Rue Saint-Joseph (Paris) — Wikipédia

2e arrt
Rue Saint-Joseph
Voir la photo.
Rue Saint-Joseph vue depuis la rue Montmartre.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Mail
Début 7, rue du Sentier
Fin 140, rue Montmartre
Morphologie
Longueur 160 m
Largeur 10 m
Historique
Ancien nom Rue du Temps-Perdu
Géocodification
Ville de Paris 8880
DGI 8659
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Saint-Joseph
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue Saint-Joseph
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La rue Saint-Joseph est une voie du 2e arrondissement de Paris, dans le quartier du Mail.

Situation et accès

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Longue de 160 mètres, elle commence 7, rue du Sentier et finit 140, rue Montmartre.

Le quartier est desservi par la ligne 3 à la station Bourse.

Origine du nom

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Le nom lui vient de la chapelle Saint-Joseph située autrefois à l'angle de cette voie et de la rue Montmartre.

L'ancien cimetière Saint-Joseph en 1839.

Anciennement cette rue portait le nom de « rue du Temps-Perdu » mais on en ignore la raison[1]. Jacques Hillairet apporte toutefois quelques précisions : cette rue existait sous ce nom en 1595 et cet odonyme a pour origine une enseigne[2].

La rue Saint-Joseph actuelle tient son nom de la chapelle Saint-Joseph située autrefois à l’angle de cette voie et de la rue Montmartre[3]. Elle prend ce nom en 1640[1] ou, selon Jacques Hillairet, en 1646, lors de la construction de cette chapelle qui servit de chapelle funéraire au cimetière Saint-Joseph attenant[2].

La chapelle Saint-Joseph serait réaménagée en 1794 par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine pour servir de salle des séances du comité révoluionnaire de la section de Brutus (après ).

Cette voie a fait partie jusqu’en 1860 de l’ancien 3e arrondissement et du quartier Montmartre[4],[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Plaque commémorative apposée au 10, rue Saint-Joseph.
  • No 12 : centre Saint-Paul (CCCSP) comportant une chapelle dont le culte est assuré par des prêtres de l’Institut du Bon-Pasteur (IBP)[6].

Dans la littérature

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Dans le roman le Chevalier d'Harmental d’Alexandre Dumas, le héros éponyme, impliqué dans une conspiration, doit, pour donner le change, emménager dans une mansarde au cinquième étage d’un immeuble situé rue du Temps-Perdu. Explorant sa nouvelle demeure, il est amené à faire les constatations suivantes :

« [Le chevalier d’Harmental] put se convaincre tout d’abord de la vérité de l’observation que madame Denis avait faite relativement à la rue : à peine avait-elle dix ou douze pieds de large, et, du point de vue élevé d’où les regards du chevalier plongeaient, elle lui paraissait plus étroite encore ; ce peu de largeur, qui pour tout autre locataire eût sans doute été un défaut, lui parut au contraire une qualité, car il calcula aussitôt que dans le cas où il serait poursuivi, à l’aide d’une planche posée sur sa fenêtre et sur la fenêtre percée vis-à-vis, il pouvait passer de l’autre côté de la rue. Il était donc important d’établir, à tout événement, avec les locataires de la maison en face des relations de bon voisinage[7]. »

Notes et références

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  1. a et b Jean de La Tynna, Dictionnaire des rues de Paris accompagné d'un plan de Paris, p. 476 (lire en ligne).
  2. a et b Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, édition 1997, t. 2, p. 450.
  3. « Rue Saint-Joseph », www.v2asp.paris.fr (consulté le ).
  4. <https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200946t/f357.image Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments], p. 351, sub verbo « Joseph (rue Saint-) ».
  5. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et des monuments de Paris, introduction par Michel Fleury (pages IX à XIX), suivie du fac-similé de la 2e édition de 1855, Éditions Maisonneuve & Larose, 1994, 796 p. (ISBN 2-7068-1098-X), p. 452, sub verbo « Joseph (rue Saint-) ».
  6. Site de l'institut, www.cccsp.fr (consulté le ).
  7. Alexandre Dumas, le Chevalier d'Harmental, vol. 1, Paris, Calmann Lévy, 1896 (édition originale 1842) (lire en ligne), « La Mansarde », p. 47.

Articles connexes

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Liens externes

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