Saint-George (Vaud) — Wikipédia

Saint-George
Saint-George (Vaud)
Église protestante, 1762-1877.
Blason de Saint-George
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Nyon
Communes limitrophes Gimel, Longirod, Le Chenit
Syndic Frédéric Rohrbach
NPA 1188
No OFS 5434
Démographie
Gentilé Saint-Georgeais
Population
permanente
1 066 hab. (31 décembre 2022)
Densité 87 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 50″ nord, 6° 15′ 36″ est
Altitude 944 m
Superficie 12,32 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Saint-George
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Saint-George
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Voir sur la carte administrative du canton de Vaud
Saint-George
Liens
Site web stgeorge.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Saint-George est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.

Photo aérienne (1964).

Ce nom de lieu est attesté dès 1153 : ecclesias ... sancti georgii de essartinis[3]. -- 1211, Bertandus .. prior sancti Georgii[4].

Il renvoie à saint Georges, prince de Cappadoce, martyrisé à Lydda, près de Tel Aviv, en 303, sous l'empereur romain Dioclétien. Son culte est attesté depuis 368. Selon la légende, il aurait libéré une ville ou une princesse en combattant un dragon, ce qui explique que cet animal fabuleux lui soit souvent associé[4].

Héraldique

[modifier | modifier le code]

De gueules au saint Georges d'or terrassant un dragon de sable.

En 1822, l'auberge communale affichait déjà un cavalier sur son enseigne. Après la guerre de 1914-1918, la commune offre à ses ressortissants mobilisés une médaille illustrant le saint légendaire et en 1923, le motif de cette médaille est repris pour les armoiries communales alors créées, avec les couleurs d'Aubonne, à l'époque chef-lieu du district[5].

Les habitants de la commune se nomment les Saint-Georgeais[6],[7].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Patrimoine bâti

[modifier | modifier le code]

L'église, attestée dès 1153, a été à diverses reprises reconstruite. Elle a gardé un intéressant chœur médiéval, de style romano-gothique, tandis que la nef, transformée en 1762, a été augmentée en 1877 d'un massif occidental néogothique avec clocher. Les millésimes 1762-1877 sont gravés sur la porte d'entrée. L'édifice a été restauré en 1958, et l'on y a posé, la même année, d'un vitrail de Casimir Reymond[8].

La commune compte sur son territoire un ancien moulin à eau qui alimentait une scierie hydraulique ; le bâtiment, inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale[9], est aujourd'hui aménagé en musée du travail du bois.

La commune a connu aussi des activités de charbonniers, de chaufourniers, et même de verriers entre 1698 et 1740. Plusieurs micro-musées au lieu-dit La Côte-Malherbe explicitent cet artisanat. Un four à chaux, construit en 1857 et abandonné après 1942, a été restauré vers la fin du XXe siècle et l'on y a procédé à des fournées festives en 1991 et 2003[10].

  • Ski alpin[11] - 2 pistes existent, une piste bleue et une piste rouge. En 2010, un article du 24heures a déclaré que St-George était le paradis du ski pour les petits.
  • Ski nordique[12] - plusieurs types de piste existent. Elles se situent en direction du Marchairuz au Centre-Nordique et en direction de Nyon entre la sortie de St-George et Longirod. Le Centre-Nordique dispose également d'une piste éclairée ouverte plusieurs soirs par semaine.
  • Départ sud-ouest de la route du col du Marchairuz.
  • Il existe plusieurs arrêts de bus à Saint-George, ces arrêts sont desservis par les Car Postaux.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Olivier Reguin, Le prieuré de Saint-George au XVe siècle, étude socio-économique dans un contexte régional, Montréal ?, coll. « Bibliothèque historique vaudoise »,
  • Olivier Reguin, Saint-George : village, prieuré et seigneurie à la fin du Moyen Âge, vol. 117, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise », , 220 p. (ISBN 978-2-88454-117-6 et 2-88454-117-9).
  • Le musée du moulin de St-George (VD) et les trois musées de poche de la Côte Malherbe : chaufournier - charbonnier - verrier, Fondation pour la sauvegarde du patrimoine artisanal de St-George, 2007, 24 p.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Essertines-sur-Rolle.
  4. a et b Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 782
  5. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 30
  6. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 84
  7. « Commune de Saint-George : Alphabet des communes vaudoises », sur Feuille des avis officiels du canton de Vaud (consulté le )
  8. Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 314.
  9. [PDF] L'inventaire édité par la confédération suisse, canton de Vaud
  10. Le musée du moulin de St-George (VD) et les trois musées de poche de la Côte Malherbe: chaufournier - charbonnier - verrier, Fondation pour la sauvegarde du patrimoine artisanal de St-George, 2007, 24 p.
  11. « Ski Alpin » (consulté le )
  12. « Ski Nordique » (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :