Rue de la Bienfaisance (Paris) — Wikipédia

8e arrt
Rue de la Bienfaisance
Voir la photo.
Rue de la Bienfaisance à hauteur de la place du Guatemala.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Europe
Début Rue du Rocher
Rue de Vienne
Fin Place de Narvik
Voies desservies Rue Portalis
Avenue César-Caire
Rue du Général-Foy
Place du Guatemala
Boulevard Malesherbes
Rue de Miromesnil
Rue Treilhard
Morphologie
Longueur 615 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1793
Dénomination 1816
Ancien nom Rue de l'Observance
Rue de Rovigo
Géocodification
Ville de Paris 0970
DGI 0960
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Bienfaisance
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue de la Bienfaisance
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue de la Bienfaisance est une voie du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Longue de 615 mètres, elle commence 29, rue du Rocher et 5, rue de Vienne et se termine place de Narvik.

La rue est desservi par la ligne 9 à la station Saint-Augustin.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]

Cette rue rend honneur au docteur Goetz († 1813), médecin qui habitait au no 9 et qui était célèbre pour ses nombreux actes de bienfaisance.

La rue est indiquée sur le plan de Verniquet mais sans dénomination.

Lors de sa séance du , le bureau de la ville autorise le nivellement de la rue pour la rendre praticable entre la rue des Rochers et la rue de Miromesnil. Elle est alors citée avec la dénomination de « rue de l'Observance », peut-être parce que des religieux de l'Observance y avaient demeuré quelque temps, au commencement du règne de Louis XVI[1].

Lors de la construction de l'abattoir du Roule (voir « Rue de Miromesnil »), la rue est prolongée en 1816 jusqu'à l'avenue latérale gauche de cet établissement et prend le nom de « rue de la Bienfaisance ». Une décision ministérielle du fixe alors la largeur de la rue à 10 mètres. Elle est alignée en 1846 et sa largeur est alors portée à 12 mètres.

En 1883, la partie comprise entre la rue de Miromesnil et la rue de Téhéran est ouverte sur les terrains des anciens abattoirs du Roule, désaffectés dans les années 1860.

La partie comprise entre le boulevard Malesherbes et la rue de Miromesnil est appelée « rue de Rovigo » de 1869 à 1879 en l'honneur d'Anne Jean Marie René Savary, duc de Rovigo.

Décret du

« Napoléon, etc.,

sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur,
Vu l'ordonnance du 10 juillet 1816 ;
vu les propositions de M. le préfet de la Seine ;
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 4. — Les deux rues ouvertes au sud du parc Monceau prendront :
la première, parallèle à la rue de Lisbonne, le nom de rue Murillo ;
la seconde, située entre la rue de Courcelles et le parc Monceau, celui de rue Rembrandt ;
la partie de la rue de la Bienfaisance comprise entre le boulevard Malesherbes et l'avenue de Messine prendra le nom de rue de Rovigo ;
la partie de la rue de la Pépinière comprise entre le boulevard Malesherbes et la rue du Faubourg-Saint-Honoré prendra le nom de rue Abbatucci ;
etc.
Article 17. — Notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait au palais de Fontainebleau, le 10 août 1868[2]. »

Dans le cadre du programme « rues aux écoles », la rue est entièrement piétonisée en 2023.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]
École au no 7.
École élémentaire au no 12.
No 41 : hôtel de Broglie.

Bâtiments détruits

[modifier | modifier le code]
  • No 7 : en 1857, pension de jeunes gens dirigée par M. Jacquet et fondée par M. Rétif[1]. En 1910, école libre de la paroisse Saint-Augustin.
  • No 9 (ancien no 5) : emplacement de la maison du docteur Goetz, occupée après lui par l'homme politique Prosper de Chasseloup-Laubat (1805-1873). Elle a été détruite en 1890 lors de l'agrandissement de l'école du no 7.
  • No 44 : hôtel construit en 1866, appartenant en 1910 au docteur Étienne Lancereaux (1829-1910)[5],[10].

Habitants célèbres

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Lefeuve, op. cit.
  2. MM. Alphand, A. Deville et Hochereau, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques.
  3. Jacques Rougerie, « 1871 : la Commune de Paris », Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des femmes, PUF, 1997, p. 405-431.
  4. Bulletin des lois de la Republique Francaise, Impr. Nationale des Lois, (lire en ligne)
  5. a b c et d Rochegude 1910, p. 51.
  6. Michel Laffitte, « L'UGIF, collaboration ou résistance ? », in Revue d'histoire de la Shoah, 2006/2, no 185, p. 45-64 (en ligne).
  7. Raphaël Proust, « 1974, Giscard peopolise la campagne de la droite », www.slate.fr, 18 avril 2012.
  8. Becq de Fouquières 1953, p. 227.
  9. a b c d et e Becq de Fouquières 1953, p. 226.
  10. Becq de Fouquières 1953, p. 225.
  11. Becq de Fouquières 1953, p. 225. Le même auteur indique qu'il habitait auparavant rue Roy.
  12. Rochegude 1910, p. 50.
  13. Dimitris Stefanakis, Film noir, Éditions Viviane Hamy, 2013, 340 p. (ISBN 978-2878585773).
  14. Journal de la Société des Américanistes, année 1906, vol. 3, p. 156.
  15. Marcel Thomas, Esterhazy ou l'envers de l'affaire Dreyfus, Paris, Vernal/Philippe Lebaud, , 401 p. (ISBN 978-2865940493), p. 195.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]