minutage 35:21, la journaliste Jenni Murray s’entretient avec Tom Brown qui est le fils de Rosemary Brown. Marion Bailey — actrice qui joue le rôle de Rosemary Brown dans le drame radiophonique The Lambeth Waltz — participe également au débat.
  4. a et b Lignon 2010, cf. minutage 22:02 à 22:14 → [lire en ligne]
  5. Lignon 2010, cf. minutage 22:15 à 22:28 → [lire en ligne]
  6. Lignon 2010, cf. minutage 25:08 à 25:49 → [lire en ligne]

Références bibliographiques

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Vetter 2017
    « 1951 heiratete sie Charles Philip Brown († 1961). »
  2. Brown 1986, p. 9
  3. Brown 1971, p. 15
  4. Spraggett 1973, p. 122, 127, 128 [lire en ligne]
  5. Spraggett 1973, p. 122, 127, 132, 133 [lire en ligne]
  6. Spraggett 1973, p. 123 [lire en ligne]
  7. Spraggett 1973, p. 129 [lire en ligne]

Références musicales

[modifier | modifier le code]
  1. (de) Rosemary Brown, Rimsting / Chiemsee, Keturi Musikverlag. c/o Paul C. R. Arends Verlag OHG & Edition Trumpf GmbH (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), Kataloge
    Liste des partitions de musique actuellement disponibles.
  2. Rachmaninov-Brown, Lyric (partition de musique), Keturi Musikverlag, , 10 p., pièce musicale pour piano solo attribuée par Rosemary Brown à Sergueï Rachmaninov (présentation en ligne)
  3. a et b Chopin-Brown, Mazurka en AbémolM, attribuée à Frédéric Chopin par Rosemary Brown (écouter en ligne)
    Pianiste : Peter Katin : la partition de musique s’affiche simultanément à l’écran.
  4. a et b Chopin-Brown, Ballade en EbémolM, attribuée à Frédéric Chopin par Rosemary Brown (écouter en ligne)
    Pianiste : Claus Jørgensens
  5. Chopin-Brown, Étude en Fdièsem, attribuée à Frédéric Chopin par Rosemary Brown (écouter en ligne)
    Pianiste : Leslie Howard : la partition de musique s’affiche simultanément à l’écran.
  6. Chopin-Brown, Mazurka no12 en Gdièse m, attribuée à Frédéric Chopin par Rosemary Brown (écouter en ligne)
    Pianiste : Peter Katin
  7. Chopin-Brown, Polonaise en Em, attribuée à Frédéric Chopin par Rosemary Brown (écouter en ligne), cf. minutage 13:36 à 17:17 → [lire en ligne]
    Morceau interprété au piano par Rosemary Brown en personne en janvier 1972 à l’occasion de sa participation télévisée à l’émission intitulée The Amazing World of Kreskin (en)[V 9].
  8. Liszt-Brown, Grüberlei [FdièseM] [« Méditation »], attribuée à Franz Liszt par Rosemary Brown (écouter en ligne)
    Pianiste : Peter Katin
    Rosemary Brown, lors d’un programme diffusé en direct par la British Broadcasting Corporation (BBC), aurait composé cette pièce musicale « en live ». Le seuil de compétences pianistiques requis ne lui aurait pas permis d’en surmonter elle-même les difficultés d’exécution. Un autre interprète, davantage à la pointe de la virtuosité escomptée, aurait alors de ce fait été expressément mandaté à cet effet.
  9. Liszt-Brown, Jesus walking on the water [« Jésus marchant sur les eaux »], attribuée à Franz Liszt par Rosemary Brown (écouter en ligne)
    Pianiste : Peter Katin : la partition de musique s’affiche simultanément à l’écran.

Autres références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (en) Ian Parrott, « Rosemary Brown », The Guardian,‎ (lire en ligne)
    « Musical medium claiming extrasensory contact with dead composers. »
  2. a b c et d (en) Douglas Martin, « Rosemary Brown, a Friend of Dead Composers, Dies at 85 », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) J. Uglow et M. Hendry, The Palgrave Macmillan Dictionary of Women’s Biography, Springer, , 4e éd., 668 p. (ISBN 0-230-50577-5, EAN 9780230505773, lire en ligne), Brown, Rosemary, p. 98
  4. (en) Charles Nicholi, « Ditties from heaven: Mrs.Brown’s greatest hits », Rolling Stone,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Kerry Woodward, « Music without borders », The Bacon,‎ , pp. 18-20s (lire en ligne [PDF])
  6. Rosemary Brown’s Music (Vinyl, LP, Album, Stereo, Gatefold) (inspired by Liszt, Chopin, Beethoven, Debussy, Schubert, Schumann, Grief, Brahms), UK, Philips – 6500 049, , performed by Rosemary Brown and Peter Katin (lire en ligne)
  7. [JEF/TD 6452] (en) Rosemary Brown – Derived From (Vinyl, LP, Album), Scotland, Warwick & Sons, ℗1968, Mary Firth, piano (OCLC 57490302, présentation en ligne)
  8. "Rosemary Brown (1916–2001)". The Skeptic’s Dictionary. Accessed 9 November 2018.
  9. « Rosemary Brown (1916-2001) », sur Les Sceptiques du Québec (consulté le )
  10. Zusne, Leonard; Jones, Warren H. (1989). Anomalistic Psychology: A Study of Magical Thinking. Lawrence Erlbaum Associates, Inc. p. 105. (ISBN 978-0-805-80507-9).
  11. Brown, Matthew. (2012). Debussy Redux: The Impact of His Music on Popular Culture. Indiana University Press. pp. 36–37. (ISBN 978-0-253-35716-8)
  12. John A. Sloboda (en) (trad. de l'anglais par Marie Isabelle Collart), L’esprit musicien : la psychologie cognitive de la musique [« The Musical mind in coll. « Oxford psychology series » (no5) (LCCN 85213018) »], Liège, Bruxelles, P. Mardaga, coll. « Psychologie et sciences humaines » (no 177), (1re éd. 1985 en anglais) (OCLC 628195218)
    Réimpression en français en 1989 chez le même éditeur (OCLC 1009539429) puis en anglais en 2008 sous forme de fichier électronique publié sous l’intitulé suivant :
    (en) The Musical Mind : the Cognitive Psychology of Music, Oxford, Oxford University Press, 2008, coll. « Oxford Scholarship Online », , 291 p. (ISBN 978-0-19-852128-0 et 0-19-852128-6, EAN 9780198521280, OCLC 613467550)
  13. Matthews, Dennis. (1969). The Story of Rosemary Brown. The Listener (en) 26.
  14. a et b Kastenbaum, Robert. (1984). Is There Life After Death?. Rider and Company. pp. 182–183
  15. (en) Robert Todd Carroll, The Skeptic’s Dictionary, (lire en ligne), From Abracadabra to Zombies, « Rosemary Brown (1916-2001) »
    « Just because a composition is written and played in the style of a particular individual, it doesn’t follow that they wrote it. — Harry Edwards. »
  16. Neher, Andrew. (2011). Paranormal and Transcendental Experience: A Psychological Examination. Dover Publications. p. 208. (ISBN 0-486-26167-0)