Rue Bourdaloue — Wikipédia
9e arrt Rue Bourdaloue | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Chaussée-d'Antin | ||
Début | 20, rue de Châteaudun | ||
Fin | 1, rue Saint-Lazare | ||
Morphologie | |||
Longueur | 74 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1824 | ||
Dénomination | 1824 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1195 | ||
DGI | 1186 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Bourdaloue est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Bourdaloue est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 20, rue de Châteaudun et se termine au 1, rue Saint-Lazare.
Elle est desservie par la ligne 12 à la station Notre-Dame-de-Lorette.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle tient son nom de Louis Bourdaloue (1632-1704), jésuite français, brillant prédicateur connu pour la qualité de ses sermons.
Historique
[modifier | modifier le code]La rue Bourdaloue est ouverte en vertu d'une ordonnance royale du relative à l'aménagement des abords de l'église Notre-Dame-de-Lorette :
- « Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre ; à tous ceux qui ces présentes verront, Salut. Sur le rapport de notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur ;
- vu l'emplacement de la nouvelle église de Notre-Dame-de-Lorette, à Paris, et des rues à ouvrir pour en faciliter les abords (les rues Bourdaloue et Fléchier), notre ordonnance du 3 janvier 1822, qui a autorisé l'acquisition d'une partie du terrain nécessaire à l'exécution de ce plan, les délibérations du Conseil Général du Département de la Seine faisant fonctions de Conseil Municipal de la Ville de Paris, vu l'avis du Préfet, notre Conseil d’État entendu, Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
- Article 1 — La position de la nouvelle église de Notre-Dame-de-Lorette, à Paris, et les alignements des rues et places projetées aux abords de l'édifice sont arrêtés conformément au plan ci-joint.
- Article 2 — Les acquisitions qui restent à conclure pour l'exécution de ce plan seront effectuées par la Ville, soit en traitant de gré à gré, avec les propriétaires, soit en procédant suivant les formes prescrites par les lois sur la matière, soit enfin, s'il y a lieu, par mesure de voirie, à charge par l'autorité municipale de soumettre à notre approbation les actes relatifs à ces acquisitions.
- Article 3 — Notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution de la présente ordonnance.
- Donné au château des Tuileries, le 4 décembre de l'an de grâce 1822, et de notre règne le vingt-huitième.
Signé : LOUIS. »
Le 11 octobre 1914, durant la Première Guerre mondiale, le no 5 rue Bourdaloue est bombardé par un raid effectué par des avions allemands[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 3 : Nicolas Villiaumé (1818-1877), historien, économiste et publiciste, y est mort le [2],[3].
- No 5 : consulat général du Mexique dans les années 1900-1920[4],[5].
- Dans cette rue[Où ?] se trouvait le siège du HOC (Comité de secours pour l'Arménie), originellement HOK (Haï Oknoutian Komité)[6]. Il est dirigé par un Conseil central. Il est formé par les comités locaux (un par ville, sauf à Paris et à Marseille). Missak Manouchian est membre du comité du Quartier latin et contribue rapidement au journal du HOC.
La rue Bourdaloue dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]La tarte Bourdaloue, entremets chaud de frangipane et de poires saupoudré de macarons écrasés, tient son nom de la rue Bourdaloue où était établi le pâtissier Fasquelle, qui l'inventa dans les années 1850[7],[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Acte de décès no 1050).
- data.bnf.fr.
- Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Berger-Levrault, 1907, p. 471.
- « Legaciones y Oficinas de Pasaportes », La Semaine à Paris, 21 novembre 1924, p. IV, sur Gallica.
- Claire Mouradian, L’Arménie, PUF, coll. « Que sais-je ? », p. 80, référence fournie par le président de Menez Ararat. Site : [1]. Menez est le mot breton pour « mont », l'association arménienne de Nantes, qui signale aussi une variante Hay Ocnoutian Gomidé ; on trouve effectivement le sigle HOG, utilisé par Cyril Le Tallec (cf. bibliographie). Ces variantes sont liées à des questions de transcription et à des différences dialectales dans la langue arménienne.
- Joseph Favre, Dictionnaire universelle de cuisine pratique, Place des Éditeurs, 2010, p. 254/1529 pp.
- Lesserteur, autre pâtissier installé également dans cette rue faisait aussi une tarte mais tirant plus sur la tarte aux amandes[réf. nécessaire].
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- « Rue Bourdaloue », site de la mairie de Paris.