Salonia Matidia — Wikipédia

Salonina Matidia
Buste de Salonia Matidia, musée du Louvre
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Salonia MatidiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activité
Famille
Père
Caius Salonius Matidius Patruinus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Conjoint

Lucius Vibius Sabinus

Lucius Mindius
Enfants
Matidia Minor
Sabine
Vibia Matidia (d)
Rupilia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Salonii (en), Matidii (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Salonia Matidia[1],[2], née vers 67 et morte en 119, est la fille d'Ulpia Marciana et la nièce de Trajan. Elle est la mère de Sabine et la belle-mère de l'empereur Hadrien.

Sa mère est Ulpia Marciana, sœur de Trajan, et son père était Gaius Salonius Matidius Patruinus, frater arvalis. Ce dernier est préteur et membre du collège religieux des Frères Arvales avant de décéder en 78[3]. Elle naît en 67[3], ou avant[4], peut-être le 4 juillet.

Elle est mariée au moins deux fois, une première fois avec un Lucius Mindius, sénateur de rang consulaire, dont elle a une fille, Mindia Matidia Minor, mariée avec Lucius Dasumius Hadrianus, les parents adoptifs de Publius Dasumius Rusticus, et la deuxième fois avec Lucius Vibius Sabinus, consulaire suffect, et c'est de ce mariage que naît alors Vibia Sabina, future épouse d'Hadrien[3]. En troisièmes noces, elle épouse peut-être un Lucius Cornelius Libo Rupilius Frugi, ce qui ferait d'elle une des arrière-grands-mères de Marc Aurèle.

Lorsque Lucius Vibius Sabinus meurt entre 84 et 87, Salonia Matidia avec sa mère et ses filles vivent dans la maison familiale de Trajan et de son épouse, Plotine.

Lorsque sa mère Ulpia Marciana, décédée entre 112 et 114, est divinisée peu après sa mort sur décision du Sénat, elle reçoit à son tour le titre d’Augusta[5].

Quant Trajan décède en 117, Matidia et Plotine ramènent les cendres de l'empereur à Rome[6].

Elle décède en 119, peut-être le 23 décembre, au début du principat d'Hadrien, son gendre. Celui-ci fait son oraison funèbre, la divinise et lui accorde un temple et un autel à Rome même[7],[8].

Notes et références

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  1. AE 1954, 0062
  2. (en) Barbara Levick, Faustina I and II : Imperial Women of the Golden Age, New York (US), Oxford University Press, , 248 p. (ISBN 978-0-19-537941-9, lire en ligne), p. 161
  3. a b et c Julian Bennett, Trajan. Optimus Princeps, Routledge, 1997, p. 13.
  4. Mary T. Boatwright, « Hadrian », dans Anthony Barrett (ed.), Lives of the Caesars, Malden et Oxford, 2008, p. 158.
  5. Karl Strobel, Kaiser Traian. Eine Epoche der Weltgeschichte, Friedrich Pustet, 2010, p. 53.
  6. William Smith, « Matidia »., A dictionary of Greek and Roman biography and mythology, Londres, John Murray.
  7. Samuel Ball Platner et Thomas Ashby, A Topographical Dictionary of Ancient Rome, Londres, Oxford University Press, 1929 « Ara Matidiae » et « Templum Matidiae », LacusCurtius.
  8. Voir (nl) Temple de Matidia sur la version néerlandophone de Wikipédia.

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Bibliographie

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  • Marjorie et Benjamin Lightman, « Matidia » dans Biographical Dictionary of Greek and Roman Women, Ancient History & Culture, Facts On File, Inc., New York, 2000.
  • Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)

Liens externes

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