Rue de Sèvres — Wikipédia

6e, 7e, 15e arrts
Rue de Sèvres
Voir la photo.
La rue de Sèvres vue en direction de la place Michel-Debré.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 6e
7e
15e
Quartiers Notre-Dame-des-Champs
Saint-Germain-des-Prés
Saint-Thomas d'Aquin
Necker et
École militaire
Début 2, carrefour de la Croix-Rouge
Fin 1, boulevard Pasteur et 85, avenue de Breteuil
Morphologie
Longueur 1 500 m
Largeur 18 à 24 m
Historique
Ancien nom Chemin de la Maladrerie
Voie de Sèvres
Grand chemin de Sèvres
Chemin de Meudon
Chemin des Charbonniers
Chemin du Boullouer
Rue des Petites-Maisons
Rue de l'Hôpital-des-Petites-Maisons
Rue du Boullouer
Rue du Boullaier
Rue du Boulloy
Rue du Bouloir-Saint-Germain
Géocodification
Ville de Paris 8585
DGI 8955
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Sèvres
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue de Sèvres est une rue traversant les 6e, 7e et 15e arrondissements de Paris.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Elle est desservie par les lignes 10 et 12 à la station Sèvres - Babylone, par la ligne 10 à la station Vaneau, par les lignes 10 et 13 à la station Duroc et par la ligne 6 à la station Sèvres - Lecourbe.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]

Cette voie doit son nom à la commune de Sèvres à laquelle elle mène.

Au XIIIe siècle, cette voie était appelée « chemin de la Maladrerie » à cause d'un hôpital de lépreux qu'il longeait, endroit occupé aujourd'hui par le square Boucicaut[1],[2] et l'allée Pierre-Herbart.

En 1355, elle est indiquée dans le censier sous le nom de « voie de Sèvres », puis prend successivement les noms « grand chemin de Sèvres », « chemin de Meudon », « chemin des Charbonniers », « chemin du Boullouer » avant de devenir « rue du Boullouer », puis « rue du Boullaier », « rue du Boulloy » et « rue du Bouloir-Saint-Germain » à partir de 1568.

En 1624, elle prend le nom de « rue des Petites-Maisons » puis « rue de l'Hôpital-des-Petites-Maisons », l'hôpital de lépreux ayant été transformé en asile d'aliénés sous le nom d'hôpital des Petites-Maisons ou hôpital des Petits-Ménages. L'hospice est transféré à Issy-les-Moulineaux en 1863 et le boulevard Raspail est tracé à son emplacement[3],[4].

Le 15 juillet 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose « rue de Sèvres (sq. Croisic) »[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]
  • No 51 : le peintre anglais Thomas William Marshall (1875-1914) y avait son atelier en 1905[13].
  • No 59 formant angle avec le no 2, rue Saint-Placide : maison (XVIIIe siècle[14]) avec niche d'angle abritant une Vierge à l'Enfant.
    En 1838, le marchand de vin et traiteur nommé Guignet occupe ce lieu. En cette année, la goguette parisienne dénommée Frileux y établit son siège hivernal[15].
  • No 64 : façade avec bas-reliefs.

Emplacement non localisé

[modifier | modifier le code]
  • Hôtel de Rosmadec[25]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 518-522.
  2. square Boucicaut.
  3. France Archives (portail national des archives), « Hôpital Corentin-Celton et fondation Devillas »
  4. « Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) »
  5. Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute dans le quotidien Excelsior du 9 janvier 1919, p. 5 (en ligne).
  6. « Paris 6e : le 6 rue de Sèvres se refait une beauté », sur businessimmo.com, 12 juillet 2023.
  7. Bulletin de la Société J.-K. Huysmans, volume 9, 1967, p. 54.
  8. Colette Seghers, Pierre Seghers, un homme couvert de noms, Éditions Seghers, 1981.
  9. Jessica Nelson, L'orageuse, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-45864-3) page 277.
  10. Commission du vieux Paris, Rapport sur le couvent des Dames hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve, rue de Sèvres, 25 et 27, qui va prochainement disparaître pour le percement du boulevard Raspail, procès-verbal de la Commission du vieux Paris du , pp. 2018-2019.
  11. Marc C. Villa, La Vie après la mort, 2022.
  12. Notice no PA00088690, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Société du salon d'automne, Exposition de 1905: Catalogue de Peinture, Dessin, Sculpture, Gravure, Architecture et Arts Décoratifs, Grand Palais des Champs-Élysées, Cie Française des Papiers-Monnaie, Paris, , 228 p.
  14. 59 rue de Sèvres sur le site bercail.com.
  15. Émile de La Bédollière, Le Nouveau Paris : Histoire de ses 20 arrondissements, Gustave Barba, Paris, 1860 p. 223 (en ligne).
  16. Musée de l'Annonciade de Saint-Tropez, Achille Laugé (1861-1944), portraits pointillistes, 1990.
  17. « Jardin Helen Keller - Institut national des jeunes aveugles », sur paris.fr (consulté le ).
  18. Anne Dugast, Isabelle Parizet, Dictionnaire par noms d'architectes des constructions élevées aux XIXe siècle et XXe siècle, Commission des travaux historiques 1996.
  19. L'enclos, dénommé « combat des Animaux » est visible sur le plan de Turgot de 1734 à l'angle de la rue de La Barouillère.
  20. Devenu désormais place du Colonel-Fabien.
  21. 135 ou 155 ? Déchiffrage difficile.
  22. Archives départementales de Paris, 1888, Décès, 06, V4E 5952.
  23. Notice no PA00088655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. Maurice Lecœur, Autour de Guillaume Fouace, éditions Isoète, Cherbourg-Octeville, 2010.
  25. Archives départementales de Paris, 6 AZ 976, voir aussi DE 1-2, Mémoire d'ouvrages de charpente faits en l'hôtel du comte de Rosmadec, rue de Sèvres, par Guérin maître charpentier et exécutés par Couvert architecte, maître maçon le 16 novembre 1771.

Liens externes

[modifier | modifier le code]