Sebastia — Wikipédia

Sebastia
Sebastia
Administration
Pays Drapeau de la Palestine Palestine
Maire Nael Ashaer (2012 - présent)
Démographie
Population 2 614 hab. (2007[1])
Densité 545 hab./km2
Géographie
Coordonnées 32° 16′ 34″ nord, 35° 11′ 43″ est
Superficie 480 ha = 4,8 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Palestine
Voir sur la carte administrative de Palestine
Sebastia
Ruines antiques de Samarie en 2016.

Sebastia (arabe : سبسطية, Sabastiyah ; grec : Σεβαστη, Sevasti ; hébreu : סבסטיה, Sebastiya ; latin : Sebaste) est un village palestinien situé à une douzaine de kilomètres au nord de la ville de Naplouse dans le Gouvernorat de Naplouse, au nord de la Cisjordanie.

Sebastia est considérée comme l’un des plus anciens endroits habités en permanence en Cisjordanie[2],[3],[4].  Au IXe siècle av. J.-C., elle était connue sous le nom de Samarie et servait de capitale du nord du royaume d’Israël jusqu’à ce qu’elle soit détruite par l’Empire néo-assyrien vers 720 av. J.-C[2],[3][5].  Elle est devenue un centre administratif sous domination assyrienne, babylonienne et perse.  Au début de la période romaine, la ville a été agrandie et fortifiée par Hérode le Grand, qui l’a rebaptisée Sébaste en l’honneur de l’empereur Auguste[6],[7].  Au milieu du IVe siècle, la ville a été identifiée par les chrétiens et les musulmans comme le lieu de sépulture de Jean-Baptiste, dont la tombe présumée fait aujourd’hui partie de la mosquée Nabi Yahya[4].. Conquis par les musulmans au VIIe siècle, le village actuel de Sébaste abrite un certain nombre de sites archéologiques importants[8],[9].

Démographie

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Selon le bureau palestinien des statistiques, Sebastia a une population de 4 500 en 2007[10].

Il y a trois écoles dans Sebastia[11] :

  • L'école élémentaire de Sebastia, qui compte environ 280 étudiants.
  • Le lycée des garçons de Sebastia, qui compte environ 200 étudiants.
  • Le lycée des filles de Sebastia, qui compte environ 320 étudiantes.

Notes et références

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  1. 2007 PCBS Census. Bureau Palestinien des Statistiques. p.108.
  2. a et b (en) « Sebastia », sur UNESCO World Heritage Centre (consulté le )
  3. a et b Reinhard Pummer, « Samaria », The Encyclopedia of Ancient History,‎ , p. 1–3 (ISBN 9781405179355, DOI 10.1002/9781444338386.wbeah11208.pub2, S2CID 241784278, lire en ligne)
  4. a et b (en) « Sebastia | Nablus, Palestinian Territories Attractions », sur Lonely Planet (consulté le )
  5. J. B. Hennessy, « Excavations at Samaria-Sebaste, 1968 », Levant, vol. 2, no 1,‎ , p. 1–21 (ISSN 0075-8914, DOI 10.1179/007589170790216981, lire en ligne)
  6. Dan Barag, « King Herod's Royal Castle at Samaria-Sebaste », Palestine Exploration Quarterly, vol. 125, no 1,‎ , p. 3–18 (ISSN 0031-0328, DOI 10.1179/peq.1993.125.1.3, lire en ligne)
  7. Antonio Dell’Acqua, « The Urban Renovation of Samaria–Sebaste of the 2nd and 3rd centuries CE: Observations on some architectural artefacts », Palestine Exploration Quarterly, vol. 154, no 3,‎ , p. 221–243 (ISSN 0031-0328, DOI 10.1080/00310328.2021.1980310, S2CID 240589831, lire en ligne)
  8. United Nations Development Programme, « Spain helps restore Sebastia, Palestinian town with historic sites », United Nations, (consulté le )
  9. For excavations conducted during the Ottoman period, see G.A. Reisner, C.S. Fisher et D.G. Lyon, Harvard Excavations at Samaria, 1908–1910, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, , 2 vols. éd.. See also: The Augusteum at Samaria-Sebaste
  10. 2007 PCBS Census, Palestinian Central Bureau_of_Statistics, p. 110
  11. « elagha.org/vb/archive/index.ph… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

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Articles connexes

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Lien externe

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