Saint-Patrice (Indre-et-Loire) — Wikipédia
Saint-Patrice | |||||
Château de Rochecotte. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat | François Augé 2017-2020 | ||||
Code postal | 37130 | ||||
Code commune | 37232 | ||||
Démographie | |||||
Population | 671 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 17′ 14″ nord, 0° 18′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 114 m | ||||
Superficie | 17,18 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Langeais | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Coteaux-sur-Loire | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire | |||||
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Saint-Patrice est une ancienne commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Patrice, est située à 40 kilomètres à l’ouest de Tours et à 10 kilomètres de Langeais sur la rive droite de la Loire.
Les deux tiers du territoire communal sont situés sur le plateau qui domine (point culminant 114 m) la rive nord de la Loire.
Histoire
[modifier | modifier le code]La présence humaine à Saint-Patrice est attestée depuis au moins l'Antiquité, avec une nécropole en bordure d'une voie antique de Tours à Angers et une grande villa sur le versant du coteau surplombant la Loire. Le nom de la commune est apparu pour la première fois dans les textes dès 920, dans un diplôme de Charles le Simple, sous la forme de Patricius : domaine de Patricius. Ce nom, d’origine gallo-romaine, a été ensuite christianisé grâce au patronage de saint Patrice. En 1032, l’église de Saint-Patrice fut donnée par le seigneur du lieu à l’abbaye de Noyers, ainsi qu’une certaine étendue de terre, à charge pour elle d’y « créer un bourg ».
Le , 105 hommes et 15 femmes quittent la prison du Pré-Pigeon d'Angers. Ils sont conduits dans des camions à la gare d'Angers. Ce convoi est composé de wagons de marchandises et de quatre wagons à bestiaux pour les prisonniers. Les Américains sont à moins de 50 km d'Angers.(Angers sera libérée quelques jours plus tard, le ). Le vers 15 heures, le convoi se trouve à l'arrêt en gare de Saint-Patrice quand il est mitraillé par l'aviation alliée. Au moins, quatre prisonniers réussissent à s'évader. Les autres sont conduits à La Ville-aux-Dames, près de Tours, rejoindre les prisonniers du convoi de Langeais. Les prisonniers arriveront le au fort Hatry de Belfort[1], et seront déportés dans divers camps de concentration (Struthoff, Neuengamme et Ravensbrück pour les femmes)[2],[3],[4],[5].
Le , elle est intégrée à la commune nouvelle de Coteaux-sur-Loire dont elle constitue le chef-lieu[6].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 671 habitants, en évolution de −1,47 % par rapport à 2009 (Indre-et-Loire : +2,63 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Rochecotte
- Un ensemble de sentiers communaux situés dans la vallée, sur le coteau, dans la forêt, ont été balisés, sont entretenus et offrent aux promeneurs, marcheurs ou « vététistes », de belles possibilités de détente et de découverte. Un panneau en donnant le plan est situé place de l’Abbé-Fleurat (face à l’église), un dépliant est à votre disposition à la mairie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Château de Rochecotte
- Talleyrand
- Dorothée de Courlande
- Pauline de Talleyrand-Périgord
- Boniface de Castellane (1867-1932)
- Jean de Castellane
- Maison de Castellane
- Emilio Terry
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Saint-Patrice se blasonnent ainsi : D'argent aux trois trèfles de sinople, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or [11]. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « 241 prisonniers sont libérés à Belfort », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le ).
- Anne Guehenno - L'Epreuve, p 269. Annie Rospabé Guehenno deviendra l'épouse de l'écrivain académicien Jean Guehenno
- Héon-Cannone, Jeanne, Les hommes blessés à mort crient, éditions du Chalet, Paris, 1966
- Exécutez l'Air Commodore. Eddy Florentin et Claude Archambault, Flammarion.
- Georges Le Breton, Le refus du destin. 1939-12945. Edition SILOE, 1994
- « Recueil des actes administratifs spécial n°37-2016-10002 », sur le site de la préfecture d'Indre-et-Loire, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.