Sainte-Justine (Québec) — Wikipédia
Sainte-Justine | |
Administration | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Chaudière-Appalaches |
Subdivision régionale | Les Etchemins |
Statut municipal | Municipalité |
Maire Mandat | Christian Chabot 2021-2025 |
Code postal | G0R 1Y0 |
Constitution | |
Démographie | |
Gentilé | Justinien et Justinienne |
Population | 1 828 hab. () |
Densité | 14 hab./km2 |
Code géographique | 28045 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 24′ nord, 70° 21′ ouest |
Superficie | 12 640 ha = 126,4 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.stejustine.net |
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Sainte-Justine est une municipalité du Québec (Canada) au sud-est de Québec, au cœur des Appalaches, à la frontière des États-Unis. Il se situe dans la municipalité régionale de comté des Etchemins, dans la région de Chaudière-Appalaches. Sainte-Justine est aussi la municipalité québécoise avec la plus forte proportion de latino-américains de toute la province. En effet, selon le recensement de 2021, 6,1% des résidents de Sainte-Justine sont latino[1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Sainte-Justine évoque Marie-Justine Têtu (1833-1882), fille du lieutenant-colonel de la milice et marchand de Québec, Charles-Hilaire Têtu. Il fait aussi référence à Justine de Padoue, martyre du Ier siècle.
Histoire
[modifier | modifier le code]On attribue une des premières vagues de colonisation de Sainte-Justine aux moines Trappistes qui sont venus s’y installer le à la suggestion du curé de Sainte-Claire. Des colons de cette paroisse ont aidé les Trappistes à faire le voyage qui se faisait en partie à pieds, le canton de Langevin venant à peine d’être ouvert à la colonisation, et à ériger leur premier abri.
En 1867, la construction du monastère de Notre-Dame de la Trappe du Saint-Esprit est terminée. Il accueillera une soixantaine de religieux en provenance de l’Europe et du Canada. En l’absence de soutien d’une maison-mère et devant les difficultés de recrutement, le , la Trappe du Saint-Esprit sera dissoute et le monastère ainsi que le terrain sur lequel il a été bâti sont vendus. Le premier curé de Sainte-Justine (de 1868 à 1885) était le seul moine à être resté après la vente. Il s’agit de Père Henri de Brie.
Le , un incendie détruit l'église, le presbytère et plusieurs maisons[2]. L'église de brique à deux clochers, qui datait de 1911, a été remplacée par un nouvel édifice construit selon les plans de l'architecte Adrien Dufresne[3].
Le site historique des Pères Trappistes rend hommage aux fondateurs du premier établissement trappiste au Bas-Canada.
Chronologie
[modifier | modifier le code]- : Fondation de la municipalité du township de Langevin.
- : Le township de Langevin devient la paroisse de Sainte-Justine.
- : Sainte-Justine change son statut pour celui de municipalité.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le crénon de la rivière Daaquam est situé au sud-est de la municipalité d'où elle coule vers le nord-est, la rivière à la Roche traverse la limite nord-est pour y confluer. La rivière Famine a son crénon au sud du hameau Sainte-Justine-Station d'où elle coule vers le sud-ouest de la municipalité.
Municipalités limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Luc-de-Bellechasse | Sainte-Sabine | Saint-Camille-de-Lellis | ||
Lac-Etchemin | N | |||
O Sainte-Justine E | ||||
S | ||||
Sainte-Rose-de-Watford | Saint-Cyprien |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[6].
Sainte-Justine Maires depuis 2001 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
---|---|---|---|
2001 | Marcel Morissette | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | Denis Beaulieu | Voir | |
2013 | Voir | ||
2017 | Christian Chabot | Voir | |
2021 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Personnalités liées à la municipalité
[modifier | modifier le code]- Roch Carrier, (1937-), écrivain.
- Julie Labonté, (1990-), athlète, elle pratique le lancer du poids et le lancer du disque. Elle est présentement dans la NCAA avec les Arizona Wildcats
- Gatien Lapointe, (1931-1983), écrivain et poète.
- Michel Morin, (1946-), journaliste ayant travaillé pour Radio-Canada et pour de nombreux quotidiens tels Le Soleil et La Presse.
- Robert Perron, (1915-1982), journaliste et homme politique.
- Mario Roy, (1973-) initiateur de la « Marche bleue » (2010)[7]
- Alex Tanguay, (1979-), hockeyeur jouant dans la LNH pour les Coyotes de l'Arizona, précédemment : Colorado, Calgary, Montréal, Tampa Bay, Colorado.
- Jean-Nil Chabot, (1940-), premier diacre catholique canadien.
Attraits touristiques
[modifier | modifier le code]- Site historique des Pères Trappistes
- La chapelle du Sacré-Cœur et la chapelle Ste-Anne
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Statistics Canada Government of Canada, « Profile table, Census Profile, 2021 Census of Population - Sainte-Justine, Municipalité (MÉ) [Census subdivision], Quebec », sur www12.statcan.gc.ca, (consulté le )
- « Une partie du village de Ste-Justine détruite par le feu », Le Soleil, (consulté le )
- Alain Caron, Répertoire des plans d'églises et de presbytères du diocèse de Québec, Québec, , 205 p. (lire en ligne), p. 92-93
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Sainte-Justine, MÉ » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Sainte-Justine, MÉ » (consulté le )
- « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
- Ian Bussières, « Marche bleue: La ville était Nordiques », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Administration territoriale de Chaudière-Appalaches
- MRC Les Etchemins
- Rivière Daaquam
- Rivière à la Roche
- Rivière Famine
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Site historique des Pères Trappistes