Rue des Coquilles — Wikipédia
Anc. 7e arrt Rue des Coquilles (absorbée en 1851) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 7e | |
Quartier | Arcis | |
Début | Rue de la Tixéranderie | |
Fin | Rue de la Verrerie | |
Morphologie | ||
Longueur | 70 m | |
Largeur | 10 m | |
Historique | ||
Création | Avant le XIIIe siècle | |
Ancien nom | Ruelle Gentien Rue Gentien Rue Jacques Gentie Rue Jean Gentien Ruelete Gencien | |
Géolocalisation sur la carte : Paris | ||
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La rue des Coquilles est une ancienne voie de Paris qui était située dans l'ancien 7e arrondissement et qui a été absorbée par la rue du Temple en 1851.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Son nom lui vient des coquilles qui ornaient la porte et les fenêtres d'un hôtel particulier situé au coin de la rue de la Tixéranderie.
Situation
[modifier | modifier le code]Située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier des Arcis, la rue des Coquilles, d'une longueur de 70 mètres, commençait aux 17-21, rue de la Tixéranderie et finissait aux 57-59, rue de la Verrerie[1].
Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 9 et le dernier numéro pair était le no 6.
Historique
[modifier | modifier le code]Sous le règne de Philippe Auguste, cette voie était déjà bordée de constructions.
En l'an 1300 et au XIVe siècle, des actes lui donnent le nom de « ruelle Gentien », de « rue Gentien », « rue Jacques Gentien » ou « rue Jean Gentien[3] » qui était le nom de deux particuliers, bourgeois de Paris, qui y possédaient des maisons. Le cartulaire de Saint-Maur fait mention de Pierre Gentien dont la maison située dans la rue de la Tixéranderie, vis-à-vis de celle des Coquilles, était occupée par des usuriers lombards.
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « ruelete Gencien ».
À la fin du XVe siècle, elle prend le nom de « rue des Coquilles » en raison de la construction d'un hôtel particulier, bâti à cette même époque au coin de la rue de la Tixéranderie, dont les portes et les fenêtres étaient ornés de coquilles.
Elle est citée sous le nom de « rue Cocquilière » dans un manuscrit de 1636 ou le procès-verbal de visite, en date du , indique : « que nous avons trouvé la plus grande partie salle et pleine d'immundices ».
Une décision ministérielle, du () signée l'abbé de Montesquiou fixe la largeur de cette voie publique à 10 mètres, car à cette époque elle n'avait que 3 mètres de largeur. De 1815 à 1821, les maisons qui bordaient cette rue furent presque toutes reconstruites. Cette largeur de 10 mètres est maintenue, en vertu d'une ordonnance royale du .
En 1851, la rue des Coquilles fusionne avec les rues Barre-du-Bec, Sainte-Avoye et du Temple, pour former une nouvelle rue, qui garde le nom de « rue du Temple ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 28e quartier « Arcis », îlot no 1, F/31/86/02, îlot no 2, F/31/86/03.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Également écrit « Gencien ».
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.