Saint-Sulpice-de-Pommeray — Wikipédia

Saint-Sulpice-de-Pommeray
Saint-Sulpice-de-Pommeray
Le clocher de l'église Saint-Sulpice.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité CA de Blois « Agglopolys »
Maire
Mandat
Denis Lesieur
2022-2026
Code postal 41000
Code commune 41230
Démographie
Gentilé Saint Sulpiciens
Population
municipale
1 841 hab. (2022 en évolution de −0,75 % par rapport à 2016)
Densité 160 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 31″ nord, 1° 16′ 12″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 144 m
Superficie 11,5 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Veuzain-sur-Loire
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Sulpice-de-Pommeray
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Saint-Sulpice-de-Pommeray

Saint-Sulpice-de-Pommeray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Gâtine tourangelle », constituée de plateaux séparés par des vallées souvent étroites. Elle est drainée par la Cisse et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 92 en 1988, à 4 en 2000, puis à 3 en 2010.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Saint-Sulpice-de-Pommeray se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Gâtine tourangelle[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 5 km de Blois[3], préfecture du département et à 13,5 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[I 1].

Les communes les plus proches sont[5] : Saint-Lubin-en-Vergonnois (2,2 km) , Fossé (3,6 km) , Saint-Bohaire (4,5 km) , Molineuf (4,7 km) , Villebarou (4,7 km) , Blois (5 km) , Orchaise (5,3 km) , Marolles (5,8 km) et Chambon-sur-Cisse (6 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[6]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[7]. La commune fait partie de deux unités de paysage : « la Gâtine Tourangelle » et « la Loire urbaine de Blois »[8].

La Gâtine tourangelle se présente comme un plateau agricole aux paysages ouverts marqués par de grands massifs boisés et des boqueteaux épars et de tailles variées. Sur ces terres à la fois lourdes et plus caillouteuses qu'en Beauce, l'agriculture laisse par endroits la place à des bois qui occupent les moins bonnes terres. Globalement aplani, le relief s'anime par endroits de légères ondulations en rebord de la vallée de la Cisse, de la Loire, ou de la Brenne. Ces trois vallées drainent les eaux de surface du plateau à travers des micro-vallons qui se creusent petit à petit en atteignant la couche calcaire sous-jacente. Ces entailles dans le plateau constituent des paysages particuliers, plus verdoyants et intimistes, bornés par les coteaux boisés[9].

À Blois, la Loire dessine une vallée large de 1,5 à 2,5 kilomètres et maintenue entre deux coteaux raides hauts de 40 mètres environ. Deux vallées viennent cependant enrichir et complexifier le relief : le Cosson en rive gauche, qui vient de Sologne et longe la Loire jusqu'à Candé-sur-Beuvron, et l'Arrou en rive droite, qui naît dans la forêt domaniale de Blois et creuse un vallon aujourd'hui pris dans le cœur historique de la ville. La Loire, qui longe le coteau nord, borde en rive droite le rebord de la vallée en grande partie urbanisé par Blois et la Chaussée-Saint-Victor[10].

L'altitude du territoire communal varie de 80 mètres à 144 mètres[11],[12].

Hydrographie

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Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Sulpice-de-Pommeray.

La commune est drainée par la Cisse (0,376 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11,12 km de longueur totale[13].

La Cisse traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 87,7 km, elle prend sa source dans la commune de Rhodon et se jette dans la Loire à Rochecorbon (37), après avoir traversé 23 communes[14]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[15].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 663 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 10 km à vol d'oiseau[18], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22],[23],[24].

Au , Saint-Sulpice-de-Pommeray est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 836, alors qu'il était de 785 en 2013 et de 724 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 96,1 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Sulpice-de-Pommeray en 2018 en comparaison avec celle de Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (7,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,5 % en 2013), contre 68,3 % pour le Loir-et-Cher et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Saint-Sulpice-de-Pommeray en 2018.
Typologie Saint-Sulpice-de-Pommeray[I 2] Loir-et-Cher[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 96,1 81,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 7,9 9,7
Logements vacants (en %) 3,2 10,8 8,2

Risques naturels et technologiques

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Le territoire communal de Saint-Sulpice-de-Pommeray est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Cisse), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[28],[29].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Saint-Sulpice-de-Pommeray.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[31].

La dernière crue de la Cisse remonte, selon mémoire, à 2001. Toutefois des crues historiques de 1900 et 1960 ont été signalées[32].

Risques technologiques

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Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

La première partie du nom de la commune rappelle Saint Sulpice le Pieux, évêque de Bourges au VIIe siècle et saint relativement important dans le centre de la France.

Évolution du nom de la commune

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Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Saint-Sulpice est ainsi rebaptisée Sulpice, avant d'être rapidement simplifiée en Suplice[34],[35].

La commune reprit son nom traditionnel à la Restauration, en 1814[36].

C'est en 2002 que la commune adopta, pour se différencier des nombreux autres villages homonymes[Note 3], le nom singulier de Saint-Sulpice-de-Pommeray, en vertu du décret du de la même année[37].

Au Moyen Âge, la paroisse de Saint-Sulpice fait partie intégrante du comté de Blois. À partir du Xe siècle, c'est également une seigneurie administrée.

Renaissance et Ancien régime

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Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[38], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Sulpice devient formellement « commune de Saint-Sulpice »[38],[39].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles, au district de Blois, et au département du Loir-et-Cher[39].

Les cantons sont supprimés en tant que découpage administratif par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[40],[41]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[40].

Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[42]. Saint-Sulpice était alors rattachée au canton de Blois-Est et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[43],[39],[44]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Blois du département de Loir-et-Cher.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Blois-Ouest, année où elle est rattachée au canton de Blois-4. En 1982 intervient un nouveau redécoupage électoral et la commune est intégrée au canton de Blois-5[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Onzain[45]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Loir-et-Cher[46].

Intercommunalité

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Saint-Sulpice-de-Pommeray est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2005 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité succède à un SIVOM créé en 1963 et transformé en communauté de communes en 1999, sous le nom de communauté de communes du Blaisois puis en communauté d'agglomération en 2003 sous celui de communauté d'agglomération de Blois.

Administration municipale

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Le conseil municipal de Saint-Sulpice-de-Pommeray, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[47].

Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19[48]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[49].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 2001 François Mortelette[Note 4] PS Cadre
Député de Loir-et-Cher (1981 → 1986)
Conseiller général de Blois-4 (1976 → 1982)
Vice-président du conseil général de Loir-et-Cherl[Quand ?]
Conseiller régional (1986 → 1992)
mars 2014 mai 2020 Simone Gaveau[51]   Retraitée salariée du secteur privé
mai 2020[52] octobre 2022[53] Christèle Dessite   Personne sans activité professionnelle de moins de 60 ans (non retraitée)
Démissionnaire
octobre 2022[54] En cours
(au 28/3/2023)
Denis Lesieur   Ingénieur ou cadre technique

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[55].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[56]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Fosse qui assure le service en régie[57].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Sulpice-de-Pommeray est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[58]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[59] : « La Largeur », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 1 530 EH , mis en service le [60].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].

En matière de justice, Saint-Sulpice-de-Pommeray relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].

En 2022, la commune comptait 1 841 habitants[Note 5], en évolution de −0,75 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
208249229273235272263268291
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
289304289276251255282277256
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
235242242228235254238267305
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3374439891 3081 4521 8761 8311 8161 801
2015 2020 2022 - - - - - -
1 8691 8331 841------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Sulpice-de-Pommeray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[69] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[70]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 98 100,0 (100) 61 32 5 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 4 4,1 (11,8) 4 0 0 0 0
Industrie 10 10,2 (6,5) 4 6 0 0 0
Construction 18 18,4 (10,3) 10 7 1 0 0
Commerce, transports, services divers 55 56,1 (57,9) 36 17 2 0 0
dont commerce et réparation automobile 19 19,4 (17,5) 11 6 2 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 11 11,2 (13,5) 7 2 2 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (55 entreprises sur 98)4,1 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 98 entreprises implantées à Saint-Sulpice-de-Pommeray en 2016, 61 ne font appel à aucun salarié, 32 comptent 1 à 9 salariés et 5 emploient entre 10 et 19 personnes

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2000 puis à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 41 ha en 1988 à 123 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Sulpice-de-Pommeray, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Saint-Sulpice-de-Pommeray (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[71]
Nombre d'exploitations (u) 7 4 3
Travail (UTA) 9 6 4
Surface agricole utilisée (ha) 286 362 370
Cultures[73]
Terres labourables (ha) 278 362 370
Céréales (ha) 193 226 257
dont blé tendre (ha) 121 165 149
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 35
Tournesol (ha) 44 s
Colza et navette (ha) s 89 91
Élevage[71]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 32 9 0

Produits labellisés

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Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[74] et les volailles de l’Orléanais[75],[76].

Culture locale et patrimoine

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Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Liste des communes de Loir-et-Cher

Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Voir Saint-Sulpice Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.
  4. Une place de la commune porte le nom de ce maire[50].
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Saint-Sulpice-de-Pommeray" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Saint-Sulpice-de-Pommeray" et "Veuzain-sur-Loire" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Saint-Sulpice-de-Pommeray », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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