Saraha Georget Rabeharisoa — Wikipédia
Saraha Rabeharisoa | |
Saraha Rabeharisoa, en 2013. | |
Fonctions | |
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Présidente du Parti Libéral Démocrate | |
Biographie | |
Nom de naissance | Saraha Rabeharisoa |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Antananarivo (Madagascar) |
Nationalité | Malagasy |
Diplômé de | Université Paris-Dauphine (Diplôme Universitaire (DU) de 3e cycle en Sciences Politiques) Université d’Aix-en-Provence (Droit Public Interne) |
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Saraha Rabeharisoa, née le à Antananarivo, est une femme politique malgache. Elle a été candidate à l'élection présidentielle malgache de 2013 sous la bannière du parti vert Hasin'i Madagasikara, puis de nouveau candidate à l'élection présidentielle malgache de 2018 pour son propre parti Le Parti Libéral Démocrate PLD dont elle est la présidente fondatrice de 2015 à aujourd'hui
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et enfance
[modifier | modifier le code]Saraha Rabeharisoa naît à Antananarivo le . Son père, Rabeharisoa Samuel, est ingénieur des travaux publics, tandis que sa mère, Raherivololona Henriette, est médecin. Elle est mère de trois enfants , et elle a deux sœurs qui sont aussi des intellectuels car leurs parents les ont toujours encouragé dans les études pour être independantes[1]. Elle suit son cursus scolaire (études primaires et secondaires) au sein d’une école catholique de la capitale, le Collège Saint Antoine, jusqu’à l’obtention de son baccalauréat[2].
Parcours universitaire
[modifier | modifier le code]Elle quitte Madagascar après le collège pour poursuivre ses études en France. En 1994, elle obtient une maîtrise en droit public interne à l’université d’Aix-en-Provence. En 1995, elle poursuit avec diplôme de 3e cycle d’études supérieures spécialisées en sciences des organisations, option administration fiscale à l’Université Paris-Dauphine[2].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]À la fin de ses études universitaires, Saraha Rabeharisoa revient à Madagascar dans le but de contribuer au développement du pays et commence sa carrière dans l’enseignement.Elle a aussi fondé une société de Transit et de consignation maritime[3].
Actions sociales et civiques
[modifier | modifier le code]Elle intègre en 2008 l’ONG New Mind pour venir en aide et défendre les droits des malades mentaux. L’ONG a également œuvré pour la scolarisation[4]. En 2009, elle participe aux débats sur la politique de l’eau (la vente de l’eau douce en vrac (fleuve Faraony) en Arabie saoudite[5], sur le respect de l’environnement (conférence du Parti Vert sur le conteneur contenant des produits chimiques qui a explosé à Tamatave, la dénonciation du bateau Gulser Anna à Faux Cap qui a déversé des produits toxiques dans les eaux territoriales malgaches[6], ainsi que sur la lutte contre les exploitations illicites des richesses naturelles minières et forestières du pays.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]- 2009
- Alexandre GEORGET fonde le Parti vert Hasin'i Madagasikara et elle devient alors présidente de ce parti. (Ils se sont mariés en 2004 et ont divorcé en 2014) [2],[7],[8],[4].
- 2010
- Présidente du Groupe parlementaire « Arc en ciel », un groupe qui vise à assurer la concrétisation des résolutions de la Conférence Nationale et des accords politiques d’Ivato de 2010[4]
- 2010-2011
- Sénatrice au titre de membre du Conseil Supérieur de la Transition[4],[9], fonction dont elle démissionne le , en raison du « non-respect de la feuille de route »[10].
- Présidente de la commission environnement, gestion des risques et catastrophes naturels au CST.
- 2011
- Fondatrice de la plateforme des partis politiques pour les élections ou 3Pe qui rassemble les partis AME, MAFI et le Parti Vert Hasin’i Madagasikara
- Présidente du Groupe Écologique de Madagascar Grema, une initiative des Verts malgaches avec des associations et ONG œuvrant dans le domaine de l’environnement[2]
- Chef de délégation du Groupement des Forces Centristes ou GFC qui regroupe le GREMA, le FMM ou Forces Médianes Mixtes, la NACD ou nouvelle alliance pour le changement démocratique
- 2013
Candidate du parti vert à l'élection présidentielle[11], elle remporte un score de 4,50 % des voix au premier tour, classée 6e sur les 33 candidats en lice. Elle a soutenu le candidat de l'opposition, Jean-Louis Robinson, au second tour.
- 2014
Saraha Rabeharisoa ne fait plus partie du Parti Vert Hasin'i Madagasikara
- 2015
Saraha Rabeharisoa est cofondatrice du Parti Libéral Démocrate dont elle devient la présidente.
- 2018
En août 2018 Saraha Rabeharisoa annonce sa candidature à l'élection présidentielle malgache pour son parti le Parti Libéral Démocrate PLD, mais en novembre 2018 durant la campagne électorale, elle se désiste et a décidé de soutenir un autre candidat.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Assanatou Baldé, « Saraha Rabeharisoa : « Il y a un génocide silencieux du peuple malgache » », sur Afrik, (consulté le )
- Gros plan sur les élections : Saraha Rabeharisoa, sur Tananews, Malagasy politician
- ↑ « N°16 - Saraha Georget Rabeharisoa », sur latribune.cyber-diego.com, (consulté le )
- (en)Saraha Georget Rabeharisoa (1970 -), Malagasy politician, national president of the Green Party Hasin'i Madagasikara, elected in 2010 2nd Vice President of the African Green Federation (AGF / AGF). « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) sur Gabonews, 2013-06-17.
- ↑ "Madagascar ne doit pas vendre son eau douce", dans Courrier international, 2 octobre 2009.
- ↑ Affaire Gulser Ana Faux Cap : Négociation honteuse par le Ministère du Transport de la Transition pour un crime contre l’environnement, sur Madagascar-Tribune.com, samedi 30 janvier 2010.
- ↑ Madagascar : « la diplomatie française est toujours dans le brouillard », sur Survie, 2 septembre 2013.
- ↑ Présidentielle en 2013, le 25 octobre avec 33 candidats', sur Madonline.com, 25/08/2013.
- ↑ Le CST faisant office de Sénat - Un consensus en vue, RFI, 7 octobre 2009 - MADAGASCAR : Antenimieran-ny Mpanolo-tsaina Avon'ny Tetezamita - Conseil Supérieur de la Transition, Site du Sénat français
- ↑ Démission de Saraha Rabeharisoa du CST Tananews, 5 décembre 2011
- ↑ La Lettre de l'Océan Indien, 24 avril 2012, Saraha Rabeharisoa