Siphonogamie — Wikipédia
La siphonogamie est le mode de fécondation des spermatophytes (ou plantes à graines), à l'exception des Cycadophytes et des gingkos qui ont un gamète mâle mobile multiflagellé[1]. Un tube pollinique émis par le grain de pollen permet la rencontre du gamète mâle non mobile avec l'ovule. Dans l'histoire évolutive des végétaux, on parle :
- d'oogamie si un gamète mâle flagellé, nageur, se déplace activement dans l'eau pour aller à l'encontre du gamète femelle immobile
- de zoïdogamie si le gamète mâle se déplace dans un liquide produit par le gamétophyte femelle
- et de siphonogamie si le gamète mâle n'a pas besoin de la présence d'un liquide.
Quand il s'agit de végétaux terrestres, la zoïdogamie signifie une adaptation incomplète au milieu aérien puisqu'il faut un milieu aquatique localisé pour la reproduction sexuée.
Avec les Gymnospermes et les Angiospermes, la siphonogamie, en s'affranchissant totalement du lieu hydrique, caractérise une adaptation complète, le gamète mâle étant transporté passivement jusqu'au gamète femelle[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Tetsuko Noguchi, Shigeyuki Kawano, Hirokazu Tsukaya, Sachihiro Matsunaga, Atsushi Sakai, Ichirou Karahara, Yasuko Hayashi, Atlas of Plant Cell Structure, Springer, , p. 164.
- Yves Tourte, Michel Bordonneau, Max Henry et Catherine Tourte, Le monde des végétaux. Organisation, physiologie et génomique, Dunod, , p. 44.