Saint-Rémy-des-Landes — Wikipédia
Saint-Rémy-des-Landes | |
L'église Saint-Rémy. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Michèle Brochard 2016-2020 |
Code postal | 50580 |
Code commune | 50544 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Rémiais |
Population | 214 hab. (2021) |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 07″ nord, 1° 39′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 4 m Max. 39 m |
Superficie | 8,30 km2 |
Élections | |
Départementales | Créances |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Haye |
Localisation | |
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Saint-Rémy-des-Landes est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Haye[1].
Elle est peuplée de 214 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est au sud-ouest de la péninsule du Cotentin, sur le littoral de la Manche. Son bourg est à 9,5 km à l'ouest de La Haye-du-Puits, à 13 km au sud-est de Barneville-Carteret et à 17 km au nord-ouest de Lessay[2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Remigius de Landis vers 1280[4], ecclesia Sancti Remigii de Landis 1332[5], Sanctus Remigius en 1351 et en 1352[6], Saint Remy des Landes entre 1612 et 1636[7].
La paroisse est dédiée à Remi de Reims.
Le déterminant -des-Landes, attesté dès le XIIIe siècle, évoque d'anciennes terres incultes sur lesquelles s'est implantée la paroisse.
Le gentilé est Saint-Rémiais
Histoire
[modifier | modifier le code]Site probable d'un ancien établissement romain[8].
Le premier seigneur connu de Saint-Rémy est un certain Robert de Saint Romie (Li viel Robert de Saint Romie), cité dans le Roman de Rou de Wace[9].
Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte[10].
En 1412, la commune aurait été le théâtre d'un affrontement entre les Armagnacs et les Bourguignons[8].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[11].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 214 habitants, en évolution de −1,38 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Saint-Rémy-des-Landes a compté jusqu'à 723 habitants en 1836.
Économie
[modifier | modifier le code]De Saint-Rémy-des-Landes, du courant électrique est exporté vers Jersey à partir du poste de transformation de La Haye-du-Puits[17]. C'est également le cas de Pirou, à partir du poste de transformation de Périers.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Pierre à l'Homme, menhir de 2,20 mètres de haut hors-sol, entre la ferme de la Bergerie et la rue Siné[9].
- Église Saint-Rémy des XVe – XVIIIe siècles avec un clocher rénové en 2002. Elle abrite un maître-autel et stalles du XIXe, des verrières du XXe de Thomas Ducour (1931) et Mauméjean (1950)[9].
- Château de Taillefer du XVIIIe siècle possession des Clamorgan. Au XVIIIe siècle, Pierre Bon François de Clamorgan (1745-1782), né et mort à Saint-Rémy-des-landes, capitaine et chef de la division des gardes-côtes de La Haye-du-Puits, major de la capitainerie de Portbail, chevalier de Saint-Louis, était seigneur de Taillefer[9].
- Selon Frédéric Scuvée, un Yvon Taillefer serait cité à la bataille d'Hastings en 1066[18].
- Cette grosse demeure fut bâtie par Clamorgan Taillefer, à l'emplacement d'une ancienne forteresse médiévale[19].
- Traces d'une motte castrale à Taillefernée [sic][20]. Le manoir est reconstruit après 1500[18].
- Château de Saint-Rémy du XIXe siècle. Il fut acheté en 1972 par la ville de Carrières (Yvelines) afin d'y aménager un centre de vacances puis revendu[9].
- Maison forte dite « fort d'Ozourie » et chapelle. Elle se présente sous la forme d'un logis quadrangulaire de 5 × 9 m, presque aveugle et dont les murs sont percés de rares meurtrières et soutenus par des contreforts[20],[21].
- Massif dunaire des mielles d'Allonne et le havre de Surville, intégrés au site d'importance communautaire du littoral ouest du Cotentin de Saint-Germain-sur-Ay au Rozel proposé dans le cadre de Natura 2000[22].
- Plage de Saint-Rémy-des-Landes, vue sur Jersey.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marc Stéphane (1870 - Saint-Rémy-des-Landes, 1944), écrivain et éditeur.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 224.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 600.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Saint-Rémy-des-Landes sur le site de la communauté de communes
- Saint-Rémy-des-Landes sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[23].
- « recueil des actes administratifs de la Manche » (consulté le ).
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et ancienne paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, page 212.
- Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 334F.
- Compte du Diocèse de Coutances pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 374B.
- Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [Paris BnF (Mss.) : Français 4620].
- Delattre, 2002, p. 224.
- Gautier 2014, p. 600.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 181-182.
- Réélection 2014 : « Saint-Rémy-des-Landes (50580) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Site du PCF - Des villes, des maires communistes » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- [PDF] rte-france Voir page 3.
- « Saint-Rémy-des-Landes, Taillefer p. 1084. », dans Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877) .
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 274.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 109.
- « Saint-Rémy-des-Landes, Ozourie p. 1084. », dans Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877) .
- « Natura 2000 : Fiche du site FR2500082 (Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer) » (consulté le ).
- « Saint-Rémy-des-Landes sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)