Sanguinet — Wikipédia

Sanguinet
Sanguinet
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité CC des Grands Lacs
Maire
Mandat
Fabien Lainé
2023-2026
Code postal 40460
Code commune 40287
Démographie
Gentilé Sanguinetois(es)
Population
municipale
4 582 hab. (2021 en évolution de +19,51 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 06″ nord, 1° 04′ 23″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 45 m
Superficie 81,43 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Sanguinet
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Grands Lacs
Législatives 1re circonscription des Landes
Localisation
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Sanguinet
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Sanguinet
Liens
Site web https://www.ville-sanguinet.fr/

Sanguinet est une commune française dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans le pays de Born au nord des Landes et au nord-ouest de Mont-de-Marsan. Elle est limitrophe du département de la Gironde.

Elle se trouve Sanguinet à 13 kilomètres à l'est de Biscarrosse, sur l’axe reliant le bassin d'Arcachon et la dune du Pilat.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Gujan-Mestras, Lugos, Salles, Le Teich, La Teste-de-Buch, Biscarrosse, Mios, Ychoux et Parentis-en-Born.

Hydrographie

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La commune est traversée par la Gourgue dont le lit est à l'origine du lac de Cazaux-Sanguinet. Ce fleuve côtier de jadis, se jetant directement dans l'océan Atlantique, a vu son embouchure se fermer au fur et à mesure des siècles par la formation de dunes, créant ainsi le plus grand des étangs landais, situé entre 20 et 21 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette montée des eaux a piégé des villages, de nombreux objets et des pirogues monoxyles qui font l'objet des études du CRESS (centre de recherches et d'études sublacustres de Sanguinet) et des expositions du musée archéologique municipal.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 034 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Biscarrosse à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 851,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Qualité de l'environnement

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Au , Sanguinet est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sanguinet[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Cazaux et de Sanguinet, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,9 %), forêts (34,9 %), eaux continentales[Note 2] (18,9 %), zones urbanisées (4,9 %), terres arables (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 991, alors qu'il était de 2 236 en 2015 et de 1 992 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 67,3 % étaient des résidences principales, 28,6 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sanguinet en 2020 en comparaison avec celle des Landes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (28,6 %) supérieure à celle du département (20,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (68,8 % en 2015), contre 66,2 % pour les Landes et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Sanguinet en 2020.
Typologie Sanguinet[I 2] Landes[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 67,3 72,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 28,6 20,5 9,7
Logements vacants (en %) 4 6,6 8,2

Risques naturels et technologiques

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Le territoire de la commune de Sanguinet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Sanguinet est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sanguinet.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 232 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2003, 2009, 2013 et 2014 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013 et par des mouvements de terrain en 1999.

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Attestée initialement, avant d'être submergé par les eaux, sous la forme Losa ou Louse, reconstruit, un peu plus au sud, sous un nouveau nom, Sanguineto en 1296 puis en occitan Sanguinède en 1305.

Malgré des mentions fantaisistes Senct-Guinet en 1478 et Senguillet en 1577 par Agrippa d'Aubigné[23], ce nom vient du mot gascon sanguin signifiant "cornouiller", suffixé en -et(a) pour indiquer un collectif végétal.[réf. nécessaire]

C'est un "lieu où il y a des cornouillers".

Sanguinet est le quatrième village implanté, au fil du temps, à peu près au même endroit. Peuplé longtemps d'une centaine de villageois. Le premier village était implanté près du lac, au franchissement de la Gourgue, une petite rivière qui alimente le lac : il est submergé par la montée des eaux ; à l'époque romaine, on le trouve appelé Losa. Il fait partie alors du Bogensis Pagus avec Cazaux et La Teste-de-Buch[24].

Préhistoire

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Une hache polie en silex équarrie, un outil robenhausien, c’est-à-dire de l’époque néolithique soit environ 2 000 ans av. J.-C., est découverte à Sanguinet lors de la réalisation d'une tranchée et déposée au musée de Bordeaux en 1899.

Depuis le XIe siècle, Sanguinet est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la voie de Soulac.

Temps modernes

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En 1577, durant les guerres de Religion, un combat a lieu à proximité de Sanguinet entre des troupes protestantes et des ligueurs Dacquois et Bayonnais. Cet événement est cité par Agrippa d'Aubigné (chef protestant) dans son "Histoire_universelle" Tome 5, années 1576-1579 ; dans les pages 251 à 253[23]. Une fois vainqueurs les soldats protestants appliquent à leurs prisonniers le sort que leurs villes respectives avaient appliquées à leurs concitoyens protestants : les Dacquois sont exécutés en réponse au massacre des protestants de Dax et les Bayonnais relâchés pour avoir permis aux protestants de leur ville de la quitter sains et saufs.

Sanguinet figure sur la carte de Cassini concernant le diocèse de Bazas et, si le bourg actuel n’apparaît pas sur la carte[Note 3] certains 'quartiers"' étaient déjà mentionnés à cette époque : Méoule, Louze...

En 1731 Mgr de Maniban, archevêque de Bordeaux, entreprend une tournée pastorale dans l'archiprétré de Buch et Born. cette tournée l'amène à Sanguinet le et un procès-verbal de cette visite[25] est rédigé par un des membres de sa suite. Ce procès-verbal est mis en forme par la société de Borda en 1975 sous forme d'une petite monographie de 8 pages[26]. on y apprend que le village ne comporte alors que 68 maisons, dont 3 seulement (dont le presbytère) pour le bourg (ainsi nommé parce que c'est là que se situait l'église) et que certains quartiers actuels existent déjà : Once, Le Bougès, Beyriques, Louze et Méoule. Également lagnereau avec une orthographe différente ainsi que probablement (illisibles) les quartiers actuels des Quatre-vents et de Souays.

Révolution française et Empire

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procès-verbal de la première réunion du conseil municipal de Sanguinet le 2 avril 1790 (élection du maire et des officiers municipaux)
  • Le 2 avril 1790 est tenu en l'église de Sanguinet (seul bâtiment apte à contenir la totalité de la population et "lieu ordinaire des assemblées") le 1er conseil municipal de la commune nouvellement créée par décret de l'Assemblée Nationale portant création des municipalités. Sont élus Martin Dalbos (maire), Jean Dupuch (premier officier municipal) et Jean Dupuy (second officier municipal). le procès-verbal est dressé par maître Étienne Turpin, notaire et maire de la Teste de Buch[Note 4].
  • Le 11 frimaire an X () un ouragan dévaste la commune de Sanguinet. 54 bergeries disséminées sur la lande sont détruites, les animaux écrasés par les débris. Aucun mort n'est à déplorer mais de nombreuses habitations sont détruites et inondées.

Époque contemporaine

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Des épidémies d'angine couenneuse frappent Sanguinet de 1853 à 1859, à cette époque la commune compte un peu plus de 1 000 habitants...

Le est mis en place un service postal quotidien. Le bureau de poste de Sanguinet est créé en 1887.

Le 16 septembre 1884, atterrissage d'un dirigeable le Britannia (2 000 m3) piloté par sir C.S. Rolls. Celui-ci participait à un concours de ballon organisé par l'Aéro-club belge. Départ de Bruxelles le dimanche à 17 h 43 et posé le lundi à 18 h 06 à Sanguinet après avoir franchi 840 km.

En 1920 installation des premiers appareils téléphoniques, les 20 numéros de la 1re tranche sont tout attribués à des commerçants (bouchers, épiciers, hôtels-restaurants, débit de boissons...), le 01 et le 04 sont à ce jour (juillet 2021) toujours attribués aux mêmes familles (descendants des premiers abonnés), et le 04 n'a même pas changé de maison).

Jadis rurale et pastorale, l’économie locale a profité de l'essor de la sylviculture puis de la création à Biscarrosse du Centre d'essai des Landes qui, outre l'apport pour les commerces de l'implantation résidentielle dans le canton de nombreux spécialistes civils et militaires, a recruté localement pour des emplois à faible niveau de qualification (chauffeurs, magasiniers, entretien bâtiments, etc.).

La découverte de pétrole à Parentis a également généré un certain nombre d'emplois qui, pour certains, se sont pérennisés ensuite sur des champs pétrolifères à l'étranger.

Au niveau de la commune, l'entreprise Lanusse d'exploitation forestière et de sciage, fondée en 1941 par Émile Lanusse, a été jusqu’à sa cessation d'activité en avril 1997, le plus gros employeur de la commune et, pour certains habitants sans qualifications, une providentielle possibilité d'emploi.

Et dans les bâtiments de l'ancienne usine à gemme Dupont (actuellement 'Espace Gemme') le groupe Marcel Dassault a implanté pendant des années des ateliers qui fabriquaient des maquettes d'avion (à échelle :1) pour des tests en soufflerie.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Mont-de-Marsan du département des Landes.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Parentis-en-Born[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton des Grands Lacs

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription des Landes.

Intercommunalité

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Sanguinet est membre de la communauté de communes des Grands Lacs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

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Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans les Landes[28], la liste UDI menée par Fabien Lainé obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 113 voix (52,69 %, 18 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant de 114 voix celle PS menée par le maire sortant Bernard Laine[29], qui a recueilli 999 voix (47,30 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin, 26,84 % des électeurs se sont abstenust[30].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Landes, la liste MoDem menée par l'ancien maire Fabien Lainé — qui avait démissionnée en 2017 après son entrée à l'Assemblée nationale[31] — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1024 voix (51,76 %, 21 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant de 70 voix celle DVG menée par Nathalie Larrue-Soubaigné[32], qui a recueilli 954 voix (6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 44,79 % des électeurs se sont abstenus[33].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
10 février 1793 24 brumaire an IV
(15 novembre 1795)
Pierre Dalbos    
24 brumaire an IV
(15 novembre 1795)
germinal an VI
(avril 1798)
Etienne Dupuy    
germinal an VI
(avril 1798)
prairial an XIII
(juin 1805)
François Dejean    
prairial an XIII
(juin 1805)
décembre 1811 Pierre Dupuch   Forgeron
décembre 1811 23 novembre 1824[35] Jean Labarthe   Négociant
Mort en fonction
janvier 1825 entre février et mai 1833 Pierre Labarthe   Percepteur, fils du précédent
entre février et mai 1833 novembre 1848 Jean Gamet   Meunier
novembre 1848 janvier 1865 Nicolas Gamet   Meunier, fils du précédent
janvier 1865 septembre 1865 Jean Dubos    
septembre 1865 30 avril 1871 Nicolas Gamet   Meunier
30 avril 1871 janvier 1872 Étienne Dupont    
janvier 1872 janvier 1876 Jean Dubos   Propriétaire
janvier 1876 février 1881 Barthélémy Triscos   Marchand
février 1881 mai 1888 Pierre Jeanti Dupuy    
mai 1888 mai 1890 Pierre Berrand    
mai 1890 mai 1892 Barthélémy Triscos (1849-)   Conseil municipal dissout[Note 5]
mai 1892 mai 1896 Jean Octave Dubos    
mai 1896 mai 1900 Barthélémy Triscos    
mai 1900 mai 1904 Pierre Dupuy    
mai 1904 mai 1912 Pierre Urbain Triscos   Fils de Barthélémy Triscos, négociant
mai 1912 1915 Gaston Dupont    
1915 mai 1919 Pierre Dupont    
mai 1919 1935 René Dubos    
1935 1941 Charles Castets    
1941 1965 Émile Lanusse   dirigeant de société (exploitation sylvicole)
1965 1971 Jean-Pierre Dubos   Médecin généraliste
1971 1977 Geneviève Dubos   Sans profession, épouse du précédent
mars 1977 mars 1983 Marc Lanusse   Dirigeant de société (exploitation sylvicole)
mars 1983 mars 2008 Michel Etchar RPR puis UMP Ingénieur retraité
mars 2008 juillet 2009[37] Gilles Laborde PS Directeur d'école retraité
Mandat écourté par la démission de l'ensemble du conseil municipal
octobre 2009 mars 2014 Bernard Laine PS  
mars 2014 juillet 2017[38] Fabien Lainé UDI puis MoDem Gérant de société
Député suppléant de Geneviève Darrieussecq
Député des Landes (1re circ.) (2017 → 2023)
Démissionnaire après son entrée au Parlement
août 2017[39] mai 2020 Raphaëlle Miremont SE[40] Responsable administrative et financière de l’office du tourisme communautaire
mai 2020[41] été 2023[42] Christophe Labruyère MoDem Fonctionnaire
Conseiller départemental des Grands Lacs (2021 → )
Démissionnaire
septembre 2023[43] En cours
(au 23 janvier 2024[44])
Fabien Lainé MoDem Commercial dans le bâtiment
Vice-président de la CC des Grands Lacs (2014 → 2017 et 2023 → )

Instances de démocratie participative

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La commune s'est dotée d'un conseil municipal des jeunes[45] et d'un budget participatif[46].

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Le château d'eau du centre-ville est mis en service en 1953 et démoli en octobre 2015. Ce château d'eau et son puits d'alimentation avaient été construits avec un lavoir. À son sommet, un poste de guet est rajouté lors de sa construction pour assurer en été la surveillance au risque feu du massif forestier. Un réseau d'adduction d'eau potable avait été ensuite construit pour desservir depuis le château d'eau les habitations du centre-ville. Cet équipement d'environ 40 m d'élévation, désactivé pour la fourniture de l'eau potable après la réalisation du château d'eau de l'Aiguille continue à servir comme poste de surveillance (jusqu'au début des années 2000) et pour l'arrosage des espaces verts de la commune. Il sert aussi un temps de support des antennes de téléphonie mobile de deux opérateurs avant leurs déposes par principe de précaution (l'implantation du château d'eau étant à proximité immédiate de l'école communale). Sur la tour de guet, une sirène permettait avant l'avènement des moyens de communication mobiles d'alerter les pompiers volontaires lors des sinistres. Cette sirène après réhabilitation devrait être installée sur la nouvelle école élémentaire comme moyen d'alerte de la population.[réf. nécessaire]

Population et société

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Les habitants sont appelés les Sanguinetois.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 4 582 habitants[Note 6], en évolution de +19,51 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6926257158799129059609861 080
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0401 0791 1921 2041 1671 1111 1651 2361 253
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2941 1781 1841 0641 0671 0361 0261 0521 047
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1301 3341 3641 3681 6951 9822 8953 0263 504
2017 2021 - - - - - - -
4 1854 582-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Le Gala du rire, organisé par l’association culturelle Tapages, dont la hujitième édition a eu lieu en mars 2024[51]

Sports et loisirs

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Le stade de rugby porte le nom de Roger (jean) Labat, résistant mort en déportation le 26 mai 1945 à Dachau[52] à 23 ans,

L’économie locale est aujourd’hui fortement marquée par le secteur tertiaire, tourisme et services devenant les principaux employeurs[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Sauveur.

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Sauveur de Sanguinet : église construite dans un style néoroman entre 1853 et 1856 par les architectes Jules Sibien et Layrolle et l'entrepreneur Ferran. Pour la construction de cette nouvelle église, l'ancienne tombant en ruine, la commune bénéficie d'un concours du conseil général des Landes de 5 000 francs. Pour information, les travaux de l'église de Peyrehorade construite à la même époque s'élevaient à 80 000 francs. Son clocher a fortement souffert lors de la tempête de 2009, la partie supérieure de sa flèche en pierre a dû être reconstruite avec la mise en place d'un nouveau coq sur sa girouette.
  • Villa du Lac - La ou une des premières résidences secondaires de Sanguinet, propriété en 1928 (référence "Annuaire des châteaux et des villégiatures") du comte Léonard de Mezamat de Lisle (1874-1948) et de la comtesse Antonie née Arnoulx de Pirey (1881-1950), habitant au château de Maisières à Maisières-Notre-Dame dans le Doubs. Le comte (famille de Castelsarrazin - officier de cavalerie) possédait une écurie de course et faisait courir ses chevaux en avril à l'hippodrome du Becquet (1904-1912 références "l'Avenir d'Arcachon").

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. comme le mentionne la monographie de la Société de Borda le bourg de l'époque ne comprenait que 3 maisons, il est donc logique que les cartes de Cassini ne le mentionnent pas et référencent plutôt des quartiers dont le nombre d'habitations devait être plus important (68 en tout).
  4. ce procès-verbal est conservé aux archives départementales des Landes, à Mont de Marsan
  5. Par décret rendu en conseil des ministres en 1890, le conseil municipal de Sanguinet est dissous, le décret constate que le conseil municipal étant divisé en deux fractions opposées et numériquement égales, aucune des affaires soumises à cette assemblée ne peut aboutir [36].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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