Sexfontaines — Wikipédia
Sexfontaines | |||||
L'église. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles | ||||
Maire Mandat | Jean-Paul Dieudonné 2020-2026 | ||||
Code postal | 52330 | ||||
Code commune | 52472 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sexfontainois, sexfontainoises[1] | ||||
Population municipale | 144 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 12′ 07″ nord, 5° 02′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 283 m Max. 402 m | ||||
Superficie | 20,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bologne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne Géolocalisation sur la carte : Grand Est | |||||
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Sexfontaines est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Elle était autrefois connue sous le nom de Saissefontaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Sexfontaines est une commune rurale peuplée d'une centaine d'habitants située dans le département français de la Haute-Marne, près de Chaumont.
Localisation
[modifier | modifier le code]Lamothe-en-Blaisy | Marbéville | Ormoy-les-Sexfontaines | ||
Lachapelle-en-Blaisy | N | Annéville-la-Prairie | ||
O Sexfontaines E | ||||
S | ||||
Juzennecourt | Blaisy | Meures |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Meures, le Fossé 01 des Prés Pris, le Fossé 01 des Réserves, le Fossé 01 du Val Gibert, le Fossé 01 du Vallon de la Pelle, le Fossé 02 du Val Gibert, le Fossé 03 du Fourneau et le Fossé 03 du Val Gibert[2],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blécourt », sur la commune de Blécourt à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sexfontaines est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), terres arables (43,3 %), prairies (4 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]D'un nom de personne germanique Saxo(n) suivi du latin fontem, remplacé ensuite par fontaine[15].
Au cours de son histoire, le village fut mentionné de nombreuses fois sous les formes suivantes : Saxonum Fontis (1019) ; Saxonis Fontane (1034-1039) ; Saxifons (1084) ; Saxonis-Fons (vers 1105) ; Saxifontana (1147) ; Sauxifons, Sessafons (vers 1172) ; Saisefontainne (1196) ; Saisus Fons (1200) ; Seissus Fons (1204-1210 environ) ; Sessus Fons (1218) ; Saxeifons (1232) ; Saxus Fons (1234) ; Sefonteinne (1270) ; Saxefontainne (1271) ; Saxefonteigne (1274-1275) ; Cessefonteines (1313) ; Saixefontaigne (1322) ; Sauxefontaine (1396) ; Soixefontaine (1405) ; Seichefontaine (1498) ; Sexfontaine (1649) ; Saixefontaine (1700) ; Sex Fontaines (1793) ; Sixfontaines (1801) ; Sexfontaines (1886)[16],[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Faisait partie en 1789 de la province de Champagne (bailliage, élection et prévôté de Chaumont).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 144 habitants[Note 4], en évolution de +13,39 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
- Le lavoir
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alexis Perrey : né à Sexfontaines le , décédé à Paris VIe le . Professeur de mathématiques à la faculté des sciences de Dijon. Chevalier de la Légion d'honneur. Membre des académies de Dijon, de Belgique, Stanislas, Berlin... Son acte de décès précise : fils de Bernard "Charles" et de Marie de Beaurepaire, marié avec Henriette Belot[réf. nécessaire].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Sexfontaines » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/sexfontaines/services-publics
- « Fiche communale de Sexfontaines », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sexfontaines et Blécourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sexfontaines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2
- Alphonse Roserot, Dictionnaire topographique du département de la Haute-Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale, 1903
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.