Shirvan (cheval) — Wikipédia
Région d’origine | |
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Région | Azerbaïdjan |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de trait |
Taille | Environ 1,40 m |
Robe | Bai ou alezan principalement |
Autre | |
Utilisation | Cavalerie ; Traction |
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Le Shirvan (azéri : irvan) est une race de chevaux originaire de la basse-terre de Koura-Araskaïa, en Azerbaïdjan. Élevé en plaine, il est plus massif que les autres races originaires de son pays. Prisée par la cavalerie russe et destinée à la traction, cette race s'est raréfiée au cours du XXe siècle, et est désormais pratiquement éteinte.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les informations disponibles à propos du Shirvan sont extrêmement limitées[1]. L'encyclopédie de CAB International le classe comme un sous-type du « cheval d'Azerbaïdjan »[2]. Il s'agit vraisemblablement d'un hybride entre le Deliboz et le Karabakh[3], influencé par le Guba, et répandu dans la région de Chirvan[1]. En 1891, un recensement permet de dénombrer 500 chevaux appartenant à cette race dans les raïons d'Ağdaş et de Göyçay[4].
Ce cheval était répandu au début du XXe siècle, mais le cheptel a depuis fortement diminué[5]. En 1941, un sondage montre que les chevaux de races Bas-Caucase, Shirvan et Guba, représentent ensemble environ 1 % du total des chevaux trouvés en Azerbaïdjan[6].
Description
[modifier | modifier le code]Bien que son modèle reste léger[3], le Shirvan est plus robuste que les chevaux de montagne de son pays, grâce aux conditions d'élevage plus favorables en plaine[5]. Il mesure en moyenne 1,40 m[5].
La robe est baie sous toutes les nuances, ou alezane[5].
Ces chevaux sont réputés rustiques[5]. K. Freitag les décrit comme rapides et endurants[1].
Utilisations
[modifier | modifier le code]Ce cheval est destiné à la traction, sous toutes ses formes[3],[5]. Par le passé, la cavalerie russe y fit appel, en particulier pour les officiers de haut rang[1].
Diffusion de l'élevage
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'une race locale de l'Azerbaïdjan, propre à la basse-terre de Koura-Araskaïa, présente dans les raïons d'Ağdaş, de Göyçay, de Kürdəmir et d'Ucar[3],[5]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala, publiée en pour la FAO, signalait le Shirvan comme race de chevaux locale asiatique dont le niveau de menace est inconnu[7]. La base de données DAD-IS n'indique (en 2018) ni effectifs ni niveau de menace[3]. En 2007, l'évaluation de la FAO signalait déjà le niveau de menace sur la race comme inconnu[8].
D'après Farid Alakbari, en 2016, le Shirvan est pratiquement éteint[9] ; il estime que la race est déjà éteinte sous sa forme pure[10]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alakbarli 2016, p. 33.
- (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453, lire en ligne), p. 440..
- DAD-IS.
- Alakbarli 2016, p. 33-34.
- Rousseau 2014, p. 296.
- Alakbarli 2016, p. 4-5.
- (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 58 ; 69.
- (en) « Breeds Currently Recorded In The Global Databank For Animal Genetic Resources » [PDF], Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, , p. 7.
- Alakbarli 2016, p. 5.
- Alakbarli 2016, p. 34.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Shirvan / Azerbaijan (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS) (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Alakbarli 2016] Farid Alakbarli, Horses of Azerbaïdjan: A historical survey, Bakou, AAMH, (lire en ligne).
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Shirvan », p. 296.