Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse — Wikipédia

Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Blason de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Xavier De Volontat
2020-2026
Code postal 11220
Code commune 11351
Démographie
Gentilé Cabrerissais, Cabrerissaises
Population
municipale
757 hab. (2022 en évolution de +2,57 % par rapport à 2016)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 11″ nord, 2° 42′ 05″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 344 m
Superficie 25,03 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Liens
Site web www.st-laurent-de-la-cabrerisse.com

Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse Écouter est une commune française, située dans le centre du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Nielle, le ruisseau du Rabet, le ruisseau du Rémouly, le ruisseau de Tournissan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse est une commune rurale qui compte 757 habitants en 2022. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Cabrerissais ou Cabrerissaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Laurent, classé en 1950.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Commune située dans les Corbières sur la Nielle à 28 km à l'ouest de Narbonne et à 13 km au sud-ouest de Lézignan-Corbières.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Coustouge, Fabrezan, Jonquières, Talairan, Thézan-des-Corbières et Tournissan.

Communes limitrophes de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse[1]
Fabrezan
Tournissan Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse Thézan-des-Corbières
Talairan Jonquières Coustouge

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « Corbières orientales »[3], d'une superficie de 25 371 ha, correspondant à la partie la plus orientale du massif des Corbières audoises. Ce site inclut, dans sa partie la plus orientale, le couloir de migration majeur du littoral languedocien, d'où la présence régulière d'espèces en étape migratoire[4].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[5] : le « cirque du Crapaud » (441 ha), couvrant 2 communes du département[6], et la « rivière La Nielle » (58 ha), couvrant 3 communes du département[7] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[5] : les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[8].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
La Nielle à Saint-Laurent.

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[9], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[10]. Elle est drainée par la Nielle, le ruisseau du Rabet, le ruisseau du Rémouly, le ruisseau de Tournissan, l'Aiguière, le Grand, le ruisseau de Badal, le ruisseau de Jacou, le ruisseau de la Font Rouge, le ruisseau de la Roque Danseuse, le ruisseau de l'Horte, le ruisseau de Marty, le ruisseau de Peyre Fitte, le ruisseau des Combes,, qui constituent un réseau hydrographique de 44 km de longueur totale[11],[Carte 1].

La Nielle, d'une longueur totale de 15 km, prend sa source dans la commune de Talairan et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Fabrezan, après avoir traversé 4 communes[12].

Le ruisseau du Rabet, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Fontjoncouse et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans la Nielle sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[13].

Le ruisseau du Rémouly, d'une longueur totale de 16,8 km, prend sa source dans la commune de Palairac et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Nielle sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 639 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lagrasse à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Au , Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,1 %), forêts (17 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009, 2014 et 2018[27],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 686 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 686 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Le site est occupé depuis l'époque romaine.

En 844, Charles le Chauve confirmait par une charte l'engagement de son père Louis le Pieux d'accorder protection et immunité à un monastère dédié à saint Laurent.

En 1110, le village est mentionné pour la première fois en ces termes villa sancti Laurentii, ce qui annonce une petite agglomération villageoise sans que soit établie sa localisation : proche du monastère ou à l’emplacement actuel du Fort ?

En 1175, le village est appelé Sanctus Laurencius de Cabraica, nom qui évoluera pour donner successivement au XIVe siècle Saint Laurens puis au XVIIIe siècle Saint-Laurent de la Cabrerisse.

Au début du XIVe siècle, le village est installé entre la Nielle et le Rec den Jacou et s’entoure de murailles.

En 2012, lors de fouilles archéologiques sur le site médiéval de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une sépulture double datée des XIIIᵉ-XIVᵉ siècles a été mise au jour. Les analyses immunologiques et paléobiochimiques effectuées sur les ossements ont révélé que les deux individus étaient infectés par Yersinia pestis, le bacille responsable de la peste. Cette découverte est particulièrement significative, car elle s'inscrit dans le contexte des grandes épidémies médiévales, notamment la Peste noire qui a ravagé l'Europe entre 1347 et 1352[30].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Jean Mestre    
mars 2001 mars 2008 Daniel Esparza    
mars 2008 En cours Xavier de Volontat[31]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33]. En 2022, la commune comptait 757 habitants[Note 5], en évolution de +2,57 % par rapport à 2016 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
451374503505560588600630648
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6796607678319261 2081 2041 0831 044
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1341 0841 0211 0761 0351 1431 0911 0041 006
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
952887789659624642711780738
2021 2022 - - - - - - -
746757-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

L'école primaire publique Fabre-d'Eglantine accueille 88 enfants en 2016[36].

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 339 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 730 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 360 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 9,2 % 11 % 12,6 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 410 personnes, parmi lesquelles on compte 72 % d'actifs (59,4 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 28 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 240 emplois en 2018, contre 258 en 2013 et 262 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 250, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 8].

Sur ces 250 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 12,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

93 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 93 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 8,6 % (8,8 %)
Construction 15 16,1 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
31 33,3 % (32,3 %)
Information et communication 2 2,2 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,2 % (2,7 %)
Activités immobilières 5 5,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 8,6 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 14 % (13,2 %)
Autres activités de services 9 9,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 93 entreprises implantées à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

  • Jeff Carrel, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (8 042 k€)
  • SAS Caraguilhes, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (1 833 k€)
  • Laurent Lignere Travaux Agricoles, activités de soutien aux cultures (361 k€)

Agriculture

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[38], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 107 68 45 33
SAU[Note 11] (ha) 1 247 1067 882 1313

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 107 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 68 en 2000 puis à 45 en 2010[40] et enfin à 33 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[41],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 247 ha en 1988 à 1 313 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 40 ha[40].

Culture, Terroir et Produits

[modifier | modifier le code]

La commune a sur son territoire les appellations qualitatives suivantes :

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

La commune est étroitement associée au rugby à XIII. Bien que d'un niveau modeste, son club local bénéficie de l'attention d'un ancien joueur, entraineur et sélectionneur de rugby à XIII : Patrick Pedrazzani[43],[44].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Géraud de Cayon, curé au XIXe siècle.
  • Irénée Bonnafous (1865-1947), résistant français.
  • M. Cassou, instituteur, secrétaire de mairie et résistant français.
  • Gérard Palaric alias "G", motard et artiste pyrotechnique.
  • Pascale Palaric dite "Paschèque", femme d'affaires et responsable d'établissements automobiles.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse

Son blasonnement est : D'or au pal fuselé de gueules et d'argent.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[2].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  3. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  4. « site Natura 2000 FR9112008 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  5. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  6. « ZNIEFF le « cirque du Crapaud » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  7. « ZNIEFF la « rivière La Nielle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « ZNIEFF les « Corbières centrales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  11. « Fiche communale de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  12. Sandre, « la Nielle »
  13. Sandre, « le ruisseau du Rabet »
  14. Sandre, « le ruisseau du Rémouly »
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et Lagrasse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Lagrasse » (commune de Lagrasse) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Lagrasse » (commune de Lagrasse) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Narbonne », sur insee.fr (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Histoire de Saint-Laurent », sur st-laurent-de-la-cabrerisse.com (consulté le ).
  30. « Sépulture double datée du XIIIe-XIVe s. mise au jour sur le site médiéval de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse (Aude).Des analyses immunologiques et paléobiochimiques ont confirmé l'infection des individus par le bacille de la peste. », sur Inrap (consulté le )
  31. Site officiel de la préfecture de l‘Aude - liste des maires (doc pdf)
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  36. « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (consulté le ).
  37. « Entreprises à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  38. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  39. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  40. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
  42. « Eglise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Du nouveau au Sporting club Saint-Laurent XIII », sur lindependant.fr, (consulté le ) : « Patrick Pedrazzani, cadre technique national, encadrera et donnera ses conseils avisés aux futurs treizistes. ».
  44. Hervé Girette, « Patrick Pédrazzani attaché à St Laurent-de-la-Cabrerisse », sur Fédération Française de Rugby à XIII, (consulté le ).