Saint-Memmie — Wikipédia
Saint-Memmie | |
La mairie. | |
Blason | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat | Sylvie Butin 2020-2026 |
Code postal | 51470 |
Code commune | 51506 |
Démographie | |
Gentilé | Mengeots |
Population municipale | 5 439 hab. (2022 ) |
Densité | 430 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 13″ nord, 4° 23′ 02″ est |
Altitude | Min. 80 m Max. 93 m |
Superficie | 12,64 km2 |
Type | Centre urbain intermédiaire |
Unité urbaine | Châlons-en-Champagne (banlieue) |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-saint-memmie.fr |
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Saint-Memmie est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Les habitants en sont des Mengeots et Mengeottes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Memmie fait partie de l'agglomération de Châlons-en-Champagne. Elle est traversée par le Mau et la N 44.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Châlons-en-Champagne, Courtisols, L'Épine et Sarry.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Mau[1],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 657 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 632,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,5 | 0,6 | 2,6 | 4,8 | 8,5 | 11,3 | 13,4 | 13,2 | 10,1 | 7,5 | 3,8 | 1,4 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,1 | 7,3 | 10,4 | 14,1 | 17,2 | 19,6 | 19,4 | 15,7 | 11,7 | 6,9 | 4,1 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,6 | 12 | 16 | 19,7 | 23,1 | 25,9 | 25,6 | 21,2 | 16 | 10 | 6,7 | 15,8 |
Record de froid (°C) date du record | −21 06.01.1985 | −14,6 07.02.1991 | −12,4 01.03.05 | −5,2 11.04.03 | −0,7 08.05.1997 | 0,3 04.06.1991 | 4 22.07.1980 | 3,6 28.08.1979 | 0,8 17.09.1971 | −4 17.10.1992 | −13 24.11.1998 | −18 29.12.1976 | −21 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record | 15,9 05.01.1999 | 20,5 27.02.19 | 24,9 30.03.21 | 28,7 20.04.18 | 32,3 28.05.17 | 36,7 28.06.11 | 41,8 25.07.19 | 41,1 12.08.03 | 34,1 05.09.23 | 28,4 13.10.23 | 21,8 07.11.15 | 16,8 16.12.1989 | 41,8 2019 |
Précipitations (mm) | 49,4 | 44,1 | 43,7 | 43,4 | 55,2 | 56,5 | 56,2 | 56,5 | 49 | 59,5 | 55,4 | 63,4 | 632,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,2 0,5 49,4 | 7,6 0,6 44,1 | 12 2,6 43,7 | 16 4,8 43,4 | 19,7 8,5 55,2 | 23,1 11,3 56,5 | 25,9 13,4 56,2 | 25,6 13,2 56,5 | 21,2 10,1 49 | 16 7,5 59,5 | 10 3,8 55,4 | 6,7 1,4 63,4 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Memmie est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châlons-en-Champagne[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[11]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), zones urbanisées (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), forêts (3,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Spelunca deserti, quæ vocabatur Buxeria, a civitate fere milliario uno distans (fin du viie siècle ?) ; Ecclesia Sancti Memmii (vers 948) ; Sanctus Memmius (1214) ; Sanctus Mancius Cathalaunensis (vers 1220) ; Saint-Mange de Chaalons, Saint-Mange (1231) ; Sanctus Memmius Cathalaunensis (vers 1252) ; Saint-Mange lez Chalons (1286) ; Saint-Menge (1323) ; Sanctus Mangius Cathalaunensis (1346) ; Sainct-Menge emprez Chaalons (1368) ; Saint-Menge lez Chaalons (1376) ; Monasterium Sancti Memmii in suburbio Cath (1389) ; Saint-Memje lez Chaalons (1509) ; Saint-Mesme de Chalons (milieu du xvie siècle) ; L'abbaye de S.-Mange ou St-Memmie-lez-Chaalons (1563) ; Monasterium Sancti Memmiextra et prope muros Cathal (1626) ; Sainct-Memie-lez-Chaalons (1628) ; Saint-Menje-lez-Chaalons (1636) ; Brutus (1793) ; Mengeval (1794)[15].
Saint-Memmie est un hagiotoponyme qui fait référence à Memmie de Châlons ou Menge, premier évêque de Châlons-en-Champagne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Une importante nécropole se trouvait au lieu-dit le Chemin des Dats, sur la limite l'Epine, à droite et en léger surplomb du Mau. Sur ce lieu, plus de cent sépultures ont été fouillées par Bossus (1894-95), l'abbé Favret, Schmit[16] et Lemoine (~1904) et mirent aussi au jour des traces d'habitations, de silos.
- Vase avifore du le chemin des Dats
- Le monument aux morts.
Les objets datent du Ve siècle av. J.-C. mais aucune datation, plus ancienne, n'est précisée pour les habitations (néolithiques ?)[17]. Une autre fouille eut lieu rue du Pont-Alips et pourrait être la limite de la tombe à char de Châlons.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Brutus[18].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur à la croix alésée cantonnée au premier d'une lettre S capitale et au quatrième d'une lettre M capitale, le tout d'or. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2022, la commune comptait 5 439 habitants[Note 6], en évolution de −1,96 % par rapport à 2016 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vie communale
[modifier | modifier le code]- Ville fleurie : trois fleurs.
- La ville accueille le Saint-Memmie Olympique, club de football féminin.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'abbaye Saint-Memmie de Châlons.
- L'église Saint-Memmie (troisième tiers du XIXe siècle). Tombeau de saint Memmie, premier évêque de Châlons-en-Champagne. Ensemble de vitraux XIXe siècle (Vermonet-Pommery et Marquant-Vogel, verriers à Reims). Orgue de tribune de Jean Blési, de 1887. Belles pierres tombales XIIe – XIIIe siècles (MH) (deux d'entre elles désormais recouvertes par une moquette collée)[26].
- L'hôtel de ville : ancien petit séminaire. Bâtiments des architectes Cl. M. de Granrut puis Vagny et Collin. Grande chapelle (espace culturel) avec de belles pierres tombales provenant de la chapelle de l'Hôtel-Dieu de Châlons.
- Le Fontenay : intéressante construction des années 1820.
- L'habitat traditionnel champenois en craie et torchis dans le vieux Saint-Memmie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Memmie de Châlons, premier évêque de Châlons-en-Champagne (IIIe siècle) ;
- Estelle Faguette, (1843-1929), mystique[27] ;
- Eugène Harot (1881-1967), architecte en chef des monuments historiques ;
- Michaël Gregorio, imitateur, a vécu dans la commune de 2002 à 2007[28],[29] ;
- Marinette Pichon, championne de France de football en 2006.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article lié
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Anciennes vues de la ville
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Châlons-en-Champagne comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Saint-Memmie » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Saint-Memmie », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Memmie et Fagnières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Châlons-en-Champagne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Memmie ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 248.
- L'Union républicaine du vendredi 26 février et samedi 27 février 1904.
- Les objets conservés se trouvent dans les musées Saint-Remi de Reims, d’Épernay, de Châlons et de Penmarc'h.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Almanach Matot-Braine, Reims 1876, p130.
- Almanach Matot-Braine, Reims 1877, p162.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Sylvain Mikus, Une basilique pour Saint-Memmie, Etudes Marnaises, Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne, 2006.
- Jean-Paul Barbier Des Châlonnais célèbres, illustres et mémorables, 2000.
- « Alban Ivanov et Michaël Gregorio sur la scène du Capitole à Châlons », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Michaël Gregorio : « C’est un peu comme si j’avais démarré ma carrière ici » », sur L'Hebdo du vendredi, (consulté le ).