Gauche, écologie et liberté — Wikipédia

Gauche, écologie et liberté
Sinistra Ecologia Libertà
Image illustrative de l’article Gauche, écologie et liberté
Logotype officiel.
Présentation
Président Nichi Vendola
Fondation
Disparition
Siège Via Goito, 39
Rome
Coordinateurs Nicola Fratoianni
Positionnement Gauche radicale
Idéologie Socialisme démocratique
Écosocialisme
Affiliation européenne Aucune
Affiliation internationale Aucune
Couleurs Rouge
Site web http://www.sinistraecologialiberta.it/
Marco di Lello, Grazia Francescato, Claudio Fava, Nichi Vendola et Umberto Guidoni à Rome.

Gauche, écologie et liberté (en italien Sinistra Ecologia Libertà, SEL, anciennement Gauche et liberté, Sinistra e Libertà) est un ancien parti politique italien.

Il est né d'une d'alliance électorale le à l'occasion des élections européennes de la même année. Lors des élections législatives de 2013, il se coalise avec le Parti démocrate et le Centre démocrate ce qui lui permet d'obtenir 44 élus au Parlement italien.

En 2016, il décide de sa dissolution pour permettre la création de Gauche italienne en .

Partis membres

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SEL comprend au moment de sa constitution :

Nichi Vendola est le porte-parole de SEL.

Positionnement

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Gauche, écologie et liberté est généralement considéré dans la vie politique italienne comme faisant partie du centre gauche[1], mais à la gauche du Parti démocrate, son allié électoral[2],[3]. L'Institut français des relations internationales (IFRI) classe SEL à « la gauche de la gauche »[4]. Le politologue italien Giovanni Orsina classe le parti à l'extrême gauche[5],[6].

Gauche, écologie et liberté se réclame du socialisme démocratique[7] et met l'accent dans ses proclamations sur la défense de l'environnement, le pacifisme et la lutte pour l'emploi[8]. Nichi Vendola, ancien cadre du Parti communiste italien, se considère toujours comme communiste mais dénonce toute « nostalgie du mur de Berlin » et se réclame du communisme de Enrico Berlinguer - qui correspond à la période de l'eurocommunisme - qu'il dit vouloir associer au socialisme réformiste, à l'écologisme, au « nouveau pacifisme » et à la non-violence[9].

Élections européennes de 2009

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SL tient sa première réunion publique le à Rome, place Farnese. Si certains sondages la créditent d'environ 6 % d'intentions de vote, le double de la liste du Parti de la refondation communiste et du Parti des communistes italiens, leurs anciens alliés lors des élections générales italiennes de 2008[10], la liste ne réunit finalement que 3,12 % des votes, soit moins que leurs anciens alliés (3,38 %), et n'obtient par conséquent aucun élu.

Transformation en parti

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Après les élections européennes, les partis composant l'alliance se mettent d'accord pour poursuivre l'expérience. Au terme d'une assemblée générale nationale organisée le 19 septembre à Naples, les membres de la coalition formulent le vœu de voir Gauche et liberté se transformer en un véritable parti politique, en prévision notamment des élections régionales d'avril 2010. Une assemblée constituante aboutit à ce résultat en décembre 2009.

Les Verts puis les socialistes quittent le processus avant son terme. Toutefois, les Verts du Haut-Adige, parti autonome de la fédération des Verts italiens restent coalisés avec SEL, notamment en vue des élections de 2013, ou au sein de la coalition L'Autre Europe avec Tsipras.

Élections de 2013

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Le parti SEL décide de s'allier au Parti démocrate en vue des élections générales de 2013 au sein de la coalition Italie. Bien commun.

Le président de SEL Nichi Vendola participe à l'élection primaire ouverte d'Italie. Bien commun du , à laquelle il recueille 15 % des voix.

Lors des élections législatives, SEL obtient à la Chambre 1 089 409 voix, soit 3,2 % des suffrages exprimés et 37 députés, et au Sénat 912 308 voix (2,97 %) et 7 sénateurs. À la suite de cet échec électoral au Sénat, et au manque de majorité parlementaire, il quitte la coalition Italie. Bien commun pour rejoindre l'opposition et vote contre le gouvernement Letta lors du vote de confiance, le .

Élections européennes de 2014

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Allié au sein de L'Autre Europe avec Tsipras, il remporte un député Marco Furfaro après le désistement de Barbara Spinelli.

Notes et références

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  1. Carmine Salvani, « Sms anomali, listini bloccati e bottoni: Il centrosinistra verso le primarie », in La Republicca, jeudi 27 décembre 2012
  2. Sel, le altre primarie per rifondare la Sinistra, Gazzetta di Modena, 27 décembre 2012
  3. Gauche Écologie et Liberté, ENS Lyon
  4. Sous la direction de Thierry de Montbrial et Philippe Moreau Defarges, Ramses 2013 - Gouverner aujourd'hui ?, Institut français des relations internationales (IFRI), Dunod éditeur, page 108, lire en ligne
  5. Le Gargamel des « Schtroumpfs ». Sérieux, mais aussi jovial, il s'est allié avec le gouverneur des Pouilles, Nichi Vendola, dont la formation, Gauche, écologie et liberté (SEL), se trouve à l'extrême gauche du paysage politique., article de Richard Heuzé, « Pier Luigi Bersani, l’"homme normal" de la politique italienne », in Le Figaro, mardi 26 février 2013, p. 7
  6. Le leader du mouvement d'extrême gauche Nichi Vendola, interview de Giovanni Orsina, « Le système politique italien est complètement déstructuré », in Le Figaro, mercredi 27 février 2013, p. 14.
  7. Parties and elections, Italy
  8. Simbolo e programma, site officiel du parti
  9. Vendola: Rifondazione? È Restaurazione Togliamo il comunismo dalla naftalina, Corriere della sera, 5 juin 2009
  10. (it) La Repubblica, Sondaggio IPR Marketing del 26-27 febbraio 2009

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Articles connexes

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Liens externes

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