Santigold — Wikipédia

Santigold
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Santigold sur la scène du House of Blues de Boston en 2012.
Informations générales
Surnom Santogold
Nom de naissance Santi White
Naissance (48 ans)
Philadelphie, États-Unis
Activité principale Autrice-compositrice-interprète, Productrice
Genre musical Électronique, New Wave, Indie, Reggae Fusion, Hip-Hop Alternatif, Dance Alternative
Instruments Voix, Guitare, Batterie, Clavier, Synthétiseur
Années actives Depuis 2003
Labels Lizard King, Atlantic, Downtown, Roc Nation
Site officiel www.santigold.com

Santi White, dite Santigold (ou Santogold avant 2009), est une autrice-compositrice-interprète et productrice américaine, née le à Philadelphie.

Son premier album studio Santogold (2008) combinant différents genres musicaux, rencontre un important succès public et critique avec le single L.E.S Artistes. Son deuxième album Master of My Make-Believe incluant le single Disparate Youth paraît en 2012, suivi de 99¢ en 2016. Son quatrième album studio Spirituals sorti en septembre 2022, reçoit un bon accueil critique: le disque inclut les singles High Priestness et Ain’t Ready

Sa musique fusionne dub, new wave, punk rock, électronica, hip-hop, post-punk et reggae, sans appartenir à un genre.

Fille d'avocat, elle est diplômée de l'université Wesleyenne en musique et études afro-américaines.

Santi White commence sa carrière en décrochant un poste de responsable artistique chez Epic Records. Elle démissionne rapidement pour se consacrer à la production et à l'écriture de chansons. Elle écrit et produit ainsi le premier album de la chanteuse R'n'B Res, intitulé How I Do. En 2003, elle passe à la chanson pour le groupe de post-punk Stiffed, à Philadelphie. C'est à ce moment que le patron du label Lizard King Record la repère et la fait signer en solo. C'est le début de Santogold.

Son premier album sort en en France, précédé du single L.E.S Artistes. Sa musique est empreinte d'influences très diverses : la soul d'Aretha Franklin, la pop des Talking Heads et des Smiths[1]. Son disque doit aussi beaucoup au dub et à la new wave[2] : la chanteuse précise d'ailleurs que My Superman est basé sur Red Light, une chanson de Siouxsie and the Banshees[3].

Composé au départ de la chanteuse Santi White (chant, production et songwriting) et du producteur John Hill, alias John Rodeo, le projet Santogold est en fait épaulé par plusieurs producteurs comme Chuck Treece, collaborateur des Bad Brains qu'elle reprendra d'ailleurs plus tard, Cliffored Pusey (de Steel Pulse), mais aussi l'architecte sonore Diplo (pygmalion de la chanteuse M.I.A.) ainsi que Spank Rock ou Switch.

Santi publie peu de temps après une mixtape intitulé Top Ranking: A Diplo Dub salué par Pitchfork[4]. Parallèlement à cela, elle accepte d'enregistrer un titre pour la campagne 2008 de la marque Converse avec Julian Casablancas des Strokes et N.E.R.D. La chanson, produite par Pharrell Williams, s'intitule My Drive Thru.

En , un communiqué de presse annonce que Santogold devient Santigold sans en préciser la raison ; il semblerait cependant que ce soit dû à des poursuites judiciaires menées par un homme utilisant le pseudonyme de « Santo Gold » depuis 1983[5].

En 2011, Santigold met en ligne sur son myspace Go, un morceau qu'elle a enregistré en duo avec Karen O des Yeah Yeah Yeahs[6]. Ce titre est extrait de son album Master of My Make Believe qui sort au printemps 2012[7] précédé du single Disparate Youth en mars.

En 2017, elle interprète Give It All (With You) avec Vince Staples. La chanson est le générique de fin du film Power Rangers.

En septembre 2022, l'album Spirituals reçoit des critiques favorables[8]. Le Guardian le salue comme un « album plein d'entrain, rempli de sentiment et de ferveur » et lui attribue la note de 4 étoiles sur 5[9]. Le NME lui attribue la même note, en érit que cette « pionnière continue dans la recherche du son et reste à la tête de la tendance qu'elle a créée »[10]. Quatre singles sont extraits de l'album: "High Priestess", "Ain't Ready", "Nothing" and "Shake".

Style et influences

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Santigold au Parklife Festival en 2011.

Le style de Santi a été comparé à ses débuts en 2008 à celui de M.I.A[11]. Santi a déclaré qu'elles sont toutes les deux des « femmes qui ont des influences similaires et qui ont travaillé plus ou moins avec les mêmes personnes », mais que sa « musique est différente », ajoutant[2],[12] :

« Je ne crois pas que quelqu'un pourrait prendre ma place… Je pense que ce qui est exact avec cette comparaison, c'est qu'elle est aussi une artiste qui a des influences différentes et qui les assemble d'une manière inattendue, sans être rattachée à un genre. »

White a été influencée par le dub et le punk[12]. Elle a également mentionné son appréciation pour la musique new wave[2], indiquant que son morceau My Superman contient une interpolation de la chanson Red Light des Siouxsie and the Banshees[13]. La pop des années 80 l'a aussi inspirée[2]. Ses principales influences sont James Brown, Aretha Franklin[14] mais également Devo qu'elle qualifie comme son « groupe préféré »[15]. En outre, elle a grandi en écoutant beaucoup de reggae, de jazz, de Fela Kuti et de musique nigériane [14].

Discographie

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Albums studio

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  • 2008 : Top Ranking: A Diplo Dub
  • 2018 : I Don't Want: The Gold Fire Sessions
  • 2008 : Creator
  • 2008 : L.E.S. Artistes
  • 2008 : My Drive Thru
  • 2008 : Lights Out
  • 2008 : Say Aha
  • 2011 : Go! (avec Karen O)
  • 2012 : Big Mouth
  • 2012 : Disparate Youth
  • 2012 : The Keepers

Distinctions

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Année Récompense Catégorie Résultat
2008 NME Awards USA Révélation internationale de l’année Lauréat
Q Awards Révélation internationale de l’année Nomination
MTV Europe Music Awards Meilleur vidéoclip (pour L.E.S. Artistes) Nomination
2009 BRIT Awards Artiste féminine internationale Nomination
ASCAP Pop Music Awards Vanguard Award Lauréat

Notes et références

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  1. (fr) Jean-Daniel Beauvallet, « Rencontre : Santogold », Les Inrockuptibles, no 651,‎ (résumé).
  2. a b c et d (en) Samuel Strang, « Santo Claws: talking S1W, M.I.A. and Mark Ronson with Santogold », sur Drowned in Sound.
  3. "Icon: Siouxsie", The Fader Magazine, The Icon Issue 67, April/May 2010. Page 73. Santigold : "I keep a Rolodex of the women that vocally inspire me. There aren't that many, but she's definitely one of them. I remember one of the first times I heard "Red Light" it was at a party, and I remember going up to the DJ and being like, "Who's this?". It was that good. I kind of stopped and was like... wow. There's not a tremendous amount of women who are bold and forward thinking as artists. I feel like her music, at the time especially, was pretty unique in the way that it sort of matched her style. The freedom of experimenting with this dark place that doesn't have a place often in modern music."
  4. "Santigold Top Ranking" chronique Pitchfork.
  5. (en) Sean Michaels, « Santogold changes her name to Santigold », sur le site du Guardian, 12 février 2009.
  6. Santigold releases duet with Karen O NME.COM. 15 avril 2011
  7. (en) Critcheloe, Cody, « Black And Gold Santigold », V Magazine, (consulté le )
  8. « Spirituals – Santigold », sur Metacritic (consulté le )
  9. Kadish Morris, « Spiritals review – Santigold », sur The Guardian, (consulté le )
  10. Mark Beaumont, « Spiritals review – Santigold », sur NME, (consulté le )
  11. « Santogold - Top Ranking [Mixed by Diplo] (staff review) », Sputnikmusic (consulté le )
  12. a et b « Santogold Interview », ITN Music YouTube, (consulté le )
  13. "Icon: Siouxsie", The Fader Magazine, The Icon Issue 67, April/May 2010. Page 73. Santigold: "I keep a Rolodex of the women that vocally inspire me. There aren't that many, but she's definitely one of them. I remember one of the first times I heard "Red Light" it was at a party, and I remember going up to the DJ and being like, "Who's this?". It was that good. I kind of stopped and was like... wow. There's not a tremendous amount of women who are bold and forward thinking as artists. I feel like her music, at the time especially, was pretty unique in the way that it sort of matched her style. The freedom of experimenting with this dark place that doesn't have a place often in modern music."
  14. a et b « Santi achieves gold standard », Birmingham Mail et Trinity Mirror, (consulté le )
  15. « Q&A with Santogold The Vanderbilt Hustler November 17, 2008 », Insidevandy.com, (consulté le )

Liens externes

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