Sils-Maria — Wikipédia

Sils-Maria
Sils-Maria
Illustration
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton des Grisons Grisons
Région Maloja
Commune Sils im Engadin/Segl
NPA 7514
Géographie
Coordonnées 46° 26′ 00″ nord, 9° 46′ 00″ est
Altitude 1 800 m
Divers
Langues Allemand, romanche
Localisation
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Sils-Maria
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Sils-Maria est un village des Alpes situé à 1 800 m d'altitude au Sud-Est de la Suisse qui fait partie de la commune de Sils im Engadin/Segl dans le canton des Grisons.

Histoire et culture

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Le philosophe Friedrich Nietzsche a l'idée de l’Éternel retour en 1881 à Sils-Maria lors de son premier séjour. Entre 1883 et 1888, Nietzsche y passe de nombreux séjours en été. Mais des problèmes de santé survenus à Turin en 1889 le plongent dans un état végétatif jusqu'à sa mort en 1900. La maison où il habite est devenue un musée, le musée Nietzsche (Nietzsche-Haus). L'hôtel Edelweiss, fondé en 1876, situé juste à côté, et la terrasse sur laquelle il prenait plaisir à s'attarder, existent toujours.

Un autre hôtel, le Waldhaus, est tenu par la même famille depuis sa construction en 1908.

De nombreux auteurs du XIXe siècle et du XXe siècle séjournent à Sils-Maria, notamment Annemarie Schwarzenbach, Thomas Mann, Marcel Proust, Hermann Hesse, Pierre Jean Jouve, Alberto Moravia, Franck Venaille, Jean Cocteau, Rosetta Loy.

Dans Les Plaisirs et les Jours, Marcel Proust évoque Sils-maria en ces termes : « Nous nous sommes aimés dans un village perdu d'Engadine, au nom deux fois doux : le rêve des sonorités allemandes s'y mourait dans la volupté des syllabes italiennes... »[1]

À Sils Baselgia, la Pension Chastè, ancienne maison construite dans le style de l'Engadine, est également connue pour les hôtes célèbres, savants, artistes, écrivains, qui y séjournent. Parmi eux : le psychiatre Eugen Bleuler, le poète Paul Celan, le peintre Marc Chagall, l'écrivain Friedrich Dürrenmatt.

Le chef d'orchestre Claudio Abbado est enterré dans le petit cimetière de l’église de Fex Crasta, dans le val Fex où il possédait une maison[2].

Littérature

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Dans Blanc, Sylvain Tesson consacre trois chapitres de sa traversée des Alpes l'hiver de Nice à Trieste, à son passage par Sils-Maria[1].

Dans Feuilles d'Engadine, Michelle Labbé raconte son séjour à Sils-Maria, son histoire et la réalité sociale des lieux, à travers ses randonnées estivales[3].

Notes et références

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  1. a et b Sylvain Tesson, Blanc, Paris, Gallimard, , 237 p. (ISBN 978-2-07-296063-5), p. 164
  2. Pierre Wuthrich, « Là où la vie est plus belle », sur Migros Magazine, (consulté le )
  3. Michelle Labbé, Feuilles d'Engadine, Paul et Mike éditions, , 104 p. (ISBN 978-2-36651-111-6)

Articles connexes

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Liens externes

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