Rue Guy-Môquet — Wikipédia
17e arrt Rue Guy-Môquet | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 17e | ||
Quartier | Épinettes | ||
Début | 152, avenue de Clichy | ||
Fin | 1, rue de La Jonquière | ||
Morphologie | |||
Longueur | 590 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1846 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Chemin des Bœufs Rue Balagny | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4392 | ||
DGI | 4440 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Guy-Môquet est une voie située dans le quartier des Épinettes du 17e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Guy-Môquet est desservie par la ligne 13 aux stations Guy Môquet et Brochant.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom de Guy Môquet (1924-1941), étudiant, otage fusillé par les Allemands le et qui résidait à proximité[1].
Historique
[modifier | modifier le code]En 1837, le chemin des Bœufs, qui relie les communes de La Chapelle à Clichy en passant par celles de Montmartre et des Batignolles-Monceau, est classé comme chemin vicinal de grande communication[2]. Mais la construction de l'enceinte de Thiers vient interrompre ce chemin au niveau de l'actuel Boulevard Bessières[3]. Une rue est donc officiellement créée par un arrêté de la commune des Batignolles-Monceau du dans le prolongement du chemin vicinal de grande communication dit des Bœufs (actuelle rue Marcadet), entre la route départementale de Paris à Saint-Ouen (actuelle avenue de Saint-Ouen) et la route départementale de Paris à Clichy (actuelle avenue de Clichy)[4]. Sur le cadastre de la commune des Batignolles-Monceau, elle apparait sous le nom de « rue du Chemin des Bœufs prolongé »[3].
Baptisée « rue Balagny », elle est classée dans la voirie parisienne par décret du [5] et numérotée par arrêté du [6]. Elle est nommée en mémoire d'Auguste Balagny, ancien maire des Batignolles-Monceau, par ailleurs, premier maire du 17e arrondissement de Paris.
La rue prend la dénomination de « rue Guy-Môquet » par arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Accès à la cité des Fleurs, voie privée, au no 1.
- Au no 65 se trouvait une fabrique du malletier Moynat, remplacée depuis par un immeuble d'habitation.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Éditions de Minuit, p. 619.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement des chemins vicinaux de la commune de Montmatre (2 août 1837) », p. 130
- Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850) Batignolles-Monceaux, tableau d'assemblage, toutes sections, 1/5000, cote ATLAS/95/1 [lire en ligne]
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Rue Balagny (2 juillet 1846) », p. 214
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 340
- Gustave Pessard, Nouveau dictionnaire historique de Paris, 1904, p. 87.