Rue Kléber (Nantes) — Wikipédia
Rue Kléber | ||||
Vue de la place de la Monnaie | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 50″ nord, 1° 33′ 57″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Place de la Monnaie | |||
Fin | Rue Copernic | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | XIXe siècle | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique | ||||
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La rue Kléber est une voie de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le centre-ville de Nantes, la rue Kléber, qui relie la place de la Monnaie aux rues Copernic et Racine, est pavée et ouverte à la circulation automobile en sens unique. Sur son tracé, elle n'est traversée que par la rue de la Galissonnière.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette artère honore le général Jean-Baptiste Kléber (1753-1800), officier qui s'illustre lors des guerres de la Révolution, notamment en Vendée et en Égypte[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La voie, projetée en 1827, est percée en 1837, sur un terrain où se situaient une corderie et le bois de la Touche (du nom du fief dépendant du manoir du même nom, intégré au musée Dobrée)[1]. Dans un premier temps, elle est en impasse[2], et mesure moins de la moitié de la longueur d'elle atteindra après son extension à la fin du Second Empire, après une enquête publique réalisée en 1865[3].
La dénomination de cette artère lui est attribuée dès sa création, le .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]La rue abrite le premier immeuble d'habitations et de commerces[4] de style Art déco construit à Nantes . Situé au no 10 bis, il est construit en 1925[5] ou 1928[6] d'après les plans de l'architecte Henri Vié, associé à son fils. Le décor, notamment les mosaïques, est l'œuvre d'Isidore Odorico (également auteur de la façade de la confiserie Bohu, rue de la Marne)[5],[6]. Le toit-terrasse est également une première à Nantes[5].
- Immeuble 10 bis Rue Kléber.
- Mosaïques d'Isidore Odorico.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pied 1906, p. 159.
- « Cote : 1Fi1053 - Plan cadastral parcellaire de la commune de Nantes, 1835, Section S de Launay, feuille 3ème, parcelles n° 451 au 992 », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- « 6Fi714 - Mairie de la ville de Nantes - Voirie Urbaine - Prolongement des rues Kléber et de la Galissonnière : alignement et nivellement - Enquête, le 18 octobre 1865. Signé du maire Ferdinand Favre. », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- https://www.nantes-locaux-commerciaux.fr/location-mur-commercial-nantes-rue-kleber/
- Olart 2009, p. 50.
- Flohic 1999, p. 767.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 50.
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 159.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Rue Kléber sur le site des archives municipales de Nantes