Sœurs de Saint Joseph de Turin — Wikipédia
Sœurs de Saint-Joseph de Turin | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | 1823 par Columbano Chiaverotti |
Approbation pontificale | 31 décembre 1912 par Pie X |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | ignacienne |
But | enseignement, soins aux personnes âgées et aux malades, travail dans les missions. |
Structure et histoire | |
Fondation | 1823 Turin |
Abréviation | S.S.J. |
Patron | saint Joseph |
Branche(s) | sœurs de Saint-Joseph de Rome sœurs de Saint-Joseph de Novare |
Liste des ordres religieux | |
Les Sœurs de Saint-Joseph de Turin sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical faisant partie de la fédération italienne des sœurs de Saint Joseph.
Histoire
[modifier | modifier le code]La congrégation dérive de la fondation faite au Puy-en-Velay par le jésuite Jean-Pierre Médaille (1610-1669). L'origine des Sœurs de Saint-Joseph de Turin remontent au lorsque trois sœurs de Saint Joseph de Chambéry ouvrent une maison à Turin ; Columbano Chiaverotti, archevêque de Turin rend la communauté turinoise autonome de la maison-mère de Chambéry en 1823[1].
Les sœurs s'installent dans le quartier populaire de Borgo Dora (it) où elles commencent à se consacrer aux soins des enfants des douaniers et des ouvriers de la poudrière ; Elles collaborent aux œuvres de Juliette Colbert de Barolo en faveur des prisonniers, des enfants malades, pour la réhabilitation des prostituées ; Elles contribuent à la formation des congrégations des pénitentes de Sainte Marie-Madeleine, des Sœurs de Sainte-Anne de Turin et des Sœurs missionnaires de la Consolata[1].
La congrégation de Turin donnent naissance aux Sœurs de Saint Joseph de Rome (qui fusionnent en 1876 avec les Sœurs de Saint-Joseph de Chambéry)[2]et aux Sœurs de Saint-Joseph de Novare fondées en 1826. L'institut reçoit le décret de louange le et l'approbation définitive de ses constitutions religieuses le [1].
En 1966, elle forme la fédération italienne des sœurs de Saint Joseph avec Aoste, Chambéry, Coni, Pignerol, Novare et Suse[3]. En juillet 2006, les Sœurs de Saint-Joseph de Novare et les Sœurs de Saint-Joseph de Suse (fondées en 1867 par les Sœurs de Saint Joseph d'Aoste) fusionnent avec les Sœurs de Saint-Joseph de Turin. Les Sœurs de Saint Joseph de Pignerol fusionnent avec Chambéry le 1er mai 2021[4].
Activités et diffusion
[modifier | modifier le code]Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux personnes âgées et aux malades et travaillent dans les missions.
La maison généralice est à Turin.
En 2017, la congrégation comptait 272 sœurs dans 48 maisons[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 567
- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 559
- (it) « Suore di San Giuseppe-Federazione italiana », sur suore-san-giuseppe-fed.it (consulté le )
- (it) « Fusione di congregazioni », sur https://www.suore-san-giuseppe-fed.it (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1631
Lien externe
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