Shirayuki (destroyer, 1928) — Wikipédia
Shirayuki (白雪) | ||
Le Shirayuki en 1931. | ||
Type | Destroyer | |
---|---|---|
Classe | Fubuki | |
Histoire | ||
A servi dans | Marine impériale japonaise | |
Commanditaire | Japon | |
Commandé | 1923 | |
Quille posée | ||
Lancement | ||
Mise en service | ||
Statut | Coulé le | |
Équipage | ||
Équipage | 215 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 118,4 m | |
Maître-bau | 10,4 m | |
Tirant d'eau | 3,2 m | |
Déplacement | 1 780 t | |
À pleine charge | 2 080 t | |
Propulsion | 2 turbines à gaz type Ro Kampon 3 ou 4 chaudières Kampon 2 hélices | |
Puissance | 50 000 ch | |
Vitesse | 38 nœuds (70 km/h) | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement | ||
Rayon d'action | 5 000 milles marins à 14 nœuds (26 km/h) | |
Pavillon | Empire du Japon | |
Port d'attache | Kure | |
Localisation | ||
Coordonnées | 7° 15′ sud, 148° 30′ est | |
Géolocalisation sur la carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée | ||
modifier |
Le Shirayuki (白雪 ) était un destroyer de classe Fubuki en service dans la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.
Historique
[modifier | modifier le code]À sa mise en service, le Shirayuki rejoint la 11e division de destroyers de la 2e Flotte. Au cours de la seconde guerre sino-japonaise, le Shirayuki patrouille au large des côtes du sud de la Chine, et participe à l'invasion de l'Indochine française en 1940.
Au moment de l'attaque sur Pearl Harbor, le Shirayuki est attribué à la 11e division de destroyers (3e escadre de destroyers) de la 1re Flotte, déployé du district naval de Kure. Du à , le Shirayuki couvre le débarquement des troupes japonaises en Malaisie, dans les îles Anambas et durant l'opération "B". Le , le Shirayuki et son convoi sont attaqués par les destroyers HMS Thanet et HMAS Vampire, à environ 80 milles marins (148 km) au nord de Singapour.
En , le Shirayuki fait partie de l'escorte du croiseur lourd Chōkai durant l'opération "L" (invasion de Banka et de Palembang, dans les Indes néerlandaises). Au cours de l'opération, il est crédité du naufrage ou de la capture de quatre transports tentant de fuir vers Singapour.
Le Shirayuki est ensuite affecté à l'opération "J", où il participe à la bataille du détroit de la Sonde le 1er mars, assistant aux naufrages du croiseur australien HMAS Perth et du croiseur américain USS Houston. Le Shirayuki est frappé par un obus explosant sur sa passerelle au cours de la bataille, tuant l'un des membres d'équipage et en blessant 11 autres.
Au début de mars, le Shirayuki escorte un convoi de troupes en provenance de Singapour, pour la Birmanie, participant à l'opération "D" (invasion des îles Andaman) le . Lors des raids dans l'océan Indien, le Shirayuki patrouille au large de Port Blair. Du 13 au , il retourne à l'arsenal naval de Kure via la baie de Cam Ranh et Singapour.
Les 4 et , le Shirayuki participe à la bataille de Midway avec la flotte de l'Amiral Isoroku Yamamoto. D'août à novembre, le Shirayuki prend part à de nombreux “Tokyo Express” dans les îles Salomon. Le , il sauve des survivants de son sister-ship Murakumo, qui avait été torpillé.
Les 14 et , le Shirayuki est impliqué dans la deuxième bataille navale de Guadalcanal. En collaboration du croiseur léger Nagara, il assiste au naufrage de deux des quatre destroyers américains impliqués (USS Preston et USS Walke), blessant mortellement l'USS Benham (abandonné après la bataille), et a gravement endommagé l'USS Gwin, causant de lourdes pertes américaines pendant la première phase de la bataille.
Le Shirayuki retourne brièvement à Kure à la fin de l'année, escortant le porte-avions Hiyō.
En , le Shirayuki retourne aux îles Salomon, renforçant un convoi pour Shanghai. Il arrive ensuite aux Shortland avec le Contre-amiral Shintarō Hashimoto à la fin de janvier, étant navire amiral lors de l'évacuation de Guadalcanal, opération Ke, en février. Le Shirayuki est réaffecté dans la 8e Flotte le .
Au cours de la bataille de la mer de Bismarck du 1er au , le Shirayuki est navire amiral pour le Contre-amiral Masatomi Kimura (en), ayant à sa tête d'un convoi de troupes à destination de Lae. Lors d'une attaque aérienne Alliée le , une bombe explose dans son magasin arrière, endommageant gravement sa poupe et tuant 32 membres d'équipage. Le Shirayuki coule finalement à 55 milles marins (101,86 km) au sud-est de Finschhafen, à la position 7° 15′ S, 148° 30′ E. Les survivants, dont l'Amiral Kimura et son capitaine, le Commandant Sugawara, sont secourus par le Shikinami.
Il est rayé des listes de la marine le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Japanese destroyer Shirayuki (1928) » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- David Brown, Warship Losses of World War Two, Naval Institute Press, , 256 p. (ISBN 1-55750-914-X)
- Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, (ISBN 0-8159-5302-X)
- Eric Hammel, Guadalcanal: Decision at Sea : The Naval Battle of Guadalcanal, Nov. 13–15, 1942, (CA), Pacifica Press, , 480 p. (ISBN 0-517-56952-3)
- Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
- Hansgeorg Jentsura, Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945, US Naval Institute Press, , 284 p. (ISBN 0-87021-893-X)
- Andrew N. Nelson, Japanese–English Character Dictionary, Tuttle, (ISBN 0-8048-0408-7)
- Anthony J Watts, Japanese Warships of World War II, Doubleday,
- M J Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Londres, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN 1-85409-521-8)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Allyn D. Nevitt, « IJN Shirayuki: Tabular Record of Movement », Long Lancers, sur Long Lancers, Combinedfleet.com,
- Hiroshi Nishidah, « Fubuki class destroyers », Materials of the Imperial Japanese Navy, sur Materials of the Imperial Japanese Navy,
- Globalsecurity.org, « IJN Fubuki class destroyers »