Saint-Amand-Longpré — Wikipédia

Saint-Amand-Longpré
Blason de Saint-Amand-Longpré
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Daniel ROGER
2024-2026
Code postal 41310
Code commune 41199
Démographie
Gentilé Saint-Amandinois
Population
municipale
1 209 hab. (2021 en évolution de −1,87 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 27″ nord, 1° 01′ 03″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 134 m
Superficie 21,37 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Amand-Longpré
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Saint-Amand-Longpré

Saint-Amand-Longpré est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 65 en 1988, à 23 en 2000, puis à 21 en 2010.

Ses habitants sont appelé(e)s les Saint-Amandinois.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre de Longpré.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Saint-Amand-Longpré se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 25,8 km de Blois[3], préfecture du département, à 12,3 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 13,6 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Gourgon (3,1 km), Lancé (3,7 km), Huisseau-en-Beauce (3,8 km), Nourray (4,5 km), Ambloy (4,6 km), Villeporcher (5,6 km), Gombergean (6,5 km), Sasnières (6,8 km) et Crucheray (6,9 km).

La commune constituait l'un des deux sites français combinant la recherche et la production d'organismes génétiquement modifiés – OGM – (maïs, colza) de la firme Monsanto, l'autre étant Peyrehorade (Landes). Aujourd'hui, le site de Monsanto de Saint-Amand-Longpré n'existe plus.

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

L'altitude du territoire communal varie de 102 mètres à 134 mètres[12],[13].

Hydrographie

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Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Amand-Longpré.

La commune est drainée par la Brenne (9,309 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23,87 km de longueur totale[14].

La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source dans la commune de Crucheray et se jette dans la Loire à Vernou-sur-Brenne, après avoir traversé 15 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 10 km à vol d'oiseau[19], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].

Au , Saint-Amand-Longpré est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[14].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[29],[30].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[31].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Amand-Longpré en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Saint-Amand-Longpré en 2016.
Saint-Amand-Longpré[32] Loir-et-Cher[33] France entière[34]
Résidences principales (en %) 87,0 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,3 18 9,6
Logements vacants (en %) 10,7 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Saint-Amand-Longpré est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[35],[36].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38].

Risques technologiques

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Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Le nom de la commune rappelle probablement l'évêque Amand de Strasbourg, saint chrétien ayant vécu au IVe siècle.

Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Saint-Amand est ainsi temporairement rebaptisée Riche-Amand[40].

La commune reprit son nom traditionnel à la Restauration[41].

En 1892, la commune adopte le nom de Saint-Amand-de-Vendôme[réf. souhaitée].

En 1965, après l'absorption de sa voisine Longpré, alors peuplée d'une soixantaine d'habitants, le nom de la nouvelle commune devient Saint-Amand-Longpré.

Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[42], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Amand devient formellement « commune de Saint-Amand »[42],[43].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[43]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[44],[45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[46]. Saint-Amand est alors rattachée au canton de Saint-Amand et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[47],[43],[48]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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En 1965, la commune absorbe celle voisine de Longpré, alors peuplée d'une soixantaine d'habitants ; la nouvelle commune adopte ainsi son nom actuel, Saint-Amand-Longpré. La fusion entra en vigueur le [réf. souhaitée].

Politique et administration

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Liste des maires

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Découpage territorial

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La commune de Saint-Amand-Longpré est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Saint-Amand-Longpré, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.

(décès)
Alexandre Bardoulat Rad. Instituteur
Conseiller d'arrondissement (1925 → 1928)
Les données manquantes sont à compléter.
Auguste Grellet Rad. Notaire
Conseiller général de Saint-Amand-Longpré (1928 → 1940 puis 1945 → 1973)
Président du conseil général de Loir-et-Cher (1960 → 1973)
Nommé conseiller départemental en 1943
Roger Gentils    
Jean Roquelaure    
Christian Pleneaud    
Marcel Hubert    
[54]
(décès)
Serge Lepage[55],[56]
(1944-2024)
NC-UDI Attaché commercial retraité
Conseiller général de Saint-Amand-Longpré (2001 → 2015)
Président de la CC de Beauce et Gâtine (2001 → 2016)

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[57].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la commune de Saint-Amand-Longpré gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de entreprise privée[58]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[59] :

  • « Cr 19 », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, dont la capacité est de 540 EH, mis en service le [60] ;
  • « La Mauvaise Vallee », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 1 900 EH, mis en service le [61].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[63].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[64].

En matière de justice, Saint-Amand-Longpré relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[65], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[66].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].

En 2021, la commune comptait 1 209 habitants[Note 3], en évolution de −1,87 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
403447407459501516520558625
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
670673671716754751756810806
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
772817791763763808860871812
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8089409391 0099491 0351 1451 1611 226
2017 2021 - - - - - - -
1 2241 209-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 592 hommes pour 616 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
5,5 
10,3 
75-89 ans
14,3 
15,2 
60-74 ans
15,1 
22,2 
45-59 ans
19,3 
18,7 
30-44 ans
18,8 
12,2 
15-29 ans
10,7 
19,2 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Amand-Longpré selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[73] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[74]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 122 100,0 (100) 72 38 5 6 1
Agriculture, sylviculture et pêche 16 13,1 (11,8) 12 4 0 0 0
Industrie 9 7,4 (6,5) 1 6 0 2 0
Construction 15 12,3 (10,3) 8 6 1 0 0
Commerce, transports, services divers 55 45,1 (57,9) 31 19 2 3 0
dont commerce et réparation automobile 15 12,3 (17,5) 5 9 0 1 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 27 22,1 (13,5) 20 3 2 1 1
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (55 entreprises sur 122) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (13,1 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 122 entreprises implantées à Saint-Amand-Longpré en 2016, 72 ne font appel à aucun salarié, 38 comptent 1 à 9 salariés, 5 emploient entre 10 et 19 personnes.6 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[75].

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 30 en 1988 à 23 en 2000 puis à 21 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 67 ha en 1988 à 93 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Amand-Longpré, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Saint-Amand-Longpré (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[76]
Nombre d'exploitations (u) 30 23 21
Travail (UTA) 47 33 22
Surface agricole utilisée (ha) 2 000 2 100 1 961
Cultures[78]
Terres labourables (ha) 1 937 2 091 1 938
Céréales (ha) 1485 1507 1345
dont blé tendre (ha) 882 928 860
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 275 209 165
Tournesol (ha) 232 s s
Colza et navette (ha) 142 269 398
Élevage[76]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 617 416 259

Produits labellisés

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Vue d'un fromage cendré en forme de buche tronconique.
Sainte-maure-de-touraine.

La commune de Saint-Amand-Longpré est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 5] d'un produit[79] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[80])le Touraine[81].

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[82], le vin Val-de-loire[83], les volailles de l’Orléanais[84] et les volailles du Maine[85],[79].

Culture locale et patrimoine

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92 odonymes recensés à Saint-Amand-Longpré
au
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Mail Passage Place Pont Route Rue Ruelle Voie Autres Total
0 2 [N 1] 0 1 [N 2] 0 3 [N 3] 0 0 2 [N 4] 0 3 [N 5] 35 [N 6] 0 0 46 [N 7] 92
Notes « N »
  1. Avenue des Bréviaires et Avenue du Président Grellet.
  2. Chemin de Cabaret.
  3. Impasse des Fresnes, Impasse des Rosiers et Impasse Saint Jean.
  4. Place du 11-Août-1944 et Place du Docteur Kerangal.
  5. Route de Prunay, Route Nationale 10 et Route de Montoire.
  6. Dont Rue du 8-Mai-1945.
  7. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

Lieux et monuments

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Héraldique

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Les armoiries de Saint-Amand-Longpré se blasonnent ainsi :

Foliolé d'or et de gueules.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  5. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

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Bibliographie

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  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Article connexe

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Liens externes

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