Saint-Pathus — Wikipédia
Saint-Pathus | |||||
L'église Saint-Pathus. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Plaines et Monts de France | ||||
Maire Mandat | Benoît Dantec 2024-2026 | ||||
Code postal | 77178 | ||||
Code commune | 77430 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pathusiens | ||||
Population municipale | 6 358 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 113 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 04′ nord, 2° 48′ est | ||||
Altitude | Min. 89 m Max. 113 m | ||||
Superficie | 5,71 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Saint-Pathus (ville-centre) | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mitry-Mory | ||||
Législatives | 6e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte : Île-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.saint-pathus.fr/ | ||||
modifier |
Saint-Pathus [sɛ̃ paty] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Pathus est un bourg périurbain de la Goële au nord de la Seine-et-Marne, jouxtant le département de l'Oise (département) et situéà 41 km à vol d'oiseau au nord-est de Paris et à 20 km de zone aéroportuaire de Paris-Charles-de-Gaulle, 22 km au sud-est de Senlis, 19 km au sud de Crépy-en-Valois et 14 km au nord-ouest de Meaux.
La commune se trouve dans l'aire urbaine de Paris, est la ville-centre de son unité urbaine, et fait partie de la zone d'emploi de Meaux et du bassin de vie du Plessis-Belleville[I 1]
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Silly-le-Long, Lagny-le-Sec, Le Plessis-Belleville, Marchémoret et Oissery.
Le Plessis-Belleville (Oise) | Silly-le-Long (Oise) | |||
Lagny-le-Sec (Oise) | N | Oissery | ||
O Saint-Pathus E | ||||
S | ||||
Marchémoret |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]L'altitude de la commune varie de 89 mètres à 113 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 99 mètres d'altitude (mairie)[1].
La superficie de la commune est de 5,36 km²[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la rivière Thérouanne, longue de 23,31 km[3], affluent de la Marne en rive droite.
Sa longueur totale sur la commune est de 1 km[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,9 | 3 | 5,3 | 8,4 | 11,5 | 13,1 | 12,9 | 10,3 | 8,2 | 4,9 | 2,2 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4 | 5 | 7,3 | 10,8 | 13,7 | 17,3 | 19,5 | 18,9 | 15,9 | 12,2 | 7,8 | 4,6 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,4 | 8 | 11,5 | 16,4 | 19 | 23 | 25,8 | 24,9 | 21,5 | 16,2 | 10,6 | 7 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record | −14,1 10.01.09 | −11,9 07.02.12 | −11,2 13.03.13 | −3,9 07.04.21 | −0,7 06.05.19 | 2,9 01.06.06 | 3,8 31.07.15 | 5,1 26.08.18 | −0,3 30.09.18 | −5,7 28.10.03 | −5,7 30.11.10 | −8,7 19.12.09 | −14,1 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record | 15,5 09.01.15 | 19,4 27.02.19 | 23,8 31.03.21 | 29,1 20.04.18 | 31,4 27.05.17 | 35,5 18.06.22 | 42,2 25.07.19 | 40,1 06.08.03 | 34,9 09.09.23 | 28,3 01.10.11 | 21,7 08.11.15 | 16,6 17.12.15 | 42,2 2019 |
Précipitations (mm) | 56,2 | 49,8 | 48,8 | 36,2 | 74,2 | 63,4 | 53,2 | 60,3 | 46 | 53,5 | 52,6 | 67,5 | 661,7 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé en 2021 sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Pathus est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pathus[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[15],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]La commune compte 28 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones urbanisées (39,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %)[19].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[20],[21],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 2 285, alors qu'il était de 2 060 en 2016 et de 1 928 en 2011[I 3].
Parmi ces logements, 95,6 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,4 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pathus en 2021 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) par rapport au département (3,1 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Saint-Pathus[I 4] | Seine-et-Marne[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 95,6 | 90,2 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,8 | 3,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,7 | 6,7 | 8,1 |
Planification de l'aménagement
[modifier | modifier le code]La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[22].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]- Crèche intercommunale.
- Centre culturel.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[24].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est mentionné sous les formes Sanctus Pathusius en 1102[25] ; De Sancto Patu vers 1172[26] ; Sanctus Patusius en 1183[27] ; Leprosia de Sancto Patusio en 1247[28] ; Sanctus Patuisius en 1252[29] ; Sanctus Patucius en 1263[30] ; Saint Patu en 1265[31] ; Saint Patus en 1284[32] ; Saint Patuz en 1326[33].
La localité de Saint-Pathus porte le nom du prêtre Patusius qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Lors de la construction d’un lotissement aux Petits Ormes en 2005, les fouilles ont mis au jour une villa et environ 4 000 structures archéologiques. Les vestiges s'étendent du Néolithique final, bronze final, Bas-Empire et du haut Moyen Âge et l'époque moderne[34].
Moyen-Âge
[modifier | modifier le code]Saint-Pathus porte le nom d’un prêtre de vie renommée vertueuse qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur. Originaire de Senlis, il se rendait à Meaux par la route que la reine Brunehilde venait de faire construire, en priant Dieu d’éloigner la mitre (coiffure triangulaire portée par les évêques) de sa tête et fut exaucé. Il expira chemin faisant en bénissant la ville de Meaux qui l’avait élu. À l’endroit où il mourut, sire Guillaume des Barres, seigneur de la région, lui fit édifier, en 1102, une église qu’il plaça sous son patronage. Le village qui se forma autour du lieu sacré prit par la suite le nom du saint.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département dela Seine-et-Marne[I 2]
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Dammartin-en-Goële[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Mitry-Mory[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Saint-Pathus était membre de la communauté de communes du Pays de la Goële et du Multien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Plaines et Monts de France, dont est désormais membre la commune[I 2]
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVG menée par le maire sortant Jean-Benoît Pinturier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 580 voix (67,03 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle PS menée par Nathalie Moine , qui a recueilli 777 voix (32,96 %, 4 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin où 39,50 % dces électeurs se sont abstenus[35].
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DIV menée par le maire sortant Jean-Benoît Pinturier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 174 voix (61,69 %, 24 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant tyrès largement celle DVG menée par Ludovic Landrier, qui a recueilli 729 voix (38,30 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 55,17 % des électeurs se sont abstenus[36].
Lors du second tour des élections municipales partielles qui se sont tenues en 2024 à la suite de la démissikon d'une partie du conseil municipal élu en 2020, la liste menée par Benoît Dantec a obtenu 53,71 % des suffrages exprimés (23 conseillers municipaux élus), celle de Rodolphe Lachaize (RN) 24,70 % (3 conseillers municipaux élus) et la liste menée par Thierry Lemaire, ancien premier adjoint du maire sortant Jean-Benoît Pinturier, 21,59 % des suffrages (également 3 sièges de conseillers municipaux). La liste « Agir pour Saint-Pathus », sur laquelle se trouvait l’ancien maire, était arrivée quatrième au premier tour et s’était désistée[37].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Les habitants disposent d'un complexe sportif, 42 associations (sportives, culturelles, sociales…), un terrain multi-sports, un centre de loisirs, une salle des fêtes (le Mille Club), deux groupes scolaires (Charles-Perrault et Antonio-Vivaldi), des services techniques, le PAJ (Point d'Accueil Jeunesse), une police municipale, 20 km de voirie et un verger.
Eau et assainissement
[modifier | modifier le code]L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [45],[46].
Assainissement des eaux usées
[modifier | modifier le code]En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Pathus est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [47],[48],[49].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[50]. La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[47],[51].
Eau potable
[modifier | modifier le code]En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [47],[52].
Population et société
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Saint-Pathusiens[53].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].
En 2021, la commune comptait 6 358 habitants[Note 5], en évolution de +5,84 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,4 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 023 hommes pour 3 071 femmes, soit un taux de 50,39 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 2 000 (dont 71 % imposés), représentant 6 076 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 830 euros[58].
Secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 258 dont 13 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 35 dans la construction, 99 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’Information et communication, 8 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 37 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 31 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 22 étaient relatifs aux autres activités de services[I 8].
En 2020, 59 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 48 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[I 9].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Saint-Pathus est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[59].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 0 en 2010[59]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Pathus, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[59],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 1 | 0 |
Travail (UTA) | 9 | 3 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 405 | 101 | 0 |
Cultures[61] | |||
Terres labourables (ha) | 405 | s | 0 |
Céréales (ha) | 268 | s | |
dont blé tendre (ha) | 134 | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | |
Élevage[59] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 12 | 12 |
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Pathus Inscrit MH (2007)[62] est considérée comme l'un des « bijoux » de Seine-et-Marne.
Elle date du XIIe siècle, construite dans le style roman et cistercien, fait assez rare en Île-de-France.
L'église a été restaurée en style néogothique en 1872, perdant un peu de son originalité première.
Sur l'édifice et à l'intérieur, de nombreuses représentations du saint, statue ou vitrail.
- La ferme des Brumiers était le bâtiment principal d’une exploitation agricole d’une quarantaine d’hectares. Transformée tout d’abord en restaurant et salle de réception pour mariage vers 1980, la ferme a été ensuite récupérée par la municipalité qui a décidé en 2010 de mettre ce lieu à la disposition des associations de la ville pour l'organisation de leurs événements artistiques et culturels. Ce lieu atypique accueille chaque année depuis 2011 le festival Du Foin aux Brumiers organisé par l’Association Culturelle des Brumiers.
- La ferme de Noëfort et son pigeonnier :
Ce domaine agricole a été fondé par les bénédictines du prieuré Saint-Nicolas de Noëfort en 1127. Guillaume Ier des Barres en a été un des bienfaiteurs (voir sa page Wikipédia). La ferme a été depuis restaurée et transformée en lieu de résidence.
- La vieille école communale, datant de 1866.
- Monument aux morts, édifié sur le lieu de la bataille de Oissery-Forfry, datant sans doute de 1922 et rénové en 2022[63]
- Façade de l'église.
- Saint-Pathus au sommet du porche de l'église
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Guillaume de Saint-Pathus (1250-1315), frère franciscain, confesseur de la reine Marguerite de Provence et auteur d'une vie de saint Louis, petit-fils de Guillaume des Barres, seigneur de Oissery, y est né.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marcel Aubert, « Les églises de Marly-la-Ville, Fosses, Plailly, Othis, Dammartin, Saint-Pathus », Bulletin monumental, Paris, Société française d'archéologie, vol. 94, , p. 315-328 (ISSN 0007-473X) ; p. 324-328
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- https://www.saint-pathus.fr/ Site de la mairie]
- « Dossier complet : Commune de Saint-Pathus(77430) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- « Saint-Pathus » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Pathus comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Saint-Pathus - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « Commune de Saint-Pathus », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Pathus ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Saint-Pathus - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Saint-Pathus - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Seine-et-Marne - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Pathus (77430) », (consulté le ).
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 16 mai 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 16 mai 2021.
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Saint-Pathus » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Therouanne (F6410600) » (consulté le ).
- 77430 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 25 janvier 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Pathus et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Pathus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Pathus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Pathus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Pathus », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
- « Le SCOT Roissy Pays de France », sur roissypaysdefrance.fr (consulté le ).
- « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
- « Plan séisme consulté le 15 mai 2021 ».
- Du Plessis, II, p. 18.
- Longnon, I, p. 41.
- Archives nationales, LL 1153, fol. 65.
- Du Plessis, II, p. 150.
- Longnon, I, p. 193.
- Archives de l'Oise, H 918.
- Longnon, I, p. 234.
- Archives de l'Oise H 322.
- Archives nationales, JJ 64, n° 305.
- « Inrap rapport d'activité 2006 » [PDF], sur inrap.fr, INRAP (consulté en ), p. 61.
- Résultats officiels pour la commune Saint-Pathus
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Seine-et-Marne (77) - Saint-Pathus », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Marie Briand-Locu, « Alors qu’une enquête judiciaire vise son prédécesseur, Benoît Dantec est élu maire de Saint-Pathus », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Les maires de Saint-Pathus », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Eric Veillon, « Jean-Benoit Pinturier, maire de Saint-Pathus: « notre commune a des atouts » », Roissy Mail, (lire en ligne).
- Aymeric Figueiredo, « Ces habitants de Seine-et-Marne auront des élections municipales anticipées en juin », La Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Aymeric Figueiredo, « Seine-et-Marne : ces habitants ne veulent plus de leur maire », La Marne, (lire en ligne, consulté le ) « La surprise reste le score du maire sortant, Jean-Benoît Pinturier, qui ne récolte que 481 (15,58 %). Une désillusion pour l’édile en place depuis 2008 avec Agir pour Saint-Pathus, et annonce qu’il ne présentera pas au second tour ».
- « Le cri d'alarme du maire de Saint-Pathus sur les baisses de dotation », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
- Aymeric Figueiredo, « Seine-et-Marne : avant la fin de séance, ce maire se lève et quitte le conseil municipal », La Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Un énième conseil municipal marqué par de vives tensions, mais aussi par la non-adoption du budget de Saint-Pathus. Le maire a même quitté la séance, lors des questions diverses ».
- Audrey Gruaz, « Plaines et Monts de France : il manquait des vice-présidents : « Nous sommes arrivés à un consensus » saluait Bernard Rigault, président de Plaines et monts de France lundi 2 juin, lors de l’élection des neuf vice-présidents manquants. », La Marne, (lire en ligne).
- « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
- « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
- « Commune de Saint-Pathus - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « CC Plaines et Monts de France (CCPMF) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « CC Plaines et Monts de France (CCPMF) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
- « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « CC Plaines et Monts de France (CCPMF) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- http://www.habitants.fr/habitants_saint-pathus_77430.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Seine-et-Marne (77) », (consulté le ).
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 15 mai 2021.
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Pathus. », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Pathus. », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
- Notice no PA77000024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le Monument aux Morts », Le Grand Saint-P@thique, no 73, , p. 10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).