Sarto Fournier — Wikipédia
Sarto Fournier | |
Fonctions | |
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Sénateur de De Lanaudière | |
– (27 ans, 1 mois et 11 jours) | |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Édouard-Charles Saint-Père |
Successeur | Thomas Lefebvre |
Maire de Montréal | |
– (2 ans, 11 mois et 26 jours) | |
Prédécesseur | Jean Drapeau |
Successeur | Jean Drapeau |
Député à la Chambre des communes | |
– (17 ans, 7 mois et 29 jours) | |
Élection | 14 octobre 1935 |
Réélection | 26 mars 1940 11 juin 1945 27 juin 1949 |
Circonscription | Maisonneuve—Rosemont |
Législature | 18e, 19e, 20e et 21e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Nouvelle circonscription |
Successeur | Jean-Paul Deschatelets |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | East Broughton (Québec, Canada) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Ottawa (Ontario, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Canada Ralliement du Grand Montréal |
Profession | Avocat |
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Sarto Fournier, né le à East Broughton et décédé le à Ottawa, est un avocat et homme politique québécois.
Il est député à la Chambre des communes du Canada de 1935 jusqu'à sa nomination au Sénat du Canada en 1953 où il demeure jusqu'à sa mort en 1980.
Il est maire de Montréal de 1957 à 1960.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le à East Broughton au Québec, Sarto Fournier est élu député de la circonscription de Maisonneuve—Rosemont à la Chambre des communes du Canada en tant que membre du Parti libéral du Canada lors de l'élection de 1935. Il est réélu au même poste à quatre reprises. Le , il est nommé au sénat canadien par le premier ministre Louis St-Laurent, devenant le plus jeune membre de la chambre haute du Parlement canadien.
Après deux tentatives infructueuses en 1950 et en 1954, Fournier est élu à la mairie de Montréal en 1957, par une majorité d'à peine 4 000 voix. Il est à la tête d’un nouveau parti municipal, le Ralliement du Grand Montréal, appuyé par le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis[1], qui voyait dans Jean Drapeau un adversaire potentiel[2], est un facteur déterminant de sa victoire. Par contre, ses accointances avec le premier ministre de l'Union nationale lui vaudront d'être exclu de la Fédération libérale du Québec en 1958[3].
Il a un règne semblable à celui de Fernand Rinfret, un homme qu'il a côtoyé et qu'il admirait[4]. Le maire Fournier n'ose pas agir par crainte de l'opposition et compte donc peu de réalisations à son actif. Par contre, il soumet la candidature de Montréal afin d'accueillir l'exposition universelle de 1967. Il termine derrière Moscou, mais le Bureau international des expositions confie l'organisation de l'Expo 67 à la métropole québécoise, après le désistement de la capitale soviétique, deux semaines après l'élection de 1962[5].
Il est défait à nouveau par Jean Drapeau lors des élections municipales de 1960 et de 1962. Il retourne au Sénat du Canada, où il meurt en fonction le à l'âge de 72 ans.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Sarto Fournier (1957-1960) - La démocratie à Montréal - Archives de Montréal », sur www2.ville.montreal.qc.ca (consulté le )
- Marsolais 1993, p. 274-280.
- Marsolais 1993, p. 276.
- Marsolais 1993, p. 277.
- Marsolais 1993, p. 271.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude V. Marsolais et al., Histoire des maires de Montréal, Montréal, VLB, coll. « Études québécoises » (no 33), , 323 p. (ISBN 2-89005-547-7)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Biographie de Sarto Fournier sur le site de la Ville de Montréal.