Rue Colbert (Paris) — Wikipédia

2e arrt
Rue Colbert
Voir la photo.
Rue Colbert vue en direction de la rue Vivienne.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Vivienne
Début 11, rue Vivienne
Fin 58, rue Richelieu
Morphologie
Longueur 93 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1683
Ancien nom Rue Neuve Mazarin,
rue de l'Arcade Colbert
Géocodification
Ville de Paris 2185
DGI 2183
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Colbert
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue Colbert

La rue Colbert est une petite rue du 2e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Elle relie d'est en ouest la rue Vivienne et la rue de Richelieu, où elle débouche presque en face du square Louvois.

Origine du nom

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Elle porte le nom de Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) ministre de Louis XIV et contrôleur général des finances.

Rue Colbert au XIXe siècle.
Fontaine Colbert.

Elle a été ouverte le [1] sur l'ordre de Jean-Baptiste Colbert devant son hôtel de la rue Vivienne, qui s'appelait alors « rue Mazarin », sur des terrains ayant appartenu au palais Mazarin, des jardins que Colbert avait ensuite en partie rachetés au marquis de La Meilleraye, héritier du cardinal.

Percée par ordre de Colbert, elle traverse une partie des écuries de Mazarin et permet ainsi de relier l'hôtel Colbert à la rue de Richelieu : d'abord en impasse, elle s'est appelée « rue Neuve Mazarin » en hommage à Mazarin, puis « rue de l'Arcade Colbert » en raison de l'arcade sous laquelle elle passait, et qui supportait la grande galerie de l'hôtel de Nevers : Colbert avait demandé l'autorisation au duc de Nevers, l'autre héritier de Mazarin, de passer sous son hôtel[2].

Elle a été élargie en 1826 et l'arcade a été détruite à partir de 1868 : on en voit encore un fragment côté ouest, sur le mur à droite.

Le 1er septembre 1914, durant la première Guerre mondiale, la rue Colbert est bombardée par un raid effectué par des avions allemands[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Gustave Pessard et Charles Normand, Nouveau dictionnaire historique de Paris.
  2. Anne Richard-Bazire, « Dans le sillage d’Henri Labrouste, premiers travaux à la Bibliothèque nationale », Livraisons de l'Histoire et de l'architecture, no 28, 2014, p. 71-98 (lire en ligne).
  3. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute

Articles connexes

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Lien externe

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