Rue des Vieilles-Garnisons — Wikipédia
Anc. 9e arrt Rue des Vieilles-Garnisons (disparue) | ||
Plan de la place de Grève, de l'Hôtel de Ville de Paris et des rues alentour avec la rue des Vieilles-Garnisons. | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 9e | |
Quartier | Hôtel-de-Ville | |
Début | Rue du Tourniquet-Saint-Jean | |
Fin | Rue de la Tixéranderie | |
Morphologie | ||
Longueur | 70 m | |
Largeur | 6 m | |
Historique | ||
Ancien nom | Rue Marteret Rue des Garnisons Rue de Saint-Esprit | |
Géolocalisation sur la carte : Paris | ||
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La rue des Vieilles-Garnisons est une ancienne voie de Paris qui était située dans l'ancien 9e arrondissement (actuel 4e arrondissement). Elle disparait au début du XIXe siècle.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle doit son nom au fait que le maître de la garnison possédait une maison rue de la Tixéranderie près de cette rue[1].
Situation
[modifier | modifier le code]Située dans l'ancien 9e arrondissement, quartier de l'Hôtel-de-Ville, cette voie publique commençait à la rue du Tourniquet-Saint-Jean, formait un retour d'équerre et se terminait à la rue de la Tixéranderie[2].
L'aile nord de l'hôtel de ville de Paris occupe son emplacement[2].
La rue du Coq-Saint-Jean la prolongeait vers le nord[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Au XIIIe siècle[3], la rue est désignée sous le nom du Marteret, Matrais ou Martroi-Saint-Jean (cf. rue du Martroi-Saint-Jean toute proche)[1]. Dans un compte de la prévôté de 1448, elle est nommée rue des Garnisons[3]. En 1522, on la retrouve sous le nom de rue du Saint-Esprit, en raison de sa proximité de l'hôpital du Saint-Esprit[3]. Elle est également nommée ruelle Jehan Savary[1]/
La rue longeait le nord du cimetière de l'église Saint-Jean-en-Grève, à la place duquel est construite la chapelle de la Communion au XVIIIe siècle.
La largeur de la rue est fixée à 6 m par décision ministérielle du 28 brumaire an VI ()[3].
Sous le Premier empire, la fontaine de la rue des Vielles-Garnisons est construite à l'angle avec la rue de la Tixéranderie par l'architecte Louis-Simone Bralle.
Vers 1810, elle est supprimée et son emplacement servit à former le jardin à l'hôtel du préfet de la Seine, construit à la même époque à la place de l'hôpital du Saint-Esprit[3].
En 1838, cet ensemble est englobé dans les nouvelles constructions de l'hôtel de ville[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- A. Béraud et Pierre Joseph Spiridon Duféy de l'Yonne, Dictionnaire historique de Paris, t. II, Paris, Librairie nationale et étrangère, (lire en ligne), p. 334-334.
- « Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 321 [lire en ligne]