Brigitte Haentjens — Wikipédia

Brigitte Haentjens
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A travaillé pour
Théâtre français du Centre national des Arts (d) (-)
Carrefour international de théâtre de Québec inc. (d) (-)
Théâtre du Nouvel-Ontario (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Brigitte Haentjens, née le à Versailles (Seine-et-Oise), est une metteuse en scène québécoise et franco-ontarienne d'origine française[1],[2].

Brigitte Haentjens a étudié la pharmacologie à l'Université de Vincennes[3]. Elle a fait partie de la troupe étudiante de l'École des hautes études commerciales de Paris, où sa passion pour le théâtre s'est développée[3].Elle est formée en France où elle se familiarise avec les possibilités créatrices et théâtrales du corps à l'école de Jacques Lecoq[1].

Elle s'installe en Ontario, au Canada, en 1977, où elle coécrit La parole et la loi ainsi que Hawkesbury Blues[1],[3]. Elle entreprend ainsi une carrière de directrice artistique et de metteuse en scène qui se déploie en Ontario, où elle dirige le Théâtre du Nouvel-Ontario de 1982 à 1990, à Sudbury, et où elle mettra en scène plusieurs pièces en collaboration avec Jean-Marc Dalpé[1],[3].

À la demande de Jacques Vézina, elle travaille comme metteuse en scène au Théâtre Denise-Pelletier, à Montréal[1]. Elle met également en scène des pièces au Théâtre de Quat'Sous et au Théâtre Espace Go[1].

De 1984 à 1990, elle est présidente de l'Association des théâtres francophones du Canada, qui a pour but de mettre en relation les petites compagnies de théâtre éloignées des grands centres comme Québec et Montréal et de défendre leur survie[1].

Brigitte Haentjens a aussi été codirectrice du Carrefour international de théâtre avec Marie Gignac, à Québec, de 1996 à 2006[1].

Afin d'avoir une plus grande liberté de création et de pouvoir travailler sur une création collective intitulée Je ne sais plus qui je suis, elle fonde sa propre compagnie, Sibyllines, en 1997[1],[4]. Je ne sais plus qui je suis, créée en collaboration avec sept autres femmes, a pour but d'illustrer « les fractures secrètes de l'identité féminine[2]». Elle est la directrice artistique de Sibyllines depuis sa fondation ainsi que du Théâtre français du Centre national des Arts depuis 2012[5],[6].

Au cours des dernières années, sa démarche de metteuse en scène s’est signalée par son audace singulière et le choix de ses collaborateurs[4]. Elle explore, entre autres, des thèmes comme le désespoir, la violence, la sexualité ainsi que la difficulté d'être une femme[4].

Brigitte Haentjens est l'une des instigatrices du Moulin à paroles, un évènement littéraire ayant eu lieu sur les Plaines d'Abraham à Québec les 12 et [7]. Une centaine de personnalités y ont lu sans interruption, jour et nuit, des textes marquants de l'histoire du Québec[7].

En 2003, Brigitte Haentjens est choisie comme présidente du jury du Prix des Lecteurs de Radio-Canada[2].

Dans le recueil de poésie D'éclats de peines (1991), Brigitte Haentjens livre, en vers libres, la douleur et le désespoir d'une peine d'amour sur un ton nostalgique pour enfin retrouver espoir, maintenant « paisible comme la tendresse / d'un lit d'hiver »[8].

Romans et récits

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Collaborations

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  • La parole et la loi, avec la Corvée, Sudbury, Prise de parole, 1980, 80 p. (ISBN 0920814263 et 9780920814260).
  • Strip, par Catherine Caron avec la collaboration de Brigitte Haentjens et Sylvie Trudel, Sudbury, Prise de parole, 1983, 48 p. (ISBN 0920814492).
  • 1932, la ville du nickel : une histoire d'amour sur fond de mines, par Jean-Marc Dalpé avec la collaboration de Brigitte Haentjens, Sudbury, Prise de parole, 1984, 62 p. (ISBN 0920814611).
  • Matériaux pour Médée : fragments et réflexions autour de Médée-Matériau de Heiner Muller mis en scène par Brigitte Haentjens, par Stéphane Lépine avec la collaboration de Heiner Müller, Pierre Deshusses et Brigitte Haentjens, Montréal, Publications Sibyllines, 2004, 43 p.
  • Koltès-Haentjens : des signes noirs sur la blancheur du monde, par Stéphane Lépine avec la collaboration de Bernard-Marie Koltès et Brigitte Haentjens, Montréal, Sibyllines, 2006, 42 p.
  • Tout comme elle, avec Louise Dupré, Montréal, Québec Amérique, 2006, 110 p. (ISBN 2764404549).
  • Un chœur qui bat : propos et entretiens sur l'œuvre de Louise Dupré et la production de la pièce Tout comme elle mise en scène par Brigitte Haentjens, par Stéphane Lépine avec la collaboration de Brigitte Haentjens, Louise Dupré et Nicole Brossard, Montréal, Publications Sibyllines, 2006, 36 p.
  • L'homme est un loup pour l'homme (et la femme--) : notes sur l'oeuvre de Sarah Kane et réflexions autour de la mise en scène signée Brigitte Haentjens de Blasté, par Stéphane Lépine avec la collaboration de Brigitte Haentjens, Montréal, Publications Sibyllines, 2008, 44 p.
  • Sous haute surveillance, le Moulin à paroles, avec Gilles Pellerin, Québec, L'Instant même, « coll. Instant scène », 2010, 191 p. (ISBN 9782895023029).
  • Un regard qui te fracasse : propos sur le théâtre et la mise en scène, Montréal, Boréal, 2014, 219 p. (ISBN 9782764623541).

Mises en scène

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Prix et honneurs

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k et l « Brigitte Haentjens | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  2. a b et c Marguerite Andersen, « Brigitte Haentjens : femme de génie », Liaison, no 122,‎ , p. 19–19 (ISSN 0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e et f Louis Leroux, « Brigitte avant Haentjens : un engagement artistique en Ontario français », L’Annuaire théâtral : revue québécoise d’études théâtrales, no 61,‎ , p. 15–41 (ISSN 0827-0198 et 1923-0893, DOI 10.7202/1051025ar, lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Louise Vigeant, « Brigitte Haentjens : la résistante : sibyllines. Un parcours pluriel. Dix ans de création », Jeu : revue de théâtre, no 129,‎ , p. 99–101 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le journal des idées : le cri du cœur de Brigitte Haentjens », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  6. a b c d e f g h i j k l m et n « Brigitte Haentjens | Biographies », sur nac-cna.ca (consulté le )
  7. a et b Denise Martel, « Le Moulin à paroles, un an plus tard », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  8. DÉOF, « D'éclats de peines. Poésie. Par Brigitte Haentjens », dans Gaëtan Gervais et Jean-Pierre Pichette (dir.), Dictionnaire des écrits de l'Ontario français : 1613-1993, Ottawa, Presses de l'Université d'Ottawa, , p. 227.
  9. Patrice Coquereau, « Hawkesbury Blues : un spectacle surprenant », Liaison, no 21,‎ , p. 37–37 (ISSN 0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
  10. a b et c Hélène Bernier, « On a découvert le théâtre, pis on aime ça! », Liaison, no 24,‎ , p. 10–11 (ISSN 0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
  11. Denis St-Jules, « Théâtre : les maux de tête de Brigitte Haentjens », Liaison, no 40,‎ , p. 29–29 (ISSN 0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
  12. a et b « Théâtre », Liaison,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  13. Raymond Bertin, « Brigitte Haentjens se frotte à Shakespeare », Jeu : revue de théâtre, no 153,‎ , p. 84–87 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
  14. « UNE FEMME À BERLIN », (consulté le ).
  15. « Brigitte Haentjens », sur Le prix Siminovitch de théâtre (consulté le )
  16. Nominations au sein de l'Ordre du Canada sur gg.ca
  17. « Lauréats - Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) », sur ggpaa.ca (consulté le )
  18. « Dix-sept ambassadeurs culturels honorés pour souligner les 25 ans du Conseil des arts et des lettres du Québec », sur www.calq.gouv.qc.ca, (consulté le )

Article connexe

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Liens externes

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