Section des Quinze-Vingts — Wikipédia
La section des Quinze-Vingts était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne[1].
Représentants
[modifier | modifier le code]Elle était représentée à la Commune de Paris par[2] :
- Antoine Charles Ballin, né en 1758, compagnon ébéniste, menuisier demeurant 2, rue Lenoir au coin de la grande rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il fut juge de paix dans sa section.
- Charles Michel Leclerc, né en 1750, ébéniste, officier municipal, demeurant 215, grande rue du Faubourg-Saint-Antoine.
- Jean-Baptiste Michée, né en 1751, marchand de vins demeurant rue Saint-Nicolas.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette section ne changea pas de nom au cours de la Révolution.
Territoire
[modifier | modifier le code]Secteur de Reuilly-Daumesnil.
Limites
[modifier | modifier le code]La rue du Faubourg-Saint-Antoine, à droite, depuis la rue des Fossés-Saint-Antoine jusqu’à la barrière du Trône ; les murs, depuis la barrière du Trône jusqu’à la barrière de la Rapée ; le bord de la rivière, depuis la Rapée jusqu’à la rue des Fossés-Saint-Antoine ; la rue des Fossés-Saint-Antoine, borde cette limite de ce côté, et n'est pas de cette section.
Intérieur
[modifier | modifier le code]Les rues de Picpus, des Buttes, Montgalet, de Reuilly, de Charenton, de la Grande-Pinte, de Bercy, de Rambouillet, de la Rapée, des Charbonniers, des Chantiers, des Anglaises, Moreau, du Fumier, de la Planchette, Saint-Nicolas, Traversière, Trouvée, Cotte, le Noir, d’Aligre, le marché Saint-Martin, la rue Beauvau, etc., et généralement toutes les rues, culs-de-sac, places, etc. enclavées dans cette limite[3].
Local
[modifier | modifier le code]La section des Quinze-Vingts se réunissait dans l’église de l'hospice des Enfants-Trouvés, qui se situait sur l'emplacement du square Trousseau, à la hauteur du no 112 rue du Faubourg-Saint-Antoine.
Population
[modifier | modifier le code]La section la plus pauvre de Paris, la section des Quinze-Vingts comptait 18 283 habitants, dont 1 830 ouvriers et 6 600 économiquement faibles. La section comprenait 2 000 citoyens actifs, dont Françoise-Gabrielle Lambert (1772 - 1853), ayant suggéré l'abolition de la monarchie en France, en , devant la Commune insurrectionnelle de Paris.
9 Thermidor an II
[modifier | modifier le code]Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (), la section des Quinze-Vingts soutint la Convention nationale, aucun de ses représentants ne prêta serment à la Commune de Paris.
Évolution
[modifier | modifier le code]Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du , le quartier des Quinze-Vingts (8e arrondissement de Paris)[4].
Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Plan avec les sections révolutionnaires de Paris
- Michel Eude : La commune robespierriste, pages 337-338
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 65-66.
- Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, de Félix et Louis Lazare, 1855.