Sonate pour violoncelle et piano de Milhaud — Wikipédia

Sonate pour violoncelle et piano
op. 377
Genre sonate
Nb. de mouvements 3
Musique Darius Milhaud
Effectif violoncelle et piano
Durée approximative 13 min 35 s
Dates de composition 1959
Dédicataire Ernst Friedlander
Commanditaire Festival de Vancouver
Publication
Salabert
Création
Vancouver, Festival
Interprètes Ernst Friedlander (violoncelle) et Mrs Friedlander (piano)

La Sonate pour violoncelle et piano, op. 377, est une œuvre de musique de chambre de Darius Milhaud composée en 1959.

Présentation

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Commande du Festival de Vancouver à l'intention du violoncelliste Ernst Friedlander, la Sonate pour violoncelle et piano est composée à Pacific Palissades entre le et le [1],[2]. Elle est contemporaine de la Sonatine pour alto et violoncelle[2].

Dédiée à Friedlander, l'œuvre est créée par le dédicataire au violoncelle et sa femme, Marie Friedlander, au piano, le au Festival de Vancouver[3],[2].

Pour le musicologue François-René Tranchefort, « ce n'est pas une partition négligeable, [...] et sa concision — qualité essentielle chez notre musicien revendiquant la clarté et la rapidité d'un Couperin — demeure un atout de la partie du violoncelle auquel se voit interdite toute effusion superflue[2] ».

Structure et analyse

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La Sonate, d'une durée moyenne d'exécution de treize minutes trente-cinq environ[1], est constituée de trois mouvements[2],[1] :

  1. Animé, Gai, page au « charme tout pastoral[2] », qui est bâtie « sur une phrase mélodique au rythme souple dans laquelle le violoncelle, un peu nonchalant, se trouve contrepointé par un piano plus incisif ; le second thème de cet allegro de sonate est énoncé au clavier, et fait alterner tendresse et versatilité de l'expression, — avant un bref développement. L'ordre classique de la réexposition est inversé[2] » ;
  2. Lent, Grave, mouvement qui est « une méditation très retenue, au cours de laquelle les parties de violoncelle et de piano sont généralement indépendantes. Celle du violoncelle est une immense mélodie que le piano récapitule au centre du mouvement ; l'ensemble est d'une très libre disposition[2] » ;
  3. Vif et Joyeux, finale qui « est inauguré par un thème sans accompagnement, aux contours anguleux, d'esprit quelque peu humoristique. La première partie débouche sur une fugue très classique, — développée ensuite « à l'écrevisse ». Puis une reprise de cette première partie s'opère, comme dans le mouvement initial, en ordre inversé. Une courte strette, puis un bref canon sur le thème principal concluent brillament[2] ».

La partition est publiée par Salabert[3],[2]. Dans le catalogue des œuvres de Darius Milhaud, la Sonate pour violoncelle et piano porte le numéro d'opus 377[1],[2].

Notes et références

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  1. a b c et d Collaer 1982, p. 392.
  2. a b c d e f g h i j et k Tranchefort 1989, p. 606.
  3. a et b Collaer 1982, p. 393.

Bibliographie

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Liens externes

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