Rudolf Wittkower — Wikipédia
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Fratrie | Werner Joseph Wittkower (en) |
Conjoint | Margot Wittkower (en) |
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Distinctions | Médaille Serena () Bourse Guggenheim () Alice Davis Hitchcock Award (en) |
Rudolf Wittkower, né à Berlin en 1901 et mort le à New York, est un historien de l'art allemand.
Biographie
[modifier | modifier le code]Son père Henry Wittkower était un ressortissant anglais vivant en Allemagne.
Rudolf Wittkower étudie d'abord l'architecture durant une année à Berlin puis l'histoire de l'art à Munich auprès de Heinrich Wölfflin, de nouveau à Berlin auprès d'Adolph Goldschmidt et, enfin à Rome comme assistant à la bibliothèque Hertziana que dirige alors Ernst Steinmann et où, jusqu'en 1927, il écrira plusieurs articles pour le Thieme-Becker (dictionnaire général d'artistes).
De retour à Berlin, il travaille à l'université de cette ville puis, en 1932, sur invitation, à celle de Cologne où il ne restera qu'une année puisqu'il quittera l'Allemagne pour Londres en 1933 au moment de la montée du nazisme.
À Londres, il enseigne à l'Institut Warburg et à la Slade School of Fine Art.
À dater de 1954, il séjourne aux États-Unis; il est professeur invité à l'Université Harvard, professeur au département Histoire de l'art et archéologie de l'Université Columbia et, de 1969 à 1970, il enseigne à la National Gallery of Art de Washington.
Rudolf Wittkower est l'auteur de plusieurs ouvrages relatifs à l'architecture et à la sculpture.
Il étudie notamment la permanence des symboles et des thèmes dans l'Antiquité, au Moyen Âge et durant la Renaissance, et publie ses découvertes dans une série d’articles rassemblés dans l'ouvrage posthume Allegoria e migrazione dei simboli (1977).
Principes architecturaux à l'âge de l'humanisme
[modifier | modifier le code]Dans cet ouvrage qu'il publie en 1949, Wittkower recherche les influences néoplatoniciennes dans les principes architecturaux de Leon Battista Alberti et d’Andrea Palladio. Il met notamment en évidence la relation étroite entre l'architectonique de ces deux architectes et la théorie musicale de l'époque, elle-même réinspirée de l'antiquité et des principes pythagoriciens. Cet ouvrage est considéré comme majeur pour l'histoire de l'art en général.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernin : le sculpteur du baroque romain, traduction française de Dominique Lablanche, (ISBN 0-7148-9432-X)
- Qu'est-ce que la sculpture ? Principes et procédures, de l'Antiquité au XXe siècle, traduction française de Béatrice Bonne, Paris, Macula, 1995. (ISBN 2-86589-049-X)
- La Migration des symboles, traduction française de Michèle Hechter, (ISBN 2-87811-050-1)
- L'Orient fabuleux, traduction française de Michèle Hechter, (ISBN 2-87811-019-6)
- Les Enfants de Saturne : psychologie et comportement des artistes de l'Antiquité à la Révolution française, traduction française Daniel Arasse, Paris, Macula, 1985. (ISBN 2-86589-013-9)
- Art et architecture en Italie, 1600-1750, traduction française de Claude F. Fritsch, (ISBN 2-85025-239-5)
- Les Principes de l’architecture à l'âge de l'humanisme - 1949
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Dictionary of Art Historians