Rue Thiroux — Wikipédia
9e arrt Rue Thiroux (disparue en 1849) | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Chaussée-d'Antin | ||
Début | Rue de Caumartin à partir de la rue des Mathurins | ||
Fin | Rue de Caumartin à partir de la rue de Provence | ||
Historique | |||
Création | 1773 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1609 | ||
DGI | 1617 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris | |||
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La rue Thiroux est une ancienne voie située dans le quartier de la Chaussée-d'Antin du 9e arrondissement de Paris, absorbée le par la rue de Caumartin.
Situation
[modifier | modifier le code]Elle était à l'emplacement actuel de la portion de la rue de Caumartin, située entre la rue des Mathurins et la rue de Provence, alors rue Saint-Nicolas d'Antin et plus anciennement rue de l'Égout[1].
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle portait le nom du président de la Chambre des enquêtes du Parlement de Paris, Louis-Lazare Thiroux d'Arconville (1712-1789) qui entreprit les travaux d'ouverture de la voie.
Historique
[modifier | modifier le code]Elle fut ouverte en 1773 sur le territoire des Porcherons, propriété du couvent des Mathurins de Paris qui y possédaient de grandes propriétés en marais et fermes qu'ils cédèrent entre 1768 et 1779 par baux emphytéotiques de 99 ans, charge au preneur de bâtir dans un délai donné des bâtiments qui devaient leur revenir à la fin du bail[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 3 : emplacement de la Manufacture de la Reine, fabrique de porcelaine fondée en 1776 par André Marie Lebeuf. Elle fut l'une des plus renommées de Paris à cette époque. Il la vendit le à Charles Barthélemy, son frère Guy et Marie Antoine Houzel[3].
- No 9 : domicile en 1835 d'Édouard Félix Étienne Emery, professeur d'anatomie à l'École des beaux-arts de Paris[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Régine de Plinval de Guillebon, La Porcelaine de Paris sous le Consulat et l'Empire…, Droz, 1985, p. 137.
- Thèse de Nicolle Mounier, Le Quartier des Porcherons, cité par[Qui ?].
- Pour 25 000 livres en espèces métalliques d'or et d'argent, et consentait la location des locaux dont il était propriétaire par un bail de neuf ans moyennant un loyer annuel de 3 000 livres (Régine de Plinval de Guillebon, op. cit., p. 137).
- Guyot de Fère, Statistique des beaux-arts en France, annuaire des artistes français…, Paris, 1835, p. 9.