Sireuil (Dordogne) — Wikipédia

Sireuil
Sireuil (Dordogne)
Réplique de la Vénus de Sireuil
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Commune Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil
Statut Commune associée
Maire délégué Jean-Pierre Laval
Code postal 24620
Code commune 24539
Démographie
Population 160 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 24″ nord, 1° 04′ 30″ est
Historique
Fusion 1er janvier 1973
Commune(s) d'intégration Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil
Localisation
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Sireuil
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Sireuil

Sireuil est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Commune associée à la commune des Eyzies-de-Tayac-Sireuil depuis 1973, elle disparait en 2019 à la création de la commune nouvelle des Eyzies.

Géographie

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En Périgord noir, dans le sud-est du département de la Dordogne, Sireuil forme la partie orientale de la commune des Eyzies-de-Tayac-Sireuil.

Le bourg avec son église romane occupe le sommet de la crête de l'interfluve au confluent des Grande et Petite Beune.

Sur la même crête, à 700 m à l'est, se trouve le hameau du Mas de Sireuil.

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le bourg de Sireuil proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :

  • la Balloterie
  • la Benechie
  • Bénivet
  • Beyssac
  • le Bos
  • la Bruyère
  • Cabrillac
  • Commarque
  • la Croze
  • les Fargues
  • la Gafferie
  • le Gat
  • la Genèbre
  • la Gissonnie
  • le Goulet
  • la Gourenerie
  • Grande Borgne
  • les Granges
  • les Grangettes
  • Langlade
  • Lasserre de l'Ougal
  • Lasserre Perdissou
  • Laval
  • Malperier
  • Marenal
  • Mespoulet
  • Moulin de Cazelle
  • la Moutonnie
  • Pechmemie
  • la Petite Borie
  • Roc de Cazelle
  • Senessou
  • la Taulado
  • la Valade
  • le Verdier
  • Vieil Mouly.

Le nom est attesté sous la forme ancienne Sirulh au XIIIe siècle[2].

L'origine du nom de Sireuil remonterait à un nom de personne gaulois Sirus auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo qui signifie « champ, clairière »[2],[Note 1].

Le coq pacifique du village de Sireuil.

La grotte de Commarque a été occupée dès le Paléolithique supérieur.

Sireuil est une commune créée à la Révolution[3]. Le territoire de cette ancienne commune se trouve au centre de remarquables antiquités préhistoriques dans les Beunes adjacentes, en 1900 on y a découvert la célèbre Vénus de Sireuil (91 mm) dont une figuration statuaire orne la place devant le village. Des grottes non ouvertes au public contiennent des gravures : grotte de Nancy, grotte sous Commarque.

Le village de Sireuil est le berceau de la famille de Sireuil. Dans une enquête du lieutenant du sénéchal du Périgord en 1520 faite à la demande des membres de cette famille, il est noté « qu'ilz ont une mayson noble fort ancienne audit lieu de Syreuilh, ou a une tourn fossoyée a tout le tourn par forteresse ont pareilhement leurs armes rellevées en pierre en lesglize dud. lieu de Syreuilh comme nobles ». Cependant les membres de la famille avaient abandonné le village de Sireuil pour s'établir à Siorac dont elle avait la co-seigneurie[4].

Le château médiéval de Commarque se trouve près de la limite est de la commune avec celle de Marquay.

Le statut de village (ou commune) est avéré par la présence d'un monument aux morts, remarquable par le fait que le coq juché au sommet de l'obélisque a été sculpté par le père d'un soldat de Sireuil disparu, qui voulait ainsi honorer son fils et ses camarades. Ce coq est réputé pour ne pas représenter un de ces volatiles fanfarons et vengeurs, mais un coq à l'allure pacifique et protectrice, si bien qu'il est souvent dénommé « la Clouque » (la mère poule).

Le , elle entre en fusion-association avec celle des Eyzies-de-Tayac qui prend alors le nom de Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil[5].

Le , la commune associée est supprimée à la création de la commune nouvelle des Eyzies[5].

Au XIIIe siècle, la première attestation du nom du lieu apparaît sous la forme Sirulh[6]. Comme pour les lieudits homonymes, la racine est Sirus, un nom de personnage gaulois suivi du suffixe -ialo, que l'on retrouve souvent sous la forme -ulh ou -euil.

Administration

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Rattachements administratifs

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La commune de Sireuil a, dès 1790, été rattachée au canton de Marquay qui dépendait du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Cyprien dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[3].

Sireuil s'associe avec Les Eyzies-de-Tayac en 1973, cette dernière commune devenant alors Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil.

Liste des maires

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Liste des maires successifs de Sireuil
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1941 ou avant 1947 Ussel    
1947 1971 Gabriel Barrière    
1971 1972 Maurice Dellac    
Liste des maires délégués successifs de Sireuil
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1973 1977 Maurice Dellac    
1977 1992 Yvon Garrigue[Note 2]    
1992 mars 2008 Maurice Trémouille    
mars 2008 En cours Jean-Pierre Laval    

Démographie

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Le dernier dénombrement de population officiel de Sireuil est celui de l'année 2016, mis en ligne le par l'Insee. Il fait apparaître une population municipale de 160 habitants[7].

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
409460449344473480502442
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
527533485504461461431384
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
380294297286275245231193
1936 1946 1954 1962 1968 - - -
194196163133127---
En 1962 et 1968 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[3].)

Lieux et monuments

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Bibliographie

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. La commune de Sireuil en Charente a la même étymologie.
  2. Décédé en fonctions.

Références

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  1. « Sireuil » sur Géoportail (consulté le 1er novembre 2018).
  2. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 658.
  3. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sireuil », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  4. G. Charrier, A. Jouanel, Un capitaine périgourdin. Le capitaine Sireuil, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1900, tome XXVII, p. 183-184 (lire en ligne)
  5. a et b Commune de Sireuil (24539) - commune périmée, Insee, consulté le 12 mars 2020.
  6. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 153.
  7. [PDF] Populations légales 2016 - Fichier Dordogne, p. 24-7 sur le site de l'Insee, consulté le 25 avril 2019.
  8. « Eglise Saint-Martin de Sireuil », notice no PA00082537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le .