Sharkasi — Wikipédia
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Sharkasi est un étalon de course égyptien d'origine inconnue, célèbre pour ses performances en course sur l'hippodrome du Caire durant les années 1940. Il fait l'objet de doutes récurrents quant à son pedigree.
Histoire
[modifier | modifier le code]En arabe égyptien, « Sharkasi » signifie « Circassien »[1].
Sharkasi naît en 1941[2], puis est acquis en 1944[3]. Il est repéré par T. G. B. Trouncer, qui le découvre attelé à une charrette[4]. Il est alors présenté en courses sur l'hippodrome du Caire par sa propriétaire, madame Gadawi / Nguiddawi, et remporte un grand nombre d'épreuves égyptiennes majeures durant les années 1940[4]. Il se révèle meilleur à la course que de nombreux chevaux arabes dotés d'un pedigree[5].
Après la mort de Trouncer en 1955, l′Egyptian Agricultural Organization est sollicitée par des éleveurs locaux afin d'acquérir Sharkasi pour la reproduction[6]. L'étalon meurt en 1966, après avoir donné 13 descendants[3].
Origines
[modifier | modifier le code]Les origines de Sharkasi ne sont pas connues, mais il est réputé provenir de la Haute-Égypte[6]. M. Trouncer a proposé d'offrir jusqu'à 200 livres à quiconque pourrait le renseigner sur le pedigree de ce cheval[4].
Héritage
[modifier | modifier le code]En mars 1976, la World Arabian Horse Organization (WAHO) examine le cas de Sharkasi afin de déterminer s'il est, ou non, un Pur-sang arabe[3]. Elle décide initialement que les preuves de ses origines sont insuffisantes pour le considérer comme tel, puis revient sur cette décision[3].
La Pyramid Society exclut Sharkasi et ses descendants de la race de l'Arabe égyptien[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ (en) John Selden Willmore, The Spoken Arabic of Egypt, D. Nutt, (lire en ligne), p. 244.
- ↑ (en) « Sharkasi 1941 EAO (Sharkasi), Arabian thoroughbred, born 1941 », sur Rimondo (consulté le )
- (en) « New Evidence on the Stallion Sharkasi », WAHO (consulté le ).
- Forbis 1990, p. 136.
- ↑ (en) Jāmiʻat al-Qāhirah Faculty of Medicine, Egyptian Veterinary Medical Journal, (lire en ligne), p. 19.
- Piduch 1988, p. 157.
- ↑ (en-GB) The Pyramid Society, « The Egyptian Arabian », sur The Arabian Magazine, (consulté le ).
Annexe
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Forbis 1990] (en) Judith Forbis, Authentic Arabian Bloodstock, Ansata Publications, (ISBN 978-0-9625644-0-6, lire en ligne)
- [Piduch 1988] (en) Erwin Adolf Piduch, Egypt's Arab Horses: History and Cultural Heritage, Kentauros-Verlag, (ISBN 978-3-925069-03-1, lire en ligne)