SWAT : Unité d'élite — Wikipédia

SWAT : Unité d'élite

Titre original S.W.A.T.
Réalisation Clark Johnson
Scénario David Ayer
David McKenna
Acteurs principaux
Sociétés de production Original Film
Camelot Pictures
Chris Lee Productions
Illusion Entertainment
Columbia Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Action
Durée 117 minutes
Sortie 2003

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

SWAT : Unité d'élite (S.W.A.T.) est un film américain réalisé par Clark Johnson, sorti le aux États-Unis.

C'est une adaptation de la série télévisée américaine Section 4 créée par Robert Hamner en 1975.

Une unité spécialisée existante dans les principales polices aux États-Unis, —  le SWAT, acronyme de Special Weapons And Tactics (en français : « armes et tactiques spéciales »), — est capable de mener des opérations à hauts risques avec un armement et des tactiques adaptées.

Le SWAT du Los Angeles Police Department (LAPD) est envoyé sur un braquage de banque, mais l'opération tourne mal. Brian Gamble et Jim Street, partenaires, sont sanctionnés par leur capitaine. Street est envoyé à l'armurerie, et Gamble quitte la police. (Cette scène a été fortement inspirée par l'affaire du North Hollywood Shoot Out qui vit en 1997 à Los Angeles deux criminels fortement armés et portant des gilets pare balles résister à 200 policiers et membres du SWAT pendant 44 minutes).

Six mois plus tard, le sergent Dan Hondo, un vétéran du SWAT, est chargé de composer une équipe. À l'armurerie, il remarque immédiatement Street. Il le recrute, ainsi que quatre autres policiers : Deke, un jeune afro-américain père de famille, Sanchez, une combative jeune femme qui s'illustre notamment en arrêtant un malfrat bien plus costaud qu'elle, ainsi que McCabe et Boxer, deux agents du SWAT qui sont en rivalité avec Street depuis longtemps.

C'est alors qu'entre en scène un criminel mondialement recherché : Alex Montel, chef d'un empire financier illégal de centaines de millions de dollars. Il est arrêté pour un simple feu arrière brûlé sur sa voiture. Alors qu'il était transféré vers une prison fédérale, il est libéré par ses hommes de main. Au même moment, l'équipe de Hondo arrive et le maîtrise, la police ayant compris à qui elle avait affaire. Montel est donc ré-embarqué vers le pénitencier. À la foule de caméras et de journalistes, il hurle qu'il offrira 100 millions de dollars à celui qui le sortira de prison.

L'équipe d'Hondo est chargée de l'escorte de Montel. Alors que la police met en place une diversion qui se solde par un sanglant affrontement avec des gangsters venus délivrer Montel, Hondo et son équipe se tiennent prêts à faire embarquer le prisonnier à bord d'un hélicoptère du LAPD. Mais l'hélicoptère est abattu par un tireur d'élite qui lui tire une balle de 12,7 mm dans le rotor.

Devant cet incident, le SWAT fait alors embarquer à la nuit tombée Montel dans deux 4x4 banalisés escortés par un hélicoptère ; Hondo, Street, Boxer, T.J., Deke et Sanchez sont répartis dans les deux véhicules se dirigent vers la sortie de la ville. Soudain, le 4x4 transportant Montel stoppe net. T.J. dit laisser traverser un piéton, mais il dégaine soudain son pistolet et met en joue Street et Boxer. Une détonation retentit et Boxer s'écroule : Gamble (l'ancien partenaire de Street) et un autre complice viennent délivrer Montel pour la fabuleuse récompense. Ils s'enfuient dans le métro. Le Sergent Hondo, Deke et Sanchez arrivent sur les lieux. Sanchez demande une ambulance pour Boxer qui est blessé au sol, inconscient. Street et Hondo se lancent à la poursuite des malfaiteurs pendant que Sanchez et Deke foncent à la station de métro suivante. Mais le train n'arrivant pas, l'unité décide de se déployer dans le tunnel à la poursuite de Gamble, T.J. et leurs acolytes.

Après une course poursuite mouvementée dans les tunnels, Gamble et sa bande embarquent dans deux 4x4 et foncent vers un pont fermé par des complices et où doit se poser un jet détourné par d'autres malfrats. L'unité rejoint juste à temps le site et détruit le train d'atterrissage de l'appareil, l'empêchant de décoller. Après une fusillade où Sanchez est touchée (mais protégée par son gilet pare-balle) et Montel capturé, T.J. se suicide et Street se lance à la poursuite de Gamble. Le face à face a lieu à bord du chemin de fer, et Gamble se fait tuer par un train qui le décapite après que Street l'ait fait tomber sur la voie. Le SWAT finit son travail en escortant Montel jusqu'à la prison.

Le film se termine sur la vision de l'équipe rentrant à la caserne, lorsqu'un appel à l'intervention leur parvient à la radio. Hondo affirme que le travail est fini depuis 12 heures, Street retorque « et alors ? ». Hondo se redresse et lance « Et bien allons donc.., et c'est reparti ! »

Fiche technique

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    • Production déléguée : Louis D'Esposito

Distribution

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 Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[9],[10],[11] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[12].

Bande originale

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Accueil critique

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SWAT : Unité d'élite
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 45/100[Note 2]
Rotten Tomatoes 48 %[13]
Allociné 2,5/5 étoiles[14]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

La réception du film était mitigée. Sur le site Rotten Tomatoes, le film a une note de 48 %, basée sur 168 critiques, avec une moyenne de 5,410[13]. Le consensus du site se lit comme suit: « Un thriller policier compétent mais de routine ». Sur Metacritic, le film affiche un score de 45100, sur la base de 35 critiques, indiquant « des critiques mitigées ou moyennes ».

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,55 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 13 titres de presse[14].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis[15] 116 934 650 $ 17
Drapeau de la France France[16] 618 787 entrées

Monde Total mondial 207 725 639 $

Distinctions

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Entre 2003 et 2004, SWAT : Unité d'élite a été sélectionné 10 fois dans diverses catégories et a remporté 5 récompenses[17]

Récompenses

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  • California on Location Awards 2003 : Producteur de l'année pour Mark Benton Johnson

Nominations

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Autour du film

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  • Le film est inspiré de la série télévisée Section 4 (S.W.A.T.) diffusée en 1975 sur la chaîne ABC.
  • La production du film a fait appel à un ex-membre du SWAT pour familiariser les comédiens aux armes et aux déplacements.
  • L'équipement des acteurs principaux dépassait les 30 kg ce qui leur posait quelques problèmes, notamment à Colin Farrell : « Il faut une sacrée condition physique pour garder sa souplesse, sa puissance et sa réactivité en étant entravé ainsi ! Avec les projecteurs et les répétitions, nous étions tous en nage ! »
  • En 2011, une suite intitulée SWAT: Firefight sort directement en vidéo, ne reprenant aucun acteur ni aucun personnage du premier.

Notes et références

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  1. Classification États-Unis : « Classé PG-13 pour la violence, le langage et les références sexuelles. »
  2. Moyenne réalisée sur 35 critiques

Références

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  1. a et b « Casting du film SWAT : Unité d'élite », sur Allociné (consulté le ).
  2. « «  SWAT : Unité d'élite - Sociétés de Production / Sociétés de distribution »[[Catégorie:Italique à vérifier dans un paramètre de modèle]] » ((en) sociétés de production et de distribution), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  3. (en) « Budget du film S.W.A.T. », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
  4. « «  SWAT : Unité d'élite - Spécifications techniques »[[Catégorie:Italique à vérifier dans un paramètre de modèle]] » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  5. « «  SWAT : Unité d'élite - Dates de sortie »[[Catégorie:Italique à vérifier dans un paramètre de modèle]] » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  6. « S.W.A.T. », sur cinoche.com (consulté le ).
  7. « «  SWAT : Unité d'élite - Guide parental »[[Catégorie:Italique à vérifier dans un paramètre de modèle]] » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  8. «  SWAT : Unité d'élite - Visa et Classification », sur CNC (consulté le ).
  9. « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage.
  10. « Acteurs ayant doublé Samuel L. Jackson » sur AlloDoublage
  11. « Lucien Jean-Baptiste explose le grand écran » sur AlloDoublage
  12. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage.qc.ca, consulté le 30 novembre 2014.
  13. a et b (en) « SWAT : Unité d'élite (2003) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  14. a et b « SWAT : Unité d'élite - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  15. (en-US) « S.W.A.T. », sur Box Office Mojo, IMDbPro (consulté le ).
  16. « S.W.A.T. (2003) », sur JP Box-Office (consulté le ).
  17. « «  SWAT : Unité d'élite - Distinctions »[[Catégorie:Italique à vérifier dans un paramètre de modèle]] » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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