Rue de la Colonie — Wikipédia
13e arrt Rue de la Colonie | |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Maison-Blanche | ||
Début | 57, rue Vergniaud | ||
Fin | 8, place de l'Abbé-Georges-Hénocque | ||
Morphologie | |||
Longueur | 600 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1885 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2220 | ||
DGI | 2217 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue de la Colonie est une voie du 13e arrondissement de Paris située dans le quartier de la Maison-Blanche.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue de la Colonie commence rue Vergniaud et finit place de l'Abbé-Georges-Hénocque.
Elle est desservie à proximité par la ligne 7 du métro de Paris à la station Tolbiac et par la ligne 3a du tramway d'Île-de-France à la station Poterne des Peupliers.
- La rue de la Colonie depuis la rue Barrault vers la rue Vergniaud.
- La rue de la Colonie depuis la rue Barrault vers la rue Bobillot.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle doit son nom à la présence d'une colonie de chiffonniers en son site, dans les années 1890[1],[2].
-
Colonie de chiffonniers de la Butte-aux-Cailles en . -
La rue de la Colonie près de la butte aux cailles (Chauvet, Jules-Adolphe - 1884).
Historique
[modifier | modifier le code]Cette rue a été ouverte en trois étapes différentes[1] :
- en 1885 dans l'ancienne vallée de la Bièvre récemment canalisée et remblayée[3], entre la place de l'Abbé-Georges-Hénocque, à l'époque « place des Peupliers », et la rue de la Fontaine-à-Mulard ;
- en 1901 entre les rues Vergniaud et Barrault ;
- en 1913 entre les rues Barrault et de la Fontaine-à-Mulard[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- L'hôpital privé des Peupliers, ancien hôpital de la Croix-Rouge.
- No 14 : atelier du sculpteur Alexander Calder où il réalisa en 1929 son ensemble le Cirque.
- À l'angle avec la rue Vergniaud, la Fondation de la France libre.
- Nos 71-73 : immeuble assez étonnant car quasiment totalement recouvert de vigne vierge japonaise.
- No 72 : en 1910, la mécène Winnaretta Singer y achète un terrain pour y faire construire des habitations à bon marché à l'intention de familles ouvrières[5]. L’immeuble, qui est l’œuvre de l’architecte Georges Vaudoyer[6], est daté de 1911[7], comme on peut le lire en façade.
-
N°3 à 9bis : maisons de ville. -
Entrée rue de la Colonie de l'hôpital privé des Peupliers. -
Fondation de la France Libre. -
Immeuble des nos 71-73.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, éditions de Minuit, , 1583 p. (ISBN 2-7073-1054-9, BNF 36618590), p. 371.
- Gérard Conte, C'était hier… Le 13e arrondissement, Paris, L.M. – Le Point, , 191 p. (ISBN 2-904463-04-6), p. 90.
- Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne : promenades au fil d'une rivière disparue, Paris, éditions Parigramme, , 156 p. (ISBN 2-84096-238-1), p. 75-85.
- Le Petit Parisien du 18 août 1910, page 5
- Sylvia Kahan, Winnaretta Singer-Polignac, Princesse, mécène et musicienne, Les Presses du Réel, , p. 263
- La Construction moderne, 21 mai 1910, p. 165.
- « Immeuble de la Fondation Singer-Polignac », sur pss-archi.eu.