Station radar de Douvres-la-Délivrande — Wikipédia
Station radar de Douvres-la-Délivrande | |
Lieu | Douvres-la-Délivrande |
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Fait partie de | Mur de l'Atlantique |
Type d’ouvrage | Station radar maîtresse de classe "Seeburg 1" |
Construction | 32 bunkers |
Architecte | Organisation Todt |
Matériaux utilisés | Béton et acier |
Utilisation | Détection Aérienne |
Utilisation actuelle | Musée |
Ouvert au public | Inscrit MH (2014) |
Appartient à | commune |
Contrôlé par | Luftwaffe (armée de l'air) (1942-1944) |
Effectifs | 152 |
Guerres et batailles | Seconde Guerre mondiale |
Événements | Débarquement de Normandie |
Site internet | www.musee-radar.fr |
Coordonnées | 49° 17′ 13″ nord, 0° 24′ 15″ ouest |
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La station radar de Douvres-la-Délivrande est un des ouvrages du mur de l'Atlantique implanté sur la commune de Douvres-la-Délivrande, dans le département du Calvados, région Normandie.
Localisation
[modifier | modifier le code]La station radar est située route de Bény " D83 à Douvres-la-Délivrande, à l'ouest de la commune[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La station radar est érigée par l'organisation Todt à partir de 1942 et donc a joué un rôle important lors du débarquement de Normandie du [2]. Les travaux ont duré jusqu'en 1944[3].
La base était capable à la fois de détecter à longue distance et à plus courte distance[1], du fait d'un site très favorable pour la surveillance de la Côte de Nacre[3].
150 hommes étaient affectés à la défense des 35 ha du site[3].
Lors du Débarquement, les troupes alliées ont brouillé le dispositif pour le rendre inopérant et prennent la position le [1], après plusieurs assauts[3].
Après la guerre, le déminage est assuré par des prisonniers de guerre allemands, même si des problèmes de sécurité subsistent jusqu'en 1950. Le site est remis en culture[3].
L'aménagement du site débute par le rachat d'une zone de 3 ha par la mairie grâce à la volonté d'une association d'anciens combattants de ne pas voir disparaître ce témoignage[3].
En vue de l'installation du Musée du radar en , le radar Würzburg est restauré et un espace de 3 ha réhabilité[1]. Le radar Würzburg authentique vient de Hollande.
Le musée du radar est géré par le Mémorial de Caen jusqu'en 2006, puis par la mairie de Douvres-la-Délivrande, de nouveau en 2014 par le Mémorial de Caen, et depuis le 1er janvier 2020 par l'association des Amis du Musée Radar(loi 1901) avec le soutien de la Municipalité[3].
En , l'antenne est arrachée par une tempête[4]. Depuis elle a été redressée et le musée poursuit son activité de découvertes des vacances de Pâques jusqu'au vacances de la Toussaint.
Protection
[modifier | modifier le code]Certains éléments du monument font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le : les sols, les vestiges archéologiques, les bunkers[2].
Description
[modifier | modifier le code]Le complexe comprenait une trentaine de bunkers et cinq radars, sur une superficie de 35 hectares[3].
Un radar Würzburg est conservé sur le site[2].
Le complexe comprenait deux secteurs identifiés au rôle distinct selon la distance de détection. Le complexe était protégé par des mines, des barbelés et de l'artillerie[1].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Le patrimoine des communes du Calvados, Flohic Éditions, 2001 (ISBN 2-84234-111-2), p. 675
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :
- L'histoire du site par le musée du radar
- Assaut sur Distelfink
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine des communes du Calvados, Flohic Éditions, 2001 (ISBN 2-84234-111-2), p. 675
- Notice no PA14000108, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- L'histoire du site sur le site internet du musée du radar
- Un radar allemand de la Seconde Guerre mondiale terrassé par la tempête en Normandie, www.francebleu.fr, 29 mars 2016