Saint-Menge — Wikipédia

Saint-Menge
Saint-Menge
Vue générale.
Blason de Saint-Menge
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes de l'Ouest Vosgien
Maire
Mandat
Jean-Yves Vagnier
2020-2026
Code postal 88170
Code commune 88427
Démographie
Gentilé Memmiens
Population
municipale
121 hab. (2021 en évolution de −6,2 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 23″ nord, 5° 57′ 18″ est
Altitude 330 m
Min. 320 m
Max. 406 m
Superficie 6,67 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mirecourt
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Menge
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Menge
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Voir sur la carte topographique des Vosges
Saint-Menge
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Saint-Menge

Saint-Menge est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Saint-Menge est située entre Mirecourt et Neufchâteau, dans la vallée de la Vraine, affluent droit du Vair.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Vraine, le ruisseau du Bois et le ruisseau du Puits de Haie[1],[Carte 1].

La Vraine, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune de Domjulien et se jette dans le Vair à Removille, face à Vouxey, après avoir traversé dix communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Menge.

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 998 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Saint-Menge est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,9 %), forêts (34,3 %), terres arables (21,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Apud Sanctum Memmium (XIIe siècle)[réf. nécessaire]  ; Saint Mange (XIIIe siècle)[réf. nécessaire] Saint Menge (1351)[réf. nécessaire] ; Sainct Moinge (XIVe siècle) ; Saint Menge (1432)[réf. nécessaire] ; Sainct Manges (1572)[réf. nécessaire]  ; St Mange (1751)[réf. nécessaire].

La baronnie de Saint-Menge fut érigée en marquisat de Baudricourt, par lettres du Duc Léopold le 8 novembre 1719[16]. Elle prend le nom de Baudricourt, tandis que la paroisse de Baudricourt à quelques km au nord est prend le nom de Saint-Menge[17]. La carte de Cassini indique "Ancien St Menge ou Beaudricourt" et à la place de Baudricourt: "St Mange cy devant Baudricourt". En 1766, lors du rattachement de la Lorraine à la France, Saint Menge devient Bassompierre tandis que Saint-Menge (ex Baudricourt) redevient Baudricourt.

Au cours de la Révolution française, la commune conserve le nom de Bassompierre jusqu'en 1791, puis, curieusement alors qu'il y a une déchristianisation générale des noms, reprend son nom historique de St Menge à partir de 1792 et le conservera, au moins dans les registres d'état civil[18]. Le nom républicain de Mengeval aurait été utilisé par ailleurs mais l'attestation manque.

Des mines de charbon sont actives sur la commune entre 1830 et 1853 puis entre 1916 et 1920 avant d'être relancées une dernière fois dans les années 1940. Leur présence est due à l'implantation du village sur le Bassin houiller keupérien des Vosges. La commune faisait partie de la même concession que sa voisine Gemmelaincourt[19].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 18 février 2015)
Jean-Yves Vagnier    

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 121 habitants[Note 3], en évolution de −6,2 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
266303329353375425412420349
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
335320302291270252244216226
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
23018819118017014994110131
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
134127118116100129127121-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Sainte-Menne, datant du XIVe siècle, dont le chœur est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [24].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Saint-Menge Blason
D'azur à l'écusson d'argent en abîme.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Menge » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale de Saint-Menge », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « la ruisseau la Vraine »
  3. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Saint-Menge et Mirecourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Menge ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France. Tome premier, Paris, Desaint & Saillant, , 913 p. (lire en ligne), page 478
  17. Archives départementales des Vosges, « E dpt 434. Archives communales de Saint-Menge (1593-1956) » [PDF], sur archives.vosges.fr (consulté le ).
  18. Archivees départementales des Vosges, « Etat civil. Commune de Saint-Menge. Années 1788- 1805 », sur archives.vosges.fr (consulté le ).
  19. a et b R. Dormois, Houille triasique du département des Vosges, BRGM, (lire en ligne [PDF]), p. 62-64 et 82-86.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Église Sainte-Menne », notice no PA00107290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.