Saint-Amand-Longpré — Wikipédia
Saint-Amand-Longpré | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Vendôme | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Territoires Vendômois | ||||
Maire Mandat | Daniel ROGER 2024-2026 | ||||
Code postal | 41310 | ||||
Code commune | 41199 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Amandinois | ||||
Population municipale | 1 209 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 41′ 27″ nord, 1° 01′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 102 m Max. 134 m | ||||
Superficie | 21,37 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Vendôme (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Montoire-sur-le-Loir | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire | |||||
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Saint-Amand-Longpré est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 65 en 1988, à 23 en 2000, puis à 21 en 2010.
Ses habitants sont appelé(e)s les Saint-Amandinois.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre de Longpré.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Amand-Longpré se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 25,8 km de Blois[3], préfecture du département, à 12,3 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 13,6 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Gourgon (3,1 km), Lancé (3,7 km), Huisseau-en-Beauce (3,8 km), Nourray (4,5 km), Ambloy (4,6 km), Villeporcher (5,6 km), Gombergean (6,5 km), Sasnières (6,8 km) et Crucheray (6,9 km).
La commune constituait l'un des deux sites français combinant la recherche et la production d'organismes génétiquement modifiés – OGM – (maïs, colza) de la firme Monsanto, l'autre étant Peyrehorade (Landes). Aujourd'hui, le site de Monsanto de Saint-Amand-Longpré n'existe plus.
Paysages et relief
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].
La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].
L'altitude du territoire communal varie de 102 mètres à 134 mètres[12],[13].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par la Brenne (9,309 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23,87 km de longueur totale[14].
La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source dans la commune de Crucheray et se jette dans la Loire à Vernou-sur-Brenne, après avoir traversé 15 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 10 km à vol d'oiseau[19], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Amand-Longpré est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[14].
Planification
[modifier | modifier le code]La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[29],[30].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[31].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Amand-Longpré en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Saint-Amand-Longpré[32] | Loir-et-Cher[33] | France entière[34] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 87,0 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,3 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 10,7 | 7,5 | 8,1 |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire communal de Saint-Amand-Longpré est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[35],[36].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune rappelle probablement l'évêque Amand de Strasbourg, saint chrétien ayant vécu au IVe siècle.
Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Saint-Amand est ainsi temporairement rebaptisée Riche-Amand[40].
La commune reprit son nom traditionnel à la Restauration[41].
En 1892, la commune adopte le nom de Saint-Amand-de-Vendôme[réf. souhaitée].
En 1965, après l'absorption de sa voisine Longpré, alors peuplée d'une soixantaine d'habitants, le nom de la nouvelle commune devient Saint-Amand-Longpré.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Nouvelle organisation territoriale
[modifier | modifier le code]Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[42], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Amand devient formellement « commune de Saint-Amand »[42],[43].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[43]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[44],[45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[46]. Saint-Amand est alors rattachée au canton de Saint-Amand et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[47],[43],[48]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1965, la commune absorbe celle voisine de Longpré, alors peuplée d'une soixantaine d'habitants ; la nouvelle commune adopte ainsi son nom actuel, Saint-Amand-Longpré. La fusion entra en vigueur le [réf. souhaitée].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Amand-Longpré est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].
- Saint-Amand-Longpré dans l'intercommunalité en 2016.
- Saint-Amand-Longpré dans l'arrondissement de Vendôme en 2016.
- Saint-Amand-Longpré dans le canton de Montoire-sur-le-Loir en 2016.
Politique et administration municipale
[modifier | modifier le code]Conseil municipal et maire
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Saint-Amand-Longpré, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].
Équipements et services
[modifier | modifier le code]Eau et assainissement
[modifier | modifier le code]L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[57].
Assainissement des eaux usées
[modifier | modifier le code]En 2019, la commune de Saint-Amand-Longpré gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de entreprise privée[58]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[59] :
- « Cr 19 », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, dont la capacité est de 540 EH, mis en service le [60] ;
- « La Mauvaise Vallee », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 1 900 EH, mis en service le [61].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[63].
Sécurité, justice et secours
[modifier | modifier le code]La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[64].
En matière de justice, Saint-Amand-Longpré relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[65], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[66].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].
En 2021, la commune comptait 1 209 habitants[Note 3], en évolution de −1,87 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 592 hommes pour 616 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Amand-Longpré selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[73] :
total | % com (% dep[74]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 122 | 100,0 (100) | 72 | 38 | 5 | 6 | 1 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 16 | 13,1 (11,8) | 12 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 9 | 7,4 (6,5) | 1 | 6 | 0 | 2 | 0 |
Construction | 15 | 12,3 (10,3) | 8 | 6 | 1 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 55 | 45,1 (57,9) | 31 | 19 | 2 | 3 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 15 | 12,3 (17,5) | 5 | 9 | 0 | 1 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 27 | 22,1 (13,5) | 20 | 3 | 2 | 1 | 1 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (55 entreprises sur 122) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (13,1 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 122 entreprises implantées à Saint-Amand-Longpré en 2016, 72 ne font appel à aucun salarié, 38 comptent 1 à 9 salariés, 5 emploient entre 10 et 19 personnes.6 emploient entre 20 et 49 personnes.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[75].
Agriculture
[modifier | modifier le code]En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 30 en 1988 à 23 en 2000 puis à 21 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 67 ha en 1988 à 93 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Amand-Longpré, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[76] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 30 | 23 | 21 |
Travail (UTA) | 47 | 33 | 22 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 000 | 2 100 | 1 961 |
Cultures[78] | |||
Terres labourables (ha) | 1 937 | 2 091 | 1 938 |
Céréales (ha) | 1485 | 1507 | 1345 |
dont blé tendre (ha) | 882 | 928 | 860 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 275 | 209 | 165 |
Tournesol (ha) | 232 | s | s |
Colza et navette (ha) | 142 | 269 | 398 |
Élevage[76] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 4]) | 617 | 416 | 259 |
Produits labellisés
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Amand-Longpré est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 5] d'un produit[79] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[80])le Touraine[81].
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[82], le vin Val-de-loire[83], les volailles de l’Orléanais[84] et les volailles du Maine[85],[79].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Voies
[modifier | modifier le code]92 odonymes recensés à Saint-Amand-Longpré au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Ruelle | Voie | Autres | Total | |
0 | 2 [N 1] | 0 | 1 [N 2] | 0 | 3 [N 3] | 0 | 0 | 2 [N 4] | 0 | 3 [N 5] | 35 [N 6] | 0 | 0 | 46 [N 7] | 92 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de Saint-Amand-Longpré se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Souchay (1688-1746), ecclésiastique et philologue français né à Saint-Amand.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.
Références
[modifier | modifier le code]- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Saint-Amand-Longpré" et "Blois" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Saint-Amand-Longpré" et "Vendôme" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Saint-Amand-Longpré" et "Montoire-sur-le-Loir" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Amand-Longpré ».
- « Communes les plus proches de Saint-Amand-Longpré »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- Carte de Saint-Amand-Longpré, sur Géoportail, consulté le 7 avril 2020.
- « Fiche communale de Saint-Amand-Longpré », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Sandre, « la Brenne ».
- « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
- Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
- Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)