Shark Robotics — Wikipédia
Fondation |
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Fondateur | Cyrille Kabbara & Jean-Jacques Topalian [3] |
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Shark Robotics est une entreprise française de robotique fondée en 2016. Elle fabrique des robots destinés aux zones hostiles, dans son usine installée à La Rochelle. Œuvrant pour les secteurs de la sécurité civile, de l'industrie, du nucléaire et de La Défense, elle reste plus particulièrement reconnue pour son produit phare, le « Colossus ».
Présentation
[modifier | modifier le code]Avec une douzaine de produits différents[1], le premier marché de Shark Robotics reste la sécurité incendie avec des produits pouvant « détecter les feux, porter des lances à eau ou approvisionner en air et en matériel les pompiers »[2]. La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris est équipée d'ailleurs de plusieurs exemplaires[4].
Shark Robotics développe également des produits spécifiques à la demande des industriels[5] comme un robot de recherches d'hydrocarbures ou un robot bulldozer pour les zones radioactives[6].
Le Rhyno Protect[2], de 185 kg, est le « petit frère » du Colossus[6]. Ce petit robot pompier Rhyno Protect est mis en lumière lors de la crise du Covid-19[7]. En effet, l'entreprise avait développé un module de décontamination pour ce robot à la suite de la demande du Bataillon de marins-pompiers de Marseille de concevoir un robot adapté à la désinfection du Covid-19[3],[8]. Ce type de recherches permet à l'entreprise rochelaise d'établir un partenariat avec l'américain Boston Dynamics[3],[9].
Le petit robot démineur « Atrax », 32 kg, équipe les commandos de la Marine Nationale[10],[6]. Le « Barakuda » de 350 kg sur quatre roues motrices électriques, destiné à l'armée, est un robot « mule » permettant le transport d'une tonne de charge ou de blessés[6],[1],[10].
L'entreprise fabrique également des herses automatiques[10] nommées Bulkhead, développées grâce au retour d'expérience de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). Ces herses équipent notamment les Douanes et l'Armée de l'Air[11]. La moitié du chiffre d'affaires est réalisé à l'export[12].
Références
[modifier | modifier le code]- Vincent Lamigeon, « Le robot pompier Colossus, l’autre héros de Notre-Dame », sur Challenges (consulté le )
- Nathan Mann, « Shark Robotics met les robots à l'épreuve du feu », sur usinenouvelle.com, (consulté le )
- Mickaël Bosredon, « Coronavirus à La Rochelle : Comment Shark Robotics s'est adapté à la crise et équipe ses robots de kits de décontamination », sur 20minutes.fr, (consulté le )
- Eric Chauveau, « Charente-Maritime : Shark-Robotics livre trois nouveaux robots aux Pompiers de Paris », sur sudouest.fr, (consulté le )
- « Les championnes de l’IA et de la robotique dans la région », sur sudouest.fr, (consulté le )
- Vincent Lamigeon, « Shark élargit sa zone d'action », Challenges, no 717, , p. 64 (ISSN 0751-4417)
- Lisa Domanech, « Rhyno Protect, un robot made in France pour décontaminer les zones infectées », sur Made in Marseille, (consulté le )
- Fabien Paillot, « Coronavirus : la start-up Shark Robotics a conçu un robot décontaminateur », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Anne Taffin, « Comment Shark Robotics travaille avec la controversée startup Boston Dynamics », sur Maddyness - Le média pour comprendre l'économie de demain, (consulté le )
- Vincent Lamigeon, « Shark Robotics, nouveau champion français des robots militaires », sur challenges.fr, (consulté le )
- « La Rochelle : toujours plus de robots pompiers pour Shark Robotics », sur actu.fr, (consulté le )
- Hubert Le Gall, « Cyril Kabbara et Shark Robotics : la robotique est un "enjeu de souveraineté" essentiel », sur portail-ie.fr, (consulté le )