Ship-to-Shore Connector — Wikipédia

Ship-to-Shore Connector
Image illustrative de l'article Ship-to-Shore Connector
Le second SSC, immatriculé LCAC 101, en septembre 2020 arrivant dans une base de Panama City (Floride).
SSC
Caractéristiques techniques
Type embarcation de débarquement de type aéroglisseur
Longueur 27,98 m
Maître-bau 14,71 m
À pleine charge 180,57 tonnes
Port en lourd 74 tonnes
Propulsion 4 turbomoteurs Rolls-Royce MT7
Puissance 4 x 6 000 a 7 000 shaft horsepower a 15 000 tours/minutes
Vitesse + de 35 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 postes de tir Mk93 pouvant emporter mitrailleuse ou lance-grenade Mk19
Autres caractéristiques
Électronique Systèmes de communications, système de navigation inertielle et GPS antibrouillage, Radar de recherche de surface BridgeMaster E, transpondeur Identification friend or foe AN/APX-123[1]
Équipage 4
Histoire
Architecte Textron Systems
Constructeurs Textron Systems, Nouvelle-Orléans
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Commanditaire Congrès des États-Unis
Période de
construction
2014-aujourd'hui
Période de service 2020-aujourd'hui
Navires construits 2 (mai 2020)
Navires prévus 73
Navires en activité 1 (avril 2020)

[2]Le Ship-to-Shore Connector (SSC) est une classe d'embarcation de débarquement sur coussin d'air américaine. Son mode de propulsion permet une réduction du temps de transition entre les navires et la plage, ainsi que son déploiement sur plus de 70 % des côtes du globe, et cela comparé aux 17 % des navires de débarquement conventionnels.

Dessin d'un Ship-to-Shore Connector.

Aux États-Unis, après des études lancées en 2005, un appel d'offres a été lancé en août 2010 pour le remplacement des LCAC construit pour la United States Navy entre la fin des années 1980 et 2001[3]. Le programme, dénommé Sea Base-to-Shore Connector (SSC), prévoit alors la commande de 80 nouveaux aéroglisseurs pour un montant de 4 milliards de dollars[4]. En 2015, le programme est estimé à 4,054 milliards de dollars pour 73 aéroglisseurs[5].

Textron Systems a été désigné en 2012 (avec L-3 Communications) pour développer un prototype du Ship-to-Shore Connector (SSC) dans le cadre d'une enveloppe de 212,7 millions de dollars, avec une option pour une présérie de 8 exemplaires, ce qui portera le montant initial à 570 millions de dollars. Alcoa Defense rejoint le groupe en septembre 2010

En plus du prototype destiné aux essais[6], 72 de série au total pourraient être commandés[7]. 2 exemplaires auraient dû être livrés durant l'année fiscale 2015 et 38 sont prévus, à cette date, entre 2016 et 2020[8].

Finalement, le premier exemplaire destiné aux essais immatriculé 100 commence à être construit le ; il commence ses essais sur l’eau en 2015 puis est livré à la marine des États-Unis le [9]. Treize SSC supplémentaires sont en cours de production en date du [10]. Un contrat annoncé le 16 avril 2020 d'un montant de 386 millions de $ prévoit la livraison des SSC 109 a 123, soit 15 unités, d'ici janvier 2025[11].

Caractéristiques

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Le SSC dispose d'un équipage de 4 personnes, pilote, copilote, arrimeur, ingénieur de pont. Son pont de 20,4 m de long sur 6,3 m de large d'une superficie de 149,4 m2 est capable de transporter 74 t de matériel soit un char de combat M1 Abrams ou 180 passagers, 145 fantassins de l’United States Marine Corps équipés ou 54 blessés[12]. Ils sont motorisés par quatre turbines à gaz MT7 développées par Rolls-Royce à partir d’un moteur d’aéronef Rolls-Royce T406, qui équipe les convertibles MV-22 Osprey[13]. Les navires ont une durée de vie prévue de 30 ans[14].

Leur fabrication est effectué par Textron, Inc à la Nouvelle-Orléans en Louisiane (80%) ; L3 Harris Technologies a Camden (New Jersey) (8%) ; Cincinnati, Ohio (8%) ; GE Dowty à Gloucester, Royaume-Uni (4%)[6], Rolls-Royce Naval Marine a Indianapolis, Innovative Power Solutions a Eatontown au New Jersey, Meritor, Inc a Troy (Michigan), et Umoe Mandal (en) a Mandal (Norvège). Les autres sous-traitants incluent Marvin Land Systems a Inglewood (Californie), Donaldson Company, Inc. de Minneapolis, Exlar Corporation de Chanhassen (Minnesota), Advanced Composite Products & Technology a Huntington Beach (Californie), Supreme Integrated Technology a Harahan (Louisiane), et Technology Dynamics, Inc. a Bergenfield, New Jersey[12].

Notes et références

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  1. (en) « Ship-to-Shore Connector (SSC) Landing Craft », sur /www.naval-technology.com (consulté le ).
  2. (en) « Ship-to-Shore Connector », sur textronsystems.com (consulté le ).
  3. « Seabasing Counters Area Denial »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  4. (en) « Fincantieri and Boeing Team Up for US Navy Hovercraft Fleet », sur fincantieri.it, Fincantieri, (consulté le ).
  5. « GAO-15-342SP DEFENSE ACQUISITIONS Assessments of Selected Weapon Programs », US Government Accountability Office, (consulté le ), p. 121.
  6. a et b (en) Arun Mathew, « Textron Awarded $386 Million for 15 LCAC 100 Class Ship to Shore Connector Craft », sur defpost.com, (consulté le ).
  7. Philippe Chapleau, « "Ship to Shore Connector", le successeur du "Landing Craft Air Cushion" est annoncé », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  8. (en) Subject: FY 2016 Department of the Navy (DoN) President’s Budget (PB) Summary, Secrétaire à la Marine des États-Unis, 6 p. (lire en ligne).
  9. (en) « Ship-to-Shore Connector< », sur Textron (consulté le ).
  10. « Textron Systems’ First Next Generation Ship to Shore Connector Delivered », sur Textron, (consulté le ).
  11. Philippe Chapleau, « La Navy commande 15 "Connector Craft 100" à Textron< », sur Ouest-France, (consulté le ).
  12. a et b « Ship to Shore Connector », sur Naval Sea Systems Command (en), (consulté le ).
  13. (en) Vincent Groizeleau, « Le futur engin de débarquement américain doté de turbines d'Osprey », sur Mer et Marine, 31 novembre 2020 (consulté le ).
  14. (en) « SHIP-TO-SHORECONNECTOR » [PDF], sur Textron, (consulté le ).

Liens externes

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