Serge Lafaurie — Wikipédia
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance | Serge Charles Lafaurie |
Nationalité | |
Activité |
A travaillé pour |
---|
Serge Lafaurie est un journaliste français de gauche, né le au Havre et mort le à Paris[1],[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Serge Lafaurie est issu d’un milieu appartenant à la bourgeoisie protestante du Havre. En 1940, il s'installe avec sa famille à Paris, qu'il ne quittera plus.
Il fait ses premiers pas dans le journalisme au sein de l’hebdomadaire protestant Réforme à partir de 1949. Il le quitte en 1953 pour rentrer à L'Express où il se lie d’amitié avec Jean Daniel, André Gorz et K.S. Karol. Neveu de Jacques-Laurent Bost, il s’inscrit alors dans le courant sartrien. Pendant la guerre d'Algérie, il sera l'un des signataires du Manifeste des 121.
Mais si son anticolonialisme s’accorde avec la ligne de L'Express jusqu’à la fin de la Guerre d'Algérie, la nouvelle formule que souhaite lancer Jean-Jacques Servan-Schreiber en 1964 le conduit au départ. Il participe alors, avec Jean Daniel et Claude Perdriel, aux négociations engagées avec l'équipe de "France Observateur" pour le lancement d'un nouvel hebdomadaire[3].
En , il intègre le Nouvel Observateur avec le titre de rédacteur en chef, au côté d'Hector de Galard avec qui il se liera d'une amitié durable. En 1985, il devient directeur de la rédaction au côté de Franz-Olivier Giesbert, et continuera de partager ce titre avec Laurent Joffrin, puis avec Bernard Guetta, puis à nouveau avec Laurent Joffrin, jusqu'au départ de celui-ci, en .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- tempsreel.nouvelobs.com, 13 novembre 2013
- "Notre jeunesse que tu emportes..." Serge Lafaurie nous a quittés, nouvelobs.com, 13 novembre 2013
Liens externes
[modifier | modifier le code]