Sasha Hostyn — Wikipédia
Sasha Hostyn, connue sous le pseudonyme Scarlett, née le , est une joueuse canadienne de sport électronique. Elle se fait connaître pour sa performance à StarCraft II, mais joue à Dota 2 quelques mois en 2015 avant de reprendre son jeu de prédilection au sein de Team Expert le [1].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Hostyn grandit à Kingston, Ontario[2], et joue d'abord aux jeux vidéo à l'école, pour s'amuser. Elle commence sa carrière de joueuse professionnelle en participant tout d'abord à des tournois en 2011.
Femme trans, Scarlett est victime de harcèlement : au sujet de son identité de genre, elle affirme que ça n'a « absolument rien à voir » avec son niveau de jeu, et qu'elle a toujours essayé « de complètement en faire abstraction » au sein de sa carrière esportive[3].
StarCraft II
[modifier | modifier le code]Hostyn gagne en notoriété à StarCraft II en 2012, quand elle bat un grand nombre de joueurs parmi les meilleurs mondiaux en tournoi à Las Vegas. En 2013, elle se place 21e mondiale au jeu, et arrive deuxième au tournoi NorthCon.
En 2014, Hostyn a gagné sept tournois internationaux, ce qui fait d'elle la deuxième joueuse la plus payée de l'histoire[4] avec plus de 110 000 $ de gains depuis le début de sa carrière.
Au cours de sa carrière, Hostyn a été surnommée « la reine des Lames » (Rapport au personnage de Sarah Kerrigan) et la « Kryptonite des Coréens »[5],[6]. The New Yorker la qualifie de « femme la plus accomplie du domaine de l'esport ». Elle est la seule finaliste non coréenne des Red Bull Battle Grounds en 2014.
Dota 2
[modifier | modifier le code]En , Hostyn a perdu sa motivation à StarCraft et décide de donner sa chance à un autre jeu, Dota 2. Elle affirme : « J'ai beaucoup joué à Dota 2 donc je vais m'entraîner et voir si je peux devenir forte à ce jeu »[7]. Elle ne parvient cependant pas à atteindre un niveau remarquable.
Retour à StarCraft II
[modifier | modifier le code]En , Hostyn recommence la compétition à StarCraft II au sein des ligues coréennes, et elle intègre l'équipe Dead Pixels[8].
Le , Scarlett intègre Team Expert[9].
Le , elle remporte l'IEM de Pyeongchang, devenant la première femme à remporter une telle compétition.
Récompenses
[modifier | modifier le code]En 2014, Polygon la place première de sa liste annuelle des « 50 personnalités admirables du jeu vidéo », la décrivant comme « une des rares femmes qui ont réussi à atteindre les plus hauts échelons de la scène professionnelle de StarCraft II ».
Le , Scarlett rejoint le Livre Guinness des records en tant que Joueuse de sport électronique (femme) ayant le plus gagné d'argent pendant sa carrière[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Scarlett (StarCraft II player) » (voir la liste des auteurs).
- Julian Aidan, « Red Bull Battle Grounds 2014 Comes To Stunning Conclusion » [archive du ], Hardcore Gamer Magazine, (consulté le )
- Ben McGrath, « Good Game: The Rise of the Professional Cyber Athlete », The New Yorker, sur The New Yorker, (consulté le )
- Ryan Smith, « How a transgender "foreign hope" is challenging the pro StarCraft world », The AV Club, sur The AV Club, (consulté le )
- Karyne Levy, « 15 Of The Highest-Paid Professional Female Video Gamers », Business Insider, sur Business Insider, (consulté le )
- Patrick O'Neill, « Meet Scarlett, the 20-year-old woman who's blazing trails in 'StarCraft' », The Daily Dot, sur The Daily Dot, (consulté le )
- Adi Robertson, « Meet Scarlett, the queen of 'Starcraft II' », The Verge, sur The Verge, (consulté le )
- (en-US) Simon Parkin, « StarCraft II’s high-flying ‘Scarlett’ is turning to Dota 2. Does success await? », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « Dead Pixels recruit Scarlett and FeaR », sur www.deadpixels.ch (consulté le )
- expertesport, « A selection of our new roster. Do you recognize any of them? », sur Twitter,
- « Highest career earnings for a competitive videogame player (female) », sur Guinness World Records (consulté le ).