Saint-Laurent-des-Combes (Charente) — Wikipédia
Saint-Laurent-des-Combes | |||||
Les collines du Montmorélien à Saint-Laurent-des-Combes. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat | Christophe Damour 2020-2026 | ||||
Code postal | 16480 | ||||
Code commune | 16331 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Laurentais | ||||
Population municipale | 91 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 23″ nord, 0° 02′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 74 m Max. 174 m | ||||
Superficie | 7,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Charente Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | www.saint-laurent-des-combes.fr | ||||
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Saint-Laurent-des-Combes est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Saint-Laurentais et les Saint-Laurentaises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Saint-Laurent-des-Combes est une commune du Sud Charente située à 8 km à l'est de Brossac et 34 km au sud d'Angoulême.
Le bourg de Saint-Laurent est aussi à 9 km au sud-ouest de Montmoreau, 9 km au nord de Chalais, 13 km au sud de Blanzac et 20 km au sud-est de Barbezieux[2].
À l'écart des grandes routes, la commune est traversée par la D 70 et la D 137 qui se croisent au bourg. La D.20 de Chalais à Blanzac limite la commune à l'ouest. La D 674, route d'Angoulême à Libourne, passe à l'est de la commune à 3,5 km du bourg, à Montboyer et Peudry[3].
Les gares les plus proches sont celle de Chalais et celle de Montmoreau, desservies par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]La commune ne comporte pas de hameau en dehors du bourg. Il y a cependant de nombreuses fermes disséminées, comme dans de nombreuses communes du Sud-Ouest[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Elle est dans les collines du Montmorélien, paysage de collines de calcaire crayeux datant du Crétacé supérieur, à polyculture (céréales, tournesol, vigne) et bois sur les sommets. On trouve le Campanien sur une grande partie de la commune, mais aussi du Santonien dans les parties basses au sud et à l'ouest sous la forme de formation de recouvrement due aux glaciations du Quaternaire, et dont la présence témoigne aussi de la présence d'un anticlinal[4],[5],[6].
Le relief est assez vallonné, particulièrement sur la bordure orientale de la commune. Des combes, ou têtes de vallées, sont dirigées vers le sud : Combe de chez Caillaud, Combe Priot, Combe des Galeries, Come Rouzeau, Combe du Puits, Combe Peuchaud...
La ligne de crête principale à l'est s'élève jusqu'à 174 m d'altitude en limite nord. Le point le plus bas de la commune est à 74 m, situé à l'extrémité sud-ouest. Le bourg, construit dans la vallée du Reteuil, est à 95 m d'altitude[3].
La commune est assez boisée, et les bois sont localisés au centre et sud-ouest de la commune.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Neuillac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Reteuil, ruisseau intermittent, naît au nord de la commune de la Petite Font et la Grand Font, et la traverse du nord au sud. Il passe au bourg, et s'appelle le Neuillac dans la commune voisine de Montboyer avant de se jeter dans la Tude (affluent de la Dronne) en amont de Chalais.
L'Auzance, sous-affluent de la Tude par la Viveronne, prend naissance à l'ouest de la commune et en fait la limite ouest. La Font Saint-Jean fournit un filet d'eau permanent, car tous ces ruisseaux sont à sec en été[3].
Gestion des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Laurent-des-Combes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), forêts (14,7 %), cultures permanentes (4,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Laurent-des-Combes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 70 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 61 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Une forme ancienne est Sanctus Laurentius de las Combes (non datée, Moyen Âge)[20].
La paroisse tire son nom de Laurent de Rome (Laurentius), archidiacre, martyrisé à Rome en 259[21].
Les « combes » sont des vallées sèches, appellation courante dans le Sud-Ouest, dérivant du bas latin comba signifiant vallon, qu'on retrouve en occitan[Note 1]. À noter que la paroisse de Saint-Laurent-de-Cognac a aussi porté ce même nom[22].
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Les Combes[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, Saint-Laurent-des-Combes était une dépendance de la principauté de Chalais[24].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 91 habitants[Note 2], en évolution de −4,21 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 49 hommes pour 41 femmes, soit un taux de 54,44 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[31] et de l'AOC/AOP Noix du Périgord[32].
Industrie
[modifier | modifier le code]Une scierie est installée aux Gealles.
Commerces
[modifier | modifier le code]- restaurant
- gîtes ruraux
Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Laurent était un ancien prieuré cure bénédictin dépendant de l'abbaye de Brantôme. L'église date du XIe siècle; en partie restaurée au XVe siècle (nef) puis au XIXe siècle. Les bras du transept ont disparu[33].
- Le chevet et le clocher.
- La façade.
- Le portail.
- Manoir du XVIe siècle[34].
- Plusieurs fontaines sont sur la commune :
- la Font Saint-Jean, à la limite ouest
- la Petite Font et la Grand Font, à 500 m au nord du bourg
- Un ancien moulin à vent en ruines domine le bourg, au Portail.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : Une grue avec sa vigilance. Commentaires : Blason de Saint-Laurent-des-Combes. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Avant les repeuplements du XVe siècle à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans en Aquitaine, Angoumois et Saintonge étaient en langue d'oc et la toponymie dans les Charentes en garde de nombreuses traces.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Laurent-des-Combes » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Nom du club de basket-ball communal en 1937, journal officiel de la République française du 9 décembre 1937, p.1995.
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Saint-Laurent-des-Combes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Laurent-des-Combes », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Laurent-des-Combes », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne), p. 156
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 610.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 337
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Laurent-des-Combes (16331) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
- Bulletin officiel du Ministère de l'Agriculture, « Cahier des charges de l'appellation d'origine « Noix du Périgord » » [PDF], (consulté le )
- « Église de Saint-Laurent », notice no IA00041166, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Manoir », notice no IA00041168, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la mairie de Saint-Laurent-des-Combes
- Catillus Carol, « Saint-Laurent-des-Combes », (consulté le )