Rue Houdan — Wikipédia
Rue Houdan | ||||
Rue Houdan dans les années 1960, avant sa transformation en rue piétonne. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 48° 46′ 44″ nord, 2° 17′ 06″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Ville | Sceaux | |||
Début | Avenue de Robinson à Châtenay-Malabry | |||
Fin | Avenue du Président-Franklin-Roosevelt | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne Géolocalisation sur la carte : Île-de-France Géolocalisation sur la carte : France | ||||
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La rue Houdan est une des voies principales de Sceaux dans les Hauts-de-Seine[1]. Elle suit le tracé de la route départementale 60, autrefois chemin vicinal de grande communication no 60.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Orientée d'ouest en est, cette rue commence son parcours à l'intersection avec l'avenue des Quatre-Chemins et l'avenue Jules-Guesde. Elle est desservie à cet endroit par la gare de Robinson. Arrivée place du Général-de-Gaulle, carrefour de la rue de Fontenay et de la rue Voltaire[2], elle s'écarte de l'axe naturel formé par l'avenue de Camberwell et se dirige vers le centre historique de la ville. Elle se termine entre le parc de Sceaux et le jardin de la Ménagerie, dépendance du parc acquise par la municipalité en 1798[3].
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Ce nom apparaît déjà sur le plan de la ville et du château dressé par E.F. Cicille en 1785[4]. Son origine pourrait être la ville de Houdan, dans les Yvelines, qui approvisionnait le marché en bestiaux.
Le 21 novembre 1793, le conseil général de la commune prit toutefois la décision de la scinder en deux parties : la première, de la Place-d'Armes à la rue du Puits, prendrait le nom de rue de l'Unité, tandis qu'au-delà et dans la direction du Plessis, elle s'appellerait rue de la Force-Armée. On ne sait quand ces dénominations furent abandonnées.
Historique
[modifier | modifier le code]C'est en 1976 que la municipalité décide de rendre la rue piétonne. Ce changement, révolutionnaire à l'époque, se heurta dans un premier temps à une levée de boucliers des commerçants. Toutefois, les travaux de voirie semblent avoir augmenté la fréquentation de l'endroit et, partant, son activité commerciale[5],[6]. Cette expérimentation fut renouvelée en 2018[7].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Cimetière de Sceaux.
- Promenade départementale des Vallons-de-la-Bièvre.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, à l'angle de la rue du Docteur-Berger.
- En face de l'église, un marché couvert construit en 1895.
- Parc de Sceaux.
- Au no 43, un ensemble d'habitation inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel sous la référence IA00119703[8].
- Au no 110, fontaine mise en place au XIXe siècle, inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel sous la référence IA00119774[9].
- Central téléphonique Robinson, dont les anciens indicatifs étaient FLO et ROB.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Rue Houdan
- Sceaux - Place du Général de Gaulle et abords
- Etat des communes à la fin du XIXe siècle. , Sceaux : notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général par Fernand Bournon ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales, 1901
- Nouveau plan des jardins de Sceaux Ponthièvre présenté à à S. A. S. Monseigneur le duc de Penthièvre par ses très humbles, très obéissants serviteurs P. Champin et E F. Cicille en 1785
- Jila Varoquier, « 40 ans que la rue Houdan n’a pas vu de voitures », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Exposition Les 40 ans de la rue Houdan », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Anthony Lieures, « A Sceaux, de la gastronomie et moins de voitures pour un centre-ville plus digeste », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Ensemble d'édifices à cour commune
- Fontaine